Abidjan – Un millier de personnes a effectué samedi à Villefontaine (Isère, France), une marche silencieuse en soutien aux enfants victimes de viols présumés, commis par le directeur d'une école primaire de la ville.
Des habitants et parents d’élèves se sont rassemblés non loin du groupe scolaire du Mas de la Ras dont le directeur est soupçonné de viol sur plusieurs enfants.
Partagés entre "tristesse" et "incompréhension", des élus et habitants de cette commune de 18 000 âmes, située à 25 km au sud-est de Lyon, sont venus à ce rassemblement "sans slogan, ni banderole". Une marche silencieuse organisée par les parents d'élèves du groupe scolaire où se sont déroulés les faits.
Selon France 3 Alpes, le cortège s'est élancé vers 15 heures, dans un silence gorgé d'émotion, vers l'école primaire dirigée par ce père de famille de 45 ans, déjà condamné en 2008 pour "recel de bien provenant de la diffusion d'images d'un mineur à caractère pornographique".
Mercredi, il a été mis en examen et écroué pour "viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans, et acquisition et détention d'images pédopornographiques", 24 heures après avoir avoué aux enquêteurs.
Depuis la révélation de cette affaire lundi, les parents des élèves concernés se sont regroupés en collectif pour "s'organiser judiciairement". Et par cette marche, ils ont souhaité exprimer leur "colère".
À ce jour, neuf plaintes concernant deux garçons et sept filles de six à sept ans, scolarisés dans la classe de CP du directeur, ont été enregistrées par la justice. Mais la liste pourrait s'agrandir car depuis jeudi, les plaintes de 14 autres parents d'élèves, tous n'étant pas issus de cette école, sont en cours de recueil par les enquêteurs.
(AIP)
cmas
Des habitants et parents d’élèves se sont rassemblés non loin du groupe scolaire du Mas de la Ras dont le directeur est soupçonné de viol sur plusieurs enfants.
Partagés entre "tristesse" et "incompréhension", des élus et habitants de cette commune de 18 000 âmes, située à 25 km au sud-est de Lyon, sont venus à ce rassemblement "sans slogan, ni banderole". Une marche silencieuse organisée par les parents d'élèves du groupe scolaire où se sont déroulés les faits.
Selon France 3 Alpes, le cortège s'est élancé vers 15 heures, dans un silence gorgé d'émotion, vers l'école primaire dirigée par ce père de famille de 45 ans, déjà condamné en 2008 pour "recel de bien provenant de la diffusion d'images d'un mineur à caractère pornographique".
Mercredi, il a été mis en examen et écroué pour "viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans, et acquisition et détention d'images pédopornographiques", 24 heures après avoir avoué aux enquêteurs.
Depuis la révélation de cette affaire lundi, les parents des élèves concernés se sont regroupés en collectif pour "s'organiser judiciairement". Et par cette marche, ils ont souhaité exprimer leur "colère".
À ce jour, neuf plaintes concernant deux garçons et sept filles de six à sept ans, scolarisés dans la classe de CP du directeur, ont été enregistrées par la justice. Mais la liste pourrait s'agrandir car depuis jeudi, les plaintes de 14 autres parents d'élèves, tous n'étant pas issus de cette école, sont en cours de recueil par les enquêteurs.
(AIP)
cmas