Les candidats présentés, l’an dernier, à l’examen du Cepe et au concours d’entrée en 6ème par l’Ecole primaire publique de Guiguia, avec seulement trois classes construites, ont été admis à 100 %. Résultat que le chef du village, Alphonse Kabo, met au compte de la cohabitation pacifique qui prévaut entre les populations autochtones, allochtones et allogènes.
Malheureusement, depuis un moment, cette cohabitation pacifique est en train de prendre des coups, a noté le sous-préfet de Gnagbodougnoa, Séraphin M’Bla, en visite de travail, le samedi 28 mars dernier, dans le village. A l’origine, dit-il, il y a le foncier rural et une histoire de cimetière revendiqué par la communauté akan.
Tout en saluant l’accueil chaleureux dont il a été l’objet, le Sous-préfet a invité les populations allochtones et allogènes à respecter les us et coutumes de leurs tuteurs en se conformant notamment à leurs interdits, à utiliser les mêmes lieux d’inhumation que les autochtones et à régler les conflits et litiges par le dialogue sous l’autorité du chef du village avant toute démarche auprès de l’autorité administrative. «C’est le chef du village qui me représente ici. Celui qui ne respecte pas son autorité ne respecte pas la mienne», a-t-il fait remarquer. Avant d’appeler les allochtones et allogènes à participer aux activités sociales et économiques du village.
S’attaquant aux problèmes du foncier rural, le sous-préfet de Gnagbodougnoa a mis en garde quiconque se livrera, désormais, à la vente des terres sans un accord préalable du conseil de famille, des voisins et du chef de village. «On n’achète pas la terre sur un bout de papier, derrière la maison. Chez nous, la terre est la propriété de la communauté. Aucun individu ne saurait s’en réclamer seul propriétaire. Je le dis, il faut prendre des garde-fous avant d’acheter des terres ici. Ceux qui vont défier mes paroles, s’exposent à la rigueur de la loi», a-t-il averti.
Aux cadres qui, par la voix du président de la mutuelle de développement, Aimé Agui Gnadou, ont sollicité la construction d’un château d’eau, d’une école primaire publique digne, la réouverture de la voie Guiguia-Djérégoué et l’entretien de l’axe Guiguia-Dougroupalégnoa, le sous-préfet, Séraphin M’Bla, a attiré leur attention sur la nécessité de faire comprendre à leurs parents le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph). «On ne peut pas construire un château d’eau là où il n’a été recensé que 300 habitants alors qu’on sait par exemple que le village regorge de plusieurs milliers de personnes. Le Rgph a été justement lancé pour résoudre les problèmes de développement», a-t-il insisté. Il a toutefois rassuré ses administrés de transmettre fidèlement à qui de droit, notamment le Conseil régional du Goh, les doléances qui ont été faites pour le développement économique et social de Guiguia. C’est d’ailleurs pourquoi le Sous-préfet a emandé au chef Alphonse Kabo de s’entourer de notables issus de toutes les communautés résidentes, à l’image de l’association des femmes de Guiguia dont il a longuement félicité la présidente Madeleine Gnazalo afin que tous ses administrés soient, désormais, au même niveau d’information.
Le Sous-préfecture de Gnagbodougnoa a, par ailleurs, demandé à tout Ivoirien, âgé de plus de 16 ans ou étranger, d’au moins 16 ans, né en Côte d’Ivoire, qui ne possède aucun acte d’extrait de naissance ou de jugement supplétif, de se faire recenser en vue des audiences foraines, à Guiguia ou au chef-lieu de la sous-préfecture.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr
Malheureusement, depuis un moment, cette cohabitation pacifique est en train de prendre des coups, a noté le sous-préfet de Gnagbodougnoa, Séraphin M’Bla, en visite de travail, le samedi 28 mars dernier, dans le village. A l’origine, dit-il, il y a le foncier rural et une histoire de cimetière revendiqué par la communauté akan.
Tout en saluant l’accueil chaleureux dont il a été l’objet, le Sous-préfet a invité les populations allochtones et allogènes à respecter les us et coutumes de leurs tuteurs en se conformant notamment à leurs interdits, à utiliser les mêmes lieux d’inhumation que les autochtones et à régler les conflits et litiges par le dialogue sous l’autorité du chef du village avant toute démarche auprès de l’autorité administrative. «C’est le chef du village qui me représente ici. Celui qui ne respecte pas son autorité ne respecte pas la mienne», a-t-il fait remarquer. Avant d’appeler les allochtones et allogènes à participer aux activités sociales et économiques du village.
S’attaquant aux problèmes du foncier rural, le sous-préfet de Gnagbodougnoa a mis en garde quiconque se livrera, désormais, à la vente des terres sans un accord préalable du conseil de famille, des voisins et du chef de village. «On n’achète pas la terre sur un bout de papier, derrière la maison. Chez nous, la terre est la propriété de la communauté. Aucun individu ne saurait s’en réclamer seul propriétaire. Je le dis, il faut prendre des garde-fous avant d’acheter des terres ici. Ceux qui vont défier mes paroles, s’exposent à la rigueur de la loi», a-t-il averti.
Aux cadres qui, par la voix du président de la mutuelle de développement, Aimé Agui Gnadou, ont sollicité la construction d’un château d’eau, d’une école primaire publique digne, la réouverture de la voie Guiguia-Djérégoué et l’entretien de l’axe Guiguia-Dougroupalégnoa, le sous-préfet, Séraphin M’Bla, a attiré leur attention sur la nécessité de faire comprendre à leurs parents le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph). «On ne peut pas construire un château d’eau là où il n’a été recensé que 300 habitants alors qu’on sait par exemple que le village regorge de plusieurs milliers de personnes. Le Rgph a été justement lancé pour résoudre les problèmes de développement», a-t-il insisté. Il a toutefois rassuré ses administrés de transmettre fidèlement à qui de droit, notamment le Conseil régional du Goh, les doléances qui ont été faites pour le développement économique et social de Guiguia. C’est d’ailleurs pourquoi le Sous-préfet a emandé au chef Alphonse Kabo de s’entourer de notables issus de toutes les communautés résidentes, à l’image de l’association des femmes de Guiguia dont il a longuement félicité la présidente Madeleine Gnazalo afin que tous ses administrés soient, désormais, au même niveau d’information.
Le Sous-préfecture de Gnagbodougnoa a, par ailleurs, demandé à tout Ivoirien, âgé de plus de 16 ans ou étranger, d’au moins 16 ans, né en Côte d’Ivoire, qui ne possède aucun acte d’extrait de naissance ou de jugement supplétif, de se faire recenser en vue des audiences foraines, à Guiguia ou au chef-lieu de la sous-préfecture.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr