Korhogo - La date d'’ouverture de la campagne de commercialisation des mangues fixée au 8 avril dernier divise les producteurs à Korhogo, dont certains expliquent qu'à cette période les mangues ne sont pas arrivées en maturation, ce qui pourrait occasionner des pertes.
Ce constat a été fait mercredi, au cours d’une réunion initiée par le préfet de la région de Korhogo, Daouda Ouattara avec les exportateurs, les coopératives et les producteurs de mangues pour plancher sur les dates du 8 ou du 15 avril.
Le président de la société Coopérative Lonia de Korhogo, M Koné Moussa estime que la date du 8 avril n’a pas été acceptée par les producteurs de mangues et que cette décision a été influencée par des exportateurs qui ont des moyens.
Il précise qu’à la date du 8, les producteurs perdent trop de mangues, surtout que la majorité des mangues n’est pas encore arrivée en maturation.
Seydou Ouattara de la Société Tropic Mango est de cet avis, précisant qu’il est favorable pour le 15 avril. Pour lui, à la date du 8, la mangue n’est pas arrivée à la maturation et lorsqu’elle échappe au contrôle et arrive en Europe cela pénalise la nation ivoirienne.
Il affirme que cette date va entrainer beaucoup de pertes, car pour obtenir des mangues à maturation et bonnes pour l’exportation, il faut détruire beaucoup de mangues.
"A l’avenir il va falloir que le ministère de l’agriculture s’implique réellement" a-t-il lancé, l'invitant à demander aux agents de l’Anader de faire des prospections pour voir si les mangues sont arrivées à maturation avant de fixer la date de la campagne.
Cependant ces avis ne sont pas partagés par certains, notamment un opérateur économique exportateur de mangue, M Olivier Bambara explique que lors d’une réunion avec les autorités administratives les exportateurs et les producteurs ont décidé de la date du 8avril.
Pour lui, la floraison de la mangue ne vient pas au même moment sur un arbre, ajoutant qu’il peut avoir trois dates différentes de production de la mangue.
Revenant sur les pertes, M Bambara estime qu’il faut que les pisteurs ou les techniciens de récolte travaillent de manière professionnel afin d’éviter de cueillir les mangues immatures.
Le représentant de la SCB, M Yéo Siaka estime que si certains se plaignent concernant la date du 8, la campagne a commencé depuis quelques heures et que ceux qui ne sont pas d’accord peuvent attendre le 15 pour commencer.
"Tous ces exportateurs, que ce soit Tropic Mango, Komanko, Olivier Bambara, Sodepe tous, on commencé aujourd’hui même et ils sont entrain de conditionner (…), on n’a pas le même financement, on pas les mêmes fournisseurs… la Côte d’Ivoire a été mit sur embargo, je précise bien, ça été pour la mouche de fruit et ça n’a jamais été pour la maturité et pour autre critère de qualité" a-t-il martelé.
La mangue est le troisième fruit exporté, après la banane et l’ananas. Elle représente en volume 80% des cultures d’exportation non traditionnelles. Sur les marchés internationaux, la Côte d’Ivoire occupe le troisième rang des pays fournisseurs de mangue, après le Brésil et le Pérou.
(AIP)
apk/ask
Ce constat a été fait mercredi, au cours d’une réunion initiée par le préfet de la région de Korhogo, Daouda Ouattara avec les exportateurs, les coopératives et les producteurs de mangues pour plancher sur les dates du 8 ou du 15 avril.
Le président de la société Coopérative Lonia de Korhogo, M Koné Moussa estime que la date du 8 avril n’a pas été acceptée par les producteurs de mangues et que cette décision a été influencée par des exportateurs qui ont des moyens.
Il précise qu’à la date du 8, les producteurs perdent trop de mangues, surtout que la majorité des mangues n’est pas encore arrivée en maturation.
Seydou Ouattara de la Société Tropic Mango est de cet avis, précisant qu’il est favorable pour le 15 avril. Pour lui, à la date du 8, la mangue n’est pas arrivée à la maturation et lorsqu’elle échappe au contrôle et arrive en Europe cela pénalise la nation ivoirienne.
Il affirme que cette date va entrainer beaucoup de pertes, car pour obtenir des mangues à maturation et bonnes pour l’exportation, il faut détruire beaucoup de mangues.
"A l’avenir il va falloir que le ministère de l’agriculture s’implique réellement" a-t-il lancé, l'invitant à demander aux agents de l’Anader de faire des prospections pour voir si les mangues sont arrivées à maturation avant de fixer la date de la campagne.
Cependant ces avis ne sont pas partagés par certains, notamment un opérateur économique exportateur de mangue, M Olivier Bambara explique que lors d’une réunion avec les autorités administratives les exportateurs et les producteurs ont décidé de la date du 8avril.
Pour lui, la floraison de la mangue ne vient pas au même moment sur un arbre, ajoutant qu’il peut avoir trois dates différentes de production de la mangue.
Revenant sur les pertes, M Bambara estime qu’il faut que les pisteurs ou les techniciens de récolte travaillent de manière professionnel afin d’éviter de cueillir les mangues immatures.
Le représentant de la SCB, M Yéo Siaka estime que si certains se plaignent concernant la date du 8, la campagne a commencé depuis quelques heures et que ceux qui ne sont pas d’accord peuvent attendre le 15 pour commencer.
"Tous ces exportateurs, que ce soit Tropic Mango, Komanko, Olivier Bambara, Sodepe tous, on commencé aujourd’hui même et ils sont entrain de conditionner (…), on n’a pas le même financement, on pas les mêmes fournisseurs… la Côte d’Ivoire a été mit sur embargo, je précise bien, ça été pour la mouche de fruit et ça n’a jamais été pour la maturité et pour autre critère de qualité" a-t-il martelé.
La mangue est le troisième fruit exporté, après la banane et l’ananas. Elle représente en volume 80% des cultures d’exportation non traditionnelles. Sur les marchés internationaux, la Côte d’Ivoire occupe le troisième rang des pays fournisseurs de mangue, après le Brésil et le Pérou.
(AIP)
apk/ask