Divo – Les 14 chefs de villages de la sous-préfecture de Hiré ont été célébrés à Gogobro, samedi, dans le cadre de la première édition de la fête des chefs initiée par le sous-préfet de Hiré, Ahui Roger, a appris mercredi l’AIP de source officielle.
Cette fête qui se déroulera annuellement dans un des villages concernés, a pour objectif de restituer aux chefs leur place et réinstaurer le respect et la considération que leur doivent les populations, précise la source.
Le parrain de la cérémonie, le maire de la commune de Hiré, Amani Hubert, s’est félicité de l’idée de cette manifestation, parce que, a-t-il fait savoir, "le respect du chef est une obligation morale et tout aussi un devoir civique pour tous".
En plus d’être dépositaires des us et coutumes, le rôle des chefs traditionnels s’est enrichi d’être les collaborateurs de l’administration puisqu’ils sont sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a poursuivi le parrain.
Amani Hubert a invité les chefs de village de Hiré à prendre conscience de ce qu’ils représentent aux yeux de l’opinion.
Dans la région du Lôh-Djiboua bien souvent les chefs de village sont contestés, humiliés et bafoués pour diverses raisons. La plupart des chefs de village ont perdu peu à peu de leur autorité notamment dans la sous-préfecture de Hiré, a-t-on constaté.
Le préfet de la région du Lôh-Djiboua et du département de Divo, Joseph Kpan Droh, a invité les contestataires et leurs commanditaires à abandonner la voie de la déstabilisation et à respecter la fonction de chef de village.
Il a indiqué que l’administration sera aux côtés des chefs, parce que nommés par elle sur proposition des villageois eux-mêmes.
Kpan Droh s’est félicité de la nouvelle loi votée par le Parlement ivoirien pour mettre les chefs au cœur du processus d’administration des citoyens en pays rural.
(AIP)
gso/akn/kp
Cette fête qui se déroulera annuellement dans un des villages concernés, a pour objectif de restituer aux chefs leur place et réinstaurer le respect et la considération que leur doivent les populations, précise la source.
Le parrain de la cérémonie, le maire de la commune de Hiré, Amani Hubert, s’est félicité de l’idée de cette manifestation, parce que, a-t-il fait savoir, "le respect du chef est une obligation morale et tout aussi un devoir civique pour tous".
En plus d’être dépositaires des us et coutumes, le rôle des chefs traditionnels s’est enrichi d’être les collaborateurs de l’administration puisqu’ils sont sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a poursuivi le parrain.
Amani Hubert a invité les chefs de village de Hiré à prendre conscience de ce qu’ils représentent aux yeux de l’opinion.
Dans la région du Lôh-Djiboua bien souvent les chefs de village sont contestés, humiliés et bafoués pour diverses raisons. La plupart des chefs de village ont perdu peu à peu de leur autorité notamment dans la sous-préfecture de Hiré, a-t-on constaté.
Le préfet de la région du Lôh-Djiboua et du département de Divo, Joseph Kpan Droh, a invité les contestataires et leurs commanditaires à abandonner la voie de la déstabilisation et à respecter la fonction de chef de village.
Il a indiqué que l’administration sera aux côtés des chefs, parce que nommés par elle sur proposition des villageois eux-mêmes.
Kpan Droh s’est félicité de la nouvelle loi votée par le Parlement ivoirien pour mettre les chefs au cœur du processus d’administration des citoyens en pays rural.
(AIP)
gso/akn/kp
