• Monsieur le Vice-président du Conseil Economique et Social ;
• Monsieur le Vice-président de l’Assemblée Nationale ;
• Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Monsieur le Ministre des Mines ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des autres membres du Gouvernement ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres du Corps diplomatique ;
• Mesdames et Messieurs les représentants des institutions multilatérales et bilatérales de développement ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
• Monsieur le Président de la Confédération Générale Des Entreprises de Côte d’Ivoire ;
• Mesdames et Messieurs les Administrateurs de la CGECI ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires et des Organisations Professionnelles ;
• Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises ;
• Chers amis des Médias ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais vous dire que c’est avec honneur et joie que je représente ce jour, S.E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République, à l’occasion de ces journées dédiées à l’entreprenariat ivoirien pour cette édition importante de la « CGECI Academy ».
Ces retrouvailles m’offrent une occasion supplémentaire de saluer et féliciter le Président Jean Kacou DIAGOU pour le travail remarquable qu’il abat à la tête de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Je voudrais également féliciter toute l’équipe qui travaille à ses côtés, pour l’important travail qu’il accomplit au quotidien.
Qu’il me soit aussi permis de saluer également toutes les organisations membres pour leur présence solidaire et distinguée.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs, le thème de l’édition 2015 de la CGECI ACADEMY : « Entrepreneur ou homme d’affaires : il faut choisir », est la manifestation de l’engagement du patronat ivoirien à offrir des solutions concrètes au Secteur Privé mais aussi à l’Etat, en vue d’accélérer l’émergence de « champions nationaux ».
Le thème de cette année, tel que vous l’avez intitulé, au-delà de l’humour auquel il renvoie, nous donne l’occasion d’une réflexion plus poussée sur une matière ardue et complexe au sujet de laquelle même les chercheurs et les milieux académiques les plus pointus n’ont pas apporté de réponse unanime. C’est dire combien est grand votre mérite d’avoir pensé à mettre un tel sujet au cœur de l’approche pédagogique de cette jeune académie, unique en son genre, que vous venez de porter sur ses fonts baptismaux.
Pour le côté humoristique, et pour utiliser un langage proche du commun des ivoiriens, ce thème pourrait se décliner : « Affairage n’est pas affaire ». Dans les temples du savoir, on aurait dit plutôt « L’habit ne fait pas le moine, mais le moine a ses habits ».
Jeunes académiciens, c’est à vous que je voudrais m’adresser : le chemin à suivre, c’est celui que vous indiquent vos parrains et devanciers qui ont eu le flair à travers cette brillante initiative de tendre la main à leurs jeunes frères et sœurs pour leur mettre le pied à l’étrier. Notre vœu le plus cher c’est que chacun d’entre vous dans ce qu’il choisira de devenir, excelle et réussisse. Notre vœu à tous, c’est que vous fassiez aussi bien que vos devanciers de l’Académie MIMOS-SIFCOM qui sur un tout autre terrain, celui du football ont connu des sommets à faire pâlir les plus grands. La preuve est désormais faite dans ce monde globalisé, que l’on peut venir d’un pays pauvre et compter parmi les meilleurs au monde.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
La question de l’émergence de jeunes entrepreneurs figure au cœur des priorités stratégiques de l’Etat de Côte d’Ivoire. En effet, pour améliorer sa compétitivité, aucune économie ne peut se passer d’un tissu économique fort pourvu d’entrepreneurs nationaux qualifiés et très professionnels. C’est pourquoi j’exhorte les chefs d’entreprises que vous êtes à montrer la voie à suivre et assurer le meilleur encadrement possible à vos enfants, à vos jeunes frères et sœurs, pour réussir dans les affaires, même si vous savez que ces jeunes entrepreneurs deviendront demain sans doute des concurrents redoutables pour vous même.
C’est une immense œuvre que vous engagez, mais je voudrais vous exhorter à aller plus loin encore, et à apporter aux entrepreneurs intéressés, un encadrement qui leur permette de mener à bien et de pérenniser les projets que vous aurez contribués à mettre en œuvre. Pour l’accomplissement de cette œuvre, vous pouvez compter sur l’appui du Gouvernement, qui sous la haute autorité du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA ne ménage aucun effort pour offrir aux opérateurs économiques nationaux et étrangers, un environnement des affaires, sain, équitable, transparent, pour fructifier leurs activités.
L’émergence d’un entreprenariat national fort qui prendra toute sa place dans les chaines de mise en valeur de nos énormes ressources naturelles est pour nous en tant que Gouvernement plus qu’un objectif stratégique. C’est un impératif qu’il nous faut relever si nous voulons accéder au statut de pays émergent comme nous l’appelons de tous nos vœux. C’est de cette classe entrepreneuriale que se formera la classe moyenne de demain. C’est elle qui sera le fer de lance et au cœur de notre action pour la transformation de nos matières premières, pour la création d’emplois décents et pour l’accroissement du niveau général de revenus dans notre société.
C’est pourquoi, le Gouvernement s’est attelé depuis quelques années à un dialogue constructif avec le secteur privé pour qu’ensemble nous puissions lever tous les obstacles qui peuvent encore exister çà et là dans nos systèmes et notre bureaucratie. Dans ce souci d’améliorer constamment le climat des affaires, le Gouvernement s’attèle aussi à impulser la réalisation des infrastructures nécessaires, à la fois de mobilité et de production pour assurer une plus grande compétitivité à nos entreprises au plan international. Aujourd’hui enfin, dans une concertation très profonde et très féconde avec l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers, des solutions ciblées à l’épineux problème du financement de nos PME et surtout de nos START UPS sont en train d’être expérimentés.
En effet, dans le cadre de son programme d’appui au développement du secteur privé conclu avec l’Etat de Côte d’Ivoire, la Société Financière Internationale du Groupe Banque Mondiale a entrepris de financer les PME à travers des partenariats de partage des risques avec les banques de la place, 80 millions de dollars pour la SIB et la BICICI (environ 45 milliards CFA), 4 millions de dollars pour la BOA (environ 2,2 milliards CFA) et 50 millions de dollars (environ 28 milliards CFA) aux filiales de la BCP du Maroc dont Atlantique Banque, soit au total plus de 75 milliards de francs CFA qui à travers donc la SFI, le gouvernement met à la disposition des PME-PMI ivoiriens. Je pense que ça vaut qu’à même la peine de signaler.
Le Gouvernement s’efforce en effet de créer un cadre propice à l’éclosion et à l’épanouissement des entreprises et des entrepreneurs, conscient qu’il est, du rôle moteur des entreprises, notamment innovantes, dans la croissance économique. Pour créer ce cadre, le Gouvernement a initié depuis 2011 d’importantes réformes structurelles et sectorielles, tendant à stabiliser le cadre macroéconomique et à améliorer la compétitivité des principaux secteurs.
En effet, vous le savez, l’accélération et l’intensification de la mise en œuvre des réformes structurelles et sectorielles ont valu à notre pays de se classer parmi le TOP 10 des réformateurs pas en Afrique mais dans le monde deux années de suite, de satisfaire aux conditions requises aussi dans le programme américain du Millenium Challenge Corporation (MCC), et de respecter les critères de bonne gouvernance dans le cadre de l’Open Governement Partnership (OGP) avec le Royaume-Uni.
Dans le cadre du MCC, les efforts du Gouvernement ont été récompensés dès Décembre 2014 avec l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme Threshold c’est le signe de la confiance que le Gouvernement des États-Unis a dans les énormes progrès qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire depuis 2011. Cette étape permettra de focaliser nos réformes avec l’appui du MCC sur des domaines porteurs pour la gouvernance et la transformation structurelle de notre économie.
Je voudrais aussi noter que notre pays a également maintenu son statut de Pays Conforme à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE). La Côte d’Ivoire vient d’ailleurs de recevoir, le 4 décembre 2014 à Londres, le Prix du pays ayant montré le plus d’amélioration en termes d’attractivité pour les investisseurs miniers décerné par le Forum « Mines and Money ». Trois autres pays étaient présélectionnés au niveau mondial pour ce prix, à savoir : la Finlande, le Pérou et la Serbie.
Au plan macroéconomique, notre pays a renoué depuis 2012 avec une dynamique de croissance économique robuste, soutenue et inclusive. La croissance économique est en moyenne de 9% sur les trois dernières années ; taux parmi les plus élevés au monde.
La croissance économique est stimulée par la relance des investissements tant nationaux qu’étrangers. Le taux d’investissement a été de 13,7% du PIB en 2012 a atteint 16,5% en 2013 et nous pensons que nous devrions pouvons atteindre 23,5% en 2015 après avoir atteint 20% en 2014.
Je voudrais qu’à même noter qu’en 2013, 62 % des investissements effectués dans le pays relevaient du secteur privé. L’objectif est d’atteindre un taux de 65 % en 2015, voire 70 % en 2020. J’ai foi en la capacité du secteur privé national à relever ce défi, avec la contribution appréciable de la CGECI, à travers notamment l’encadrement apporté à nos jeunes entrepreneurs.
L’investissement reste donc un moteur important de performance économique dans un contexte d’inflation maitrisée, en complément de la consommation et des exportations. Le Gouvernement pour sa part est activement au travail pour sans cesse, améliorer les conditions nécessaires au maintien d’un secteur privé fort et dynamique, avec l’éclosion de jeunes entrepreneurs de métier dont les champions nationaux dont on parle.
Ainsi en matière de gouvernance, la priorité du gouvernement est d’établir un système judiciaire performant et fiable, avec notamment la cour d’arbitrage, les tribunaux de commerce aujourd’hui fonctionnels et le principe de la collégialité des juges en matière de litiges commerciaux.
La mise en place aussi de plusieurs autres réformes majeures répond au même souci d’améliorer significativement l’environnement des affaires. Il s’agit, entre autres, vous le savez :
• du Code des investissements et des codes sectoriels (Mines, artisanat, pétrolier, etc.) ;
• de la création du Guichet Unique de Formalités des Entreprises (GUFE) du CEPICI qui permet de créer une entreprise en 24 heures (au lieu de 10 jours, initialement), de délivrer des agréments à l’investissement en 21 jours et de faciliter l’octroi de terrains industriels ;
• de la création du Guichet Unique du Commerce Extérieur pour la simplification des formalités et la réduction des coûts liés aux importations et aux exportations ;
Ce train de réformes, nous l’espérons, consolidera les acquis tangibles au niveau de l’environnement des affaires, propice à la création d’entreprises.
Je voudrais, pour conclure mon propos, exhorter, les organisateurs, à persévérer dans cette œuvre de grande portée que vous avez commencée, pour l’institutionnaliser au grand bonheur de l’économie ivoirienne.
Aux futurs entrepreneurs, je recommanderais d’avoir la passion d’entreprendre en affaires, parce-que vous avez avec cette manifestation, les meilleurs encadreurs qui soient.
En vous réitérant mes sincères félicitations et encouragements, je voudrais au nom du Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, déclarer ouverte la troisième édition de la CGECI ACADEMY 2015.
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Monsieur le Vice-président de l’Assemblée Nationale ;
• Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Monsieur le Ministre des Mines ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des autres membres du Gouvernement ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres du Corps diplomatique ;
• Mesdames et Messieurs les représentants des institutions multilatérales et bilatérales de développement ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
• Monsieur le Président de la Confédération Générale Des Entreprises de Côte d’Ivoire ;
• Mesdames et Messieurs les Administrateurs de la CGECI ;
• Mesdames et Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires et des Organisations Professionnelles ;
• Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises ;
• Chers amis des Médias ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais vous dire que c’est avec honneur et joie que je représente ce jour, S.E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République, à l’occasion de ces journées dédiées à l’entreprenariat ivoirien pour cette édition importante de la « CGECI Academy ».
Ces retrouvailles m’offrent une occasion supplémentaire de saluer et féliciter le Président Jean Kacou DIAGOU pour le travail remarquable qu’il abat à la tête de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Je voudrais également féliciter toute l’équipe qui travaille à ses côtés, pour l’important travail qu’il accomplit au quotidien.
Qu’il me soit aussi permis de saluer également toutes les organisations membres pour leur présence solidaire et distinguée.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs, le thème de l’édition 2015 de la CGECI ACADEMY : « Entrepreneur ou homme d’affaires : il faut choisir », est la manifestation de l’engagement du patronat ivoirien à offrir des solutions concrètes au Secteur Privé mais aussi à l’Etat, en vue d’accélérer l’émergence de « champions nationaux ».
Le thème de cette année, tel que vous l’avez intitulé, au-delà de l’humour auquel il renvoie, nous donne l’occasion d’une réflexion plus poussée sur une matière ardue et complexe au sujet de laquelle même les chercheurs et les milieux académiques les plus pointus n’ont pas apporté de réponse unanime. C’est dire combien est grand votre mérite d’avoir pensé à mettre un tel sujet au cœur de l’approche pédagogique de cette jeune académie, unique en son genre, que vous venez de porter sur ses fonts baptismaux.
Pour le côté humoristique, et pour utiliser un langage proche du commun des ivoiriens, ce thème pourrait se décliner : « Affairage n’est pas affaire ». Dans les temples du savoir, on aurait dit plutôt « L’habit ne fait pas le moine, mais le moine a ses habits ».
Jeunes académiciens, c’est à vous que je voudrais m’adresser : le chemin à suivre, c’est celui que vous indiquent vos parrains et devanciers qui ont eu le flair à travers cette brillante initiative de tendre la main à leurs jeunes frères et sœurs pour leur mettre le pied à l’étrier. Notre vœu le plus cher c’est que chacun d’entre vous dans ce qu’il choisira de devenir, excelle et réussisse. Notre vœu à tous, c’est que vous fassiez aussi bien que vos devanciers de l’Académie MIMOS-SIFCOM qui sur un tout autre terrain, celui du football ont connu des sommets à faire pâlir les plus grands. La preuve est désormais faite dans ce monde globalisé, que l’on peut venir d’un pays pauvre et compter parmi les meilleurs au monde.
• Excellences Mesdames et Messieurs,
La question de l’émergence de jeunes entrepreneurs figure au cœur des priorités stratégiques de l’Etat de Côte d’Ivoire. En effet, pour améliorer sa compétitivité, aucune économie ne peut se passer d’un tissu économique fort pourvu d’entrepreneurs nationaux qualifiés et très professionnels. C’est pourquoi j’exhorte les chefs d’entreprises que vous êtes à montrer la voie à suivre et assurer le meilleur encadrement possible à vos enfants, à vos jeunes frères et sœurs, pour réussir dans les affaires, même si vous savez que ces jeunes entrepreneurs deviendront demain sans doute des concurrents redoutables pour vous même.
C’est une immense œuvre que vous engagez, mais je voudrais vous exhorter à aller plus loin encore, et à apporter aux entrepreneurs intéressés, un encadrement qui leur permette de mener à bien et de pérenniser les projets que vous aurez contribués à mettre en œuvre. Pour l’accomplissement de cette œuvre, vous pouvez compter sur l’appui du Gouvernement, qui sous la haute autorité du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA ne ménage aucun effort pour offrir aux opérateurs économiques nationaux et étrangers, un environnement des affaires, sain, équitable, transparent, pour fructifier leurs activités.
L’émergence d’un entreprenariat national fort qui prendra toute sa place dans les chaines de mise en valeur de nos énormes ressources naturelles est pour nous en tant que Gouvernement plus qu’un objectif stratégique. C’est un impératif qu’il nous faut relever si nous voulons accéder au statut de pays émergent comme nous l’appelons de tous nos vœux. C’est de cette classe entrepreneuriale que se formera la classe moyenne de demain. C’est elle qui sera le fer de lance et au cœur de notre action pour la transformation de nos matières premières, pour la création d’emplois décents et pour l’accroissement du niveau général de revenus dans notre société.
C’est pourquoi, le Gouvernement s’est attelé depuis quelques années à un dialogue constructif avec le secteur privé pour qu’ensemble nous puissions lever tous les obstacles qui peuvent encore exister çà et là dans nos systèmes et notre bureaucratie. Dans ce souci d’améliorer constamment le climat des affaires, le Gouvernement s’attèle aussi à impulser la réalisation des infrastructures nécessaires, à la fois de mobilité et de production pour assurer une plus grande compétitivité à nos entreprises au plan international. Aujourd’hui enfin, dans une concertation très profonde et très féconde avec l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers, des solutions ciblées à l’épineux problème du financement de nos PME et surtout de nos START UPS sont en train d’être expérimentés.
En effet, dans le cadre de son programme d’appui au développement du secteur privé conclu avec l’Etat de Côte d’Ivoire, la Société Financière Internationale du Groupe Banque Mondiale a entrepris de financer les PME à travers des partenariats de partage des risques avec les banques de la place, 80 millions de dollars pour la SIB et la BICICI (environ 45 milliards CFA), 4 millions de dollars pour la BOA (environ 2,2 milliards CFA) et 50 millions de dollars (environ 28 milliards CFA) aux filiales de la BCP du Maroc dont Atlantique Banque, soit au total plus de 75 milliards de francs CFA qui à travers donc la SFI, le gouvernement met à la disposition des PME-PMI ivoiriens. Je pense que ça vaut qu’à même la peine de signaler.
Le Gouvernement s’efforce en effet de créer un cadre propice à l’éclosion et à l’épanouissement des entreprises et des entrepreneurs, conscient qu’il est, du rôle moteur des entreprises, notamment innovantes, dans la croissance économique. Pour créer ce cadre, le Gouvernement a initié depuis 2011 d’importantes réformes structurelles et sectorielles, tendant à stabiliser le cadre macroéconomique et à améliorer la compétitivité des principaux secteurs.
En effet, vous le savez, l’accélération et l’intensification de la mise en œuvre des réformes structurelles et sectorielles ont valu à notre pays de se classer parmi le TOP 10 des réformateurs pas en Afrique mais dans le monde deux années de suite, de satisfaire aux conditions requises aussi dans le programme américain du Millenium Challenge Corporation (MCC), et de respecter les critères de bonne gouvernance dans le cadre de l’Open Governement Partnership (OGP) avec le Royaume-Uni.
Dans le cadre du MCC, les efforts du Gouvernement ont été récompensés dès Décembre 2014 avec l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme Threshold c’est le signe de la confiance que le Gouvernement des États-Unis a dans les énormes progrès qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire depuis 2011. Cette étape permettra de focaliser nos réformes avec l’appui du MCC sur des domaines porteurs pour la gouvernance et la transformation structurelle de notre économie.
Je voudrais aussi noter que notre pays a également maintenu son statut de Pays Conforme à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE). La Côte d’Ivoire vient d’ailleurs de recevoir, le 4 décembre 2014 à Londres, le Prix du pays ayant montré le plus d’amélioration en termes d’attractivité pour les investisseurs miniers décerné par le Forum « Mines and Money ». Trois autres pays étaient présélectionnés au niveau mondial pour ce prix, à savoir : la Finlande, le Pérou et la Serbie.
Au plan macroéconomique, notre pays a renoué depuis 2012 avec une dynamique de croissance économique robuste, soutenue et inclusive. La croissance économique est en moyenne de 9% sur les trois dernières années ; taux parmi les plus élevés au monde.
La croissance économique est stimulée par la relance des investissements tant nationaux qu’étrangers. Le taux d’investissement a été de 13,7% du PIB en 2012 a atteint 16,5% en 2013 et nous pensons que nous devrions pouvons atteindre 23,5% en 2015 après avoir atteint 20% en 2014.
Je voudrais qu’à même noter qu’en 2013, 62 % des investissements effectués dans le pays relevaient du secteur privé. L’objectif est d’atteindre un taux de 65 % en 2015, voire 70 % en 2020. J’ai foi en la capacité du secteur privé national à relever ce défi, avec la contribution appréciable de la CGECI, à travers notamment l’encadrement apporté à nos jeunes entrepreneurs.
L’investissement reste donc un moteur important de performance économique dans un contexte d’inflation maitrisée, en complément de la consommation et des exportations. Le Gouvernement pour sa part est activement au travail pour sans cesse, améliorer les conditions nécessaires au maintien d’un secteur privé fort et dynamique, avec l’éclosion de jeunes entrepreneurs de métier dont les champions nationaux dont on parle.
Ainsi en matière de gouvernance, la priorité du gouvernement est d’établir un système judiciaire performant et fiable, avec notamment la cour d’arbitrage, les tribunaux de commerce aujourd’hui fonctionnels et le principe de la collégialité des juges en matière de litiges commerciaux.
La mise en place aussi de plusieurs autres réformes majeures répond au même souci d’améliorer significativement l’environnement des affaires. Il s’agit, entre autres, vous le savez :
• du Code des investissements et des codes sectoriels (Mines, artisanat, pétrolier, etc.) ;
• de la création du Guichet Unique de Formalités des Entreprises (GUFE) du CEPICI qui permet de créer une entreprise en 24 heures (au lieu de 10 jours, initialement), de délivrer des agréments à l’investissement en 21 jours et de faciliter l’octroi de terrains industriels ;
• de la création du Guichet Unique du Commerce Extérieur pour la simplification des formalités et la réduction des coûts liés aux importations et aux exportations ;
Ce train de réformes, nous l’espérons, consolidera les acquis tangibles au niveau de l’environnement des affaires, propice à la création d’entreprises.
Je voudrais, pour conclure mon propos, exhorter, les organisateurs, à persévérer dans cette œuvre de grande portée que vous avez commencée, pour l’institutionnaliser au grand bonheur de l’économie ivoirienne.
Aux futurs entrepreneurs, je recommanderais d’avoir la passion d’entreprendre en affaires, parce-que vous avez avec cette manifestation, les meilleurs encadreurs qui soient.
En vous réitérant mes sincères félicitations et encouragements, je voudrais au nom du Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, déclarer ouverte la troisième édition de la CGECI ACADEMY 2015.
Je vous remercie de votre aimable attention.