Bondoukou - La mutuelle Kan-Bom de Pinda-Boroko (Bondoukou) a sensibilisé, jeudi, les élèves, les parents d’élèves et la communauté éducative de sa localité sur les grossesses en milieu scolaire, a constaté l’AIP.
Le collège de Pinda-Boroko enregistre cette année, 15 cas de grossesses précoces, a indiqué le président de la mutuelle Kan-Bom, Kossonou Kobenan Honoré.
Il a souligné que cette action vise à freiner ce phénomène dans cet établissement et partant dans toute la direction régionale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de Bondoukou qui connaît chaque année un taux élevé de grossesses.
M. Kossounou a affirmé la détermination de la mutuelle Kan-Bom, signifiant en langue locale "soyons unis pour le développement", de tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau qui constitue un frein à la réussite des jeunes filles et au développement de la région du Gontougo (nord-est).
La juge à la section de tribunal de Bondoukou, Mme Koudou Gallo Blandine, lors d'une conférence qu’elle a animée, a souligné que ce phénomène a de graves conséquences sur les jeunes filles et les auteurs des grossesses, appelant les différents acteurs à conjuguer leurs efforts pour combattre efficacement le phénomène.
Elle a invité les jeunes filles à se consacrer à leurs études, en évitant toute activité sexuelle au risque d’hypothéquer leur avenir. Mme Koudou a exhorté les parents à maintenir leurs enfants, notamment les filles, à l’école, à les soutenir et communiquer avec elles sur la sexualité.
La magistrate a demandé aux responsables du Collège moderne de Pinda-Boroko de mettre en place un comité de vigilance afin de suivre les jeunes filles et d’organiser des séances de sensibilisation sur la sexualité.
Le secrétaire général 2 de la préfecture de Bondoukou, Kamena Etienne Kré, a adressé ses remerciements à la mutuelle pour cette initiative, réaffirmant la volonté du corps préfectoral de la soutenir pour lutter contre ce fléau.
Il a attiré l’attention des parents d’élèves sur leur responsabilité à assurer à leurs progénitures un encadrement adéquat pour leur éviter de contracter des grossesses précoces pouvant écourter leurs études.
L’administrateur civil a souligné que le salut des filles se trouve à l’école, les exhortant à privilégier leurs études, en évitant tout rapport sexuel pour un avenir radieux, afin de contribuer au développement de la Côte d’Ivoire.
La mise en place d’un comité de suivi des jeunes filles a mis fin à cette activité.
Créée en août 1996, la mutuelle Kan-Bom de Pinda-Boroko œuvre pour le développement socioéconomique de sa localité. Elle a mené plusieurs actions dont la construction de trois bâtiments scolaires et d’un bureau, la remise de tables-bancs au Collège moderne ainsi que la participation à la réhabilitation de l’Eglise.
(AIP)
ns/cmas
Le collège de Pinda-Boroko enregistre cette année, 15 cas de grossesses précoces, a indiqué le président de la mutuelle Kan-Bom, Kossonou Kobenan Honoré.
Il a souligné que cette action vise à freiner ce phénomène dans cet établissement et partant dans toute la direction régionale de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de Bondoukou qui connaît chaque année un taux élevé de grossesses.
M. Kossounou a affirmé la détermination de la mutuelle Kan-Bom, signifiant en langue locale "soyons unis pour le développement", de tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau qui constitue un frein à la réussite des jeunes filles et au développement de la région du Gontougo (nord-est).
La juge à la section de tribunal de Bondoukou, Mme Koudou Gallo Blandine, lors d'une conférence qu’elle a animée, a souligné que ce phénomène a de graves conséquences sur les jeunes filles et les auteurs des grossesses, appelant les différents acteurs à conjuguer leurs efforts pour combattre efficacement le phénomène.
Elle a invité les jeunes filles à se consacrer à leurs études, en évitant toute activité sexuelle au risque d’hypothéquer leur avenir. Mme Koudou a exhorté les parents à maintenir leurs enfants, notamment les filles, à l’école, à les soutenir et communiquer avec elles sur la sexualité.
La magistrate a demandé aux responsables du Collège moderne de Pinda-Boroko de mettre en place un comité de vigilance afin de suivre les jeunes filles et d’organiser des séances de sensibilisation sur la sexualité.
Le secrétaire général 2 de la préfecture de Bondoukou, Kamena Etienne Kré, a adressé ses remerciements à la mutuelle pour cette initiative, réaffirmant la volonté du corps préfectoral de la soutenir pour lutter contre ce fléau.
Il a attiré l’attention des parents d’élèves sur leur responsabilité à assurer à leurs progénitures un encadrement adéquat pour leur éviter de contracter des grossesses précoces pouvant écourter leurs études.
L’administrateur civil a souligné que le salut des filles se trouve à l’école, les exhortant à privilégier leurs études, en évitant tout rapport sexuel pour un avenir radieux, afin de contribuer au développement de la Côte d’Ivoire.
La mise en place d’un comité de suivi des jeunes filles a mis fin à cette activité.
Créée en août 1996, la mutuelle Kan-Bom de Pinda-Boroko œuvre pour le développement socioéconomique de sa localité. Elle a mené plusieurs actions dont la construction de trois bâtiments scolaires et d’un bureau, la remise de tables-bancs au Collège moderne ainsi que la participation à la réhabilitation de l’Eglise.
(AIP)
ns/cmas