La célébration de la fête du travail a été une occasion pour le préfet du département d’Abengourou, Fadi Ouattara, d’appeler les enseignants à plus de responsabilité.
«Je regrette que les enseignants du secondaire aient entrepris depuis quelques semaines une grève qui naturellement perturbe l’éducation de nos enfants (…) Ils revendiquent leur droit, mais nous avons aussi des droits qu’ils doivent protéger», a martelé Fadi Ouattara, préfet du département d’Abengourou, lors de la célébration de la fête du travail, le vendredi 1er mai dernier. Il a poursuivi ces récriminations : « Nous ne comprenons pas que des enseignants qui veulent se mettre en grève, se mettent devant les établissements pour chasser nos enfants, pour empêcher les autres fonctionnaires qui ne veulent pas suivre leur mot d’ordre de grève. Celui qui ne veut pas travailler, qu’il reste chez lui ». Contrairement aux enseignants du secondaire qui ont été interpellés, le préfet a plutôt remercié et félicité ceux du primaire qui, malgré toutes les pressions subies, n’ont pas accepté de participer à la grève. Au-delà de cette adresse aux enseignants, le préfet a rappelé à la population que les procédures normales des audiences foraines continuent au tribunal. Il a donc engagé les requérants à s’y rendre pour bénéficier d’un jugement supplétif qui sera établi par Mme la présidente du tribunal et ses collaborateurs. S’agissant de la Couverture maladie universelle, le préfet a indiqué que la souscription est entièrement gratuite. Il a invité exhorté la population à se rendre à la Mugefci afin de se faire enrôler.
Niamey Dorgeles, correspondant régional
«Je regrette que les enseignants du secondaire aient entrepris depuis quelques semaines une grève qui naturellement perturbe l’éducation de nos enfants (…) Ils revendiquent leur droit, mais nous avons aussi des droits qu’ils doivent protéger», a martelé Fadi Ouattara, préfet du département d’Abengourou, lors de la célébration de la fête du travail, le vendredi 1er mai dernier. Il a poursuivi ces récriminations : « Nous ne comprenons pas que des enseignants qui veulent se mettre en grève, se mettent devant les établissements pour chasser nos enfants, pour empêcher les autres fonctionnaires qui ne veulent pas suivre leur mot d’ordre de grève. Celui qui ne veut pas travailler, qu’il reste chez lui ». Contrairement aux enseignants du secondaire qui ont été interpellés, le préfet a plutôt remercié et félicité ceux du primaire qui, malgré toutes les pressions subies, n’ont pas accepté de participer à la grève. Au-delà de cette adresse aux enseignants, le préfet a rappelé à la population que les procédures normales des audiences foraines continuent au tribunal. Il a donc engagé les requérants à s’y rendre pour bénéficier d’un jugement supplétif qui sera établi par Mme la présidente du tribunal et ses collaborateurs. S’agissant de la Couverture maladie universelle, le préfet a indiqué que la souscription est entièrement gratuite. Il a invité exhorté la population à se rendre à la Mugefci afin de se faire enrôler.
Niamey Dorgeles, correspondant régional