Odienné - Le Département de Gbéléban, créé par décret n° 2012-611 du 04 juillet 2012, a une superficie d’environ 2196 km2, pour une population estimée à 18 181 habitants soit 51% d’hommes et 49% de femmes, selon le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014). Il est distant d’Odienné de 70 km selon les informations reçues auprès de la préfecture.
Toutes les écoles du Département sont des structures à base trois (3) à l’exception des chefs-lieux de Sous-préfecture qui ont des écoles de six classes. Les effectifs sont pléthoriques (environ 60 élèves par classe).
Le déficit de logements pour les enseignants, de bureau pour les directeurs, ainsi que la réhabilitation des cantines scolaires font partie des priorités de ce secteur.
Il n’existe pas d’établissement d’enseignement secondaire dans tout le Département de Gbéléban, les enfants ayant réussi à l’examen du CEPE et de l’entrée en sixième sont obligés de partir à Odienné, pour poursuivre le cycle secondaire.
Le Département compte deux Centres de Santé Communautaire (CSU) à Gbéléban et Seydougou, et un dispensaire (Samango); deux ambulances à Gbéléban; une ambulance à Seydougou. Dans ces structures sanitaires, deux médecins-chef (Gbéléban et Seydougou), des infirmiers d’état et des sages-femmes veillent à la santé des populations.
Un hôpital général est souhaité au chef-lieu de Département par les populations pour améliorer la qualité des soins et renforcer le plateau technique du département.
La population du département, dans sa presque totalité, est de religion musulmane. Chaque village a sa mosquée et son imam. Néanmoins, quelques vieilles pratiques animistes subsistent dans quelques confréries et familles.
Le « Kabila ou kabla » est un système de parenté qui réunit autour du chef de famille, les frères et les épouses de ceux-ci ainsi que tous les enfants nés des diverses unions à l’intérieur du groupe, les enfants adoptés et, dans certains cas, les étrangers protégés par la famille. Cette entité large, constitue de plus une unité d’exploitation agricole et budgétaire, le chef de famille ou de kabla ayant, outre l’autorité paternelle, la gestion de tous les biens de la communauté.
La chefferie traditionnelle est réservée exclusivement à certaines familles dans chaque village. Le mode de succession est un système hybride combinant à la fois la gérontocratie et la génération en termes de lignée.
Le Département de Gbéléban est bordé à l’Ouest et au Sud, par la République de Guinée dont il est séparé par le fleuve Gbahanla, à l’Est par les Sous-préfectures d’Odienné (dont il dépendait avant son érection en département) et de la Sous-préfecture de Kimbirila-sud et enfin au nord par le Département de Minignan.
Le relief se caractérise par un plan horizontal fait de plaines et de plateaux (350 à 600 mètres d’altitude) avec de brèves chaînes de collines ou de dômes rocheux (813 à 848). Le climat est de type soudanien caractérisé par une saison sèche de six mois (novembre à mars) et une saison pluvieuse de six mois (avril à octobre).
La végétation est de deux types : La savane herbeuse (claire) et la savane arbustive, il s’agit ici de la grande savane boisée, aux herbes très hautes avec de grands arbres donnant de loin l’aspect de forêt.
La pluviométrie
La hauteur moyenne des précipitations annuelles est de 1600 mm. L’insolation annuelle dure de 2300 à 2400 heures. Ce qui provoque au point de vue pédologique, des sols de qualité médiocre.
L’hydrographie
Le réseau hydrographique est assez dense et appartient aux bassins des fleuves Sassandra et Niger. Il est orienté sud-nord et se caractérise par des crues en Août, Septembre et Octobre suivis d’un tarissement rapide en Novembre et Décembre. Les cours d’eau à régime permanent sont le Baoulé, le Férédougouba et le Gbahanla.
Organisation administrative
Le Département de Gbéléban est composé de trois circonscriptions administratives qui sont : la Sous-préfecture de Gbéléban, créée par décret n° 74-499 du 03 octobre 1974, fut mise au restreint de 1981 à 1983 et l’intérim assuré par le Sous-préfet de Seydougou. Ensuite de 1983 à 1997, elle fut définitivement fermée pour être ré ouverte par le décret n° 97-421 du 23 juillet 1997.
Le ressort territorial de la Sous-préfecture de Gbéléban est constitué des villages de Gbéléban et de Gbahanla du canton Kabadougou.
La Sous-préfecture de Samango, créée par décret n° 74-499 du 03 octobre 1974, portant remaniement territorial dans les Départements d’Odienné et de Ferkessédougou, par scission de celle d’Odienné. Ouverte le 19 Août 1975, le ressort territorial de Samango est constitué des villages de Dabadougou-mafélé, Iradougou, Samango, Gouarini, Sandjougouna, Farala, Bogodougou, Blamandougou, Mahandouni, Mégbélé et Séllé du canton Bodjôgô ; Tougousso, Gbelela et Siensoni du canton Massala.
Le chef-lieu Samango est distant de 104 km de Gbéléban, chef-lieu du Département.
La Sous-préfecture de Seydougou a été créée par décret n°74-499 du 03 octobre 1974, portant remaniement territorial dans les Départements d’Odienné et de Ferkessédougou. Elle est fonctionnelle depuis le 11 mars 1975.
De quatorze à sa création, la Sous-préfecture compte aujourd’hui sept villages que sont : Seydougou, Badiouala (01 km), Balala (06 km), Gbessasso (12 km), Kabala (07 km), Kohouena (01 km) et Sandjougouna (17 km).
Le chef-lieu Seydougou est distant de 20 km de Gbéléban.
C’est le lieu de noter que la ville de Seydougou a été érigée en chef-lieu de commune du même nom par décret n° 95-941 du 13 décembre 1995.
C’est d’ailleurs la seule commune du Département. Gbéléban ne disposant pas de commune pour l’instant.
Le secteur public et parapublic est presque inexistant dans le Département. Seulement un poste de douane à Gbéléban, une Direction Départementale de l’Agriculture à Gbéléban, un représentant de l’ANADER à Seydougou, une mairie à Seydougou, les écoles primaires du Département et l’Administration Préfectorale forme l’ossature de ce secteur.
Les directions Départementales structures techniques de l’administration déconcentrée brillent par leur absence. Il est donc fait référence aux directions régionales à Odienné pour toute assistance technique.
Vie politique dominée par le RDR
Le parti politique dominant dans le Département est le Rassemblement Des Républicains (RDR). Lors des dernières élections présidentielles, ce parti a obtenu plus de 90% des voix pendant les deux phases du scrutin.
De même, les candidats de ce parti aux dernières élections Législatives, Municipales et Régionales ont obtenu espectivement : 71,78%, 97,70%, et 96,83% des suffrages exprimés.
Les autres partis politiques, bien que représentés, sont marginaux.
Une économie basée sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et le commerce
La vie économique du Département se fonde essentiellement sur l’agriculture, la pêche, l’élevage et le commerce.
L’anacarde
La principale culture de rente est l’anacarde. Sa production connaît un regain d’intérêt au regard du nombre croissant de création de nouvelles plantations (3 à 5ha /producteurs). De nombreux planteurs ne bénéficient pas de l’encadrement des services techniques de la Direction Départementale de l’Agriculture à cause des difficultés de locomotion de ladite direction.
Les principales difficultés rencontrées par les producteurs ont trait à la baisse des rendements, les difficultés d’approvisionnement en produits phytosanitaires, les problèmes de commercialisation, le vieillissement du verger, la rareté de la main-d’œuvre et les ravages des feux de brousse.
Cette nouvelle culture présente de grosses potentialités et les perspectives d’un développement rapide restent prometteuses.
Le coton
Abandonnée à cause des différentes crises politiques, la culture du coton, malgré l’avancée de l’anacarde, connaît une remontée auprès des producteurs. Le nombre d’exploitants et les superficies cultivées n’ont cessé de croître.
A côté des cultures industrielles, il faut relever le développement appréciable des cultures vivrières et maraichères.
Le riz pluvial
Cultivé sur les plateaux, en bas-fond, ce riz, de façon générale est très peu cultivé malgré l’existence de possibilités réelles de développement. Les difficultés de cette culture résident dans l’archaïsme des moyens techniques culturaux et le faible intérêt des autochtones pour cette denrée.
Le mais
C’est la céréale la plus répandue car plus facile à cultiver, les semences sont de plus en plus sélectionnées et les rendements meilleurs.
L’igname
L’igname fait partie des aliments de base des populations. Plusieurs variétés traditionnelles sont sélectionnées. Les superficies varient selon les villages et la production essentiellement destinée à la consommation prend de plus en plus la route des marchés et autres circuits de commercialisation.
Les cultures maraichères
La tomate, le choux, la laitue et le piment sont produits dans les bas-fonds ou en aval de certains aménagements hydro-agricoles (retenues d’eau). Cependant, la production reste saisonnière, du fait de la longue saison sèche (6 mois) et la vétusté des aménagements hydro-agricoles.
La pêche
Le Département de Gbéléban produit en moyenne 100 tonnes de poissons par an, grâce à la pêche sur le fleuve Gbahanla, un affluent du fleuve Niger. Il est de fait la première zone de production de ressources halieutique du District du Denguélé.
L’élevage
L’élevage des bovins est le plus important, il est le fait d’éleveurs sédentaires et de transhumants en majorité originaires de la Guinée. Certains sont des résidents et cultivent quelques parcelles pendant sa saison des pluies, profitant de la fumure organique. En saison sèche, ils pratiquent la transhumance interne, à la recherche de fourrages et d’eau pour l’alimentation animale. Un seul éleveur est souvent propriétaire de deux, trois voire quatre troupeaux.
Les ovins
L’élevage villageois représente l’essentiel de la production ovine du Département. Les animaux sont en liberté, sans surveillance.
L’aviculture
L’aviculture moderne ou industrielle est inexistante localement, et ne se pratique en général que dans des fermes proches de la ville d’Odienné. On dénombre une seule ferme à Badioula, dans la Sous-préfecture de Seydougou.
Gbéléban, ville originaire de la mère du Président de la République, Alassane Ouattara, est en chantier depuis l'annonce de la visite du chef de l'Etat. Au moins 6 km de bitume sont en cours de réalisation.
ss/cmas
Toutes les écoles du Département sont des structures à base trois (3) à l’exception des chefs-lieux de Sous-préfecture qui ont des écoles de six classes. Les effectifs sont pléthoriques (environ 60 élèves par classe).
Le déficit de logements pour les enseignants, de bureau pour les directeurs, ainsi que la réhabilitation des cantines scolaires font partie des priorités de ce secteur.
Il n’existe pas d’établissement d’enseignement secondaire dans tout le Département de Gbéléban, les enfants ayant réussi à l’examen du CEPE et de l’entrée en sixième sont obligés de partir à Odienné, pour poursuivre le cycle secondaire.
Le Département compte deux Centres de Santé Communautaire (CSU) à Gbéléban et Seydougou, et un dispensaire (Samango); deux ambulances à Gbéléban; une ambulance à Seydougou. Dans ces structures sanitaires, deux médecins-chef (Gbéléban et Seydougou), des infirmiers d’état et des sages-femmes veillent à la santé des populations.
Un hôpital général est souhaité au chef-lieu de Département par les populations pour améliorer la qualité des soins et renforcer le plateau technique du département.
La population du département, dans sa presque totalité, est de religion musulmane. Chaque village a sa mosquée et son imam. Néanmoins, quelques vieilles pratiques animistes subsistent dans quelques confréries et familles.
Le « Kabila ou kabla » est un système de parenté qui réunit autour du chef de famille, les frères et les épouses de ceux-ci ainsi que tous les enfants nés des diverses unions à l’intérieur du groupe, les enfants adoptés et, dans certains cas, les étrangers protégés par la famille. Cette entité large, constitue de plus une unité d’exploitation agricole et budgétaire, le chef de famille ou de kabla ayant, outre l’autorité paternelle, la gestion de tous les biens de la communauté.
La chefferie traditionnelle est réservée exclusivement à certaines familles dans chaque village. Le mode de succession est un système hybride combinant à la fois la gérontocratie et la génération en termes de lignée.
Le Département de Gbéléban est bordé à l’Ouest et au Sud, par la République de Guinée dont il est séparé par le fleuve Gbahanla, à l’Est par les Sous-préfectures d’Odienné (dont il dépendait avant son érection en département) et de la Sous-préfecture de Kimbirila-sud et enfin au nord par le Département de Minignan.
Le relief se caractérise par un plan horizontal fait de plaines et de plateaux (350 à 600 mètres d’altitude) avec de brèves chaînes de collines ou de dômes rocheux (813 à 848). Le climat est de type soudanien caractérisé par une saison sèche de six mois (novembre à mars) et une saison pluvieuse de six mois (avril à octobre).
La végétation est de deux types : La savane herbeuse (claire) et la savane arbustive, il s’agit ici de la grande savane boisée, aux herbes très hautes avec de grands arbres donnant de loin l’aspect de forêt.
La pluviométrie
La hauteur moyenne des précipitations annuelles est de 1600 mm. L’insolation annuelle dure de 2300 à 2400 heures. Ce qui provoque au point de vue pédologique, des sols de qualité médiocre.
L’hydrographie
Le réseau hydrographique est assez dense et appartient aux bassins des fleuves Sassandra et Niger. Il est orienté sud-nord et se caractérise par des crues en Août, Septembre et Octobre suivis d’un tarissement rapide en Novembre et Décembre. Les cours d’eau à régime permanent sont le Baoulé, le Férédougouba et le Gbahanla.
Organisation administrative
Le Département de Gbéléban est composé de trois circonscriptions administratives qui sont : la Sous-préfecture de Gbéléban, créée par décret n° 74-499 du 03 octobre 1974, fut mise au restreint de 1981 à 1983 et l’intérim assuré par le Sous-préfet de Seydougou. Ensuite de 1983 à 1997, elle fut définitivement fermée pour être ré ouverte par le décret n° 97-421 du 23 juillet 1997.
Le ressort territorial de la Sous-préfecture de Gbéléban est constitué des villages de Gbéléban et de Gbahanla du canton Kabadougou.
La Sous-préfecture de Samango, créée par décret n° 74-499 du 03 octobre 1974, portant remaniement territorial dans les Départements d’Odienné et de Ferkessédougou, par scission de celle d’Odienné. Ouverte le 19 Août 1975, le ressort territorial de Samango est constitué des villages de Dabadougou-mafélé, Iradougou, Samango, Gouarini, Sandjougouna, Farala, Bogodougou, Blamandougou, Mahandouni, Mégbélé et Séllé du canton Bodjôgô ; Tougousso, Gbelela et Siensoni du canton Massala.
Le chef-lieu Samango est distant de 104 km de Gbéléban, chef-lieu du Département.
La Sous-préfecture de Seydougou a été créée par décret n°74-499 du 03 octobre 1974, portant remaniement territorial dans les Départements d’Odienné et de Ferkessédougou. Elle est fonctionnelle depuis le 11 mars 1975.
De quatorze à sa création, la Sous-préfecture compte aujourd’hui sept villages que sont : Seydougou, Badiouala (01 km), Balala (06 km), Gbessasso (12 km), Kabala (07 km), Kohouena (01 km) et Sandjougouna (17 km).
Le chef-lieu Seydougou est distant de 20 km de Gbéléban.
C’est le lieu de noter que la ville de Seydougou a été érigée en chef-lieu de commune du même nom par décret n° 95-941 du 13 décembre 1995.
C’est d’ailleurs la seule commune du Département. Gbéléban ne disposant pas de commune pour l’instant.
Le secteur public et parapublic est presque inexistant dans le Département. Seulement un poste de douane à Gbéléban, une Direction Départementale de l’Agriculture à Gbéléban, un représentant de l’ANADER à Seydougou, une mairie à Seydougou, les écoles primaires du Département et l’Administration Préfectorale forme l’ossature de ce secteur.
Les directions Départementales structures techniques de l’administration déconcentrée brillent par leur absence. Il est donc fait référence aux directions régionales à Odienné pour toute assistance technique.
Vie politique dominée par le RDR
Le parti politique dominant dans le Département est le Rassemblement Des Républicains (RDR). Lors des dernières élections présidentielles, ce parti a obtenu plus de 90% des voix pendant les deux phases du scrutin.
De même, les candidats de ce parti aux dernières élections Législatives, Municipales et Régionales ont obtenu espectivement : 71,78%, 97,70%, et 96,83% des suffrages exprimés.
Les autres partis politiques, bien que représentés, sont marginaux.
Une économie basée sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et le commerce
La vie économique du Département se fonde essentiellement sur l’agriculture, la pêche, l’élevage et le commerce.
L’anacarde
La principale culture de rente est l’anacarde. Sa production connaît un regain d’intérêt au regard du nombre croissant de création de nouvelles plantations (3 à 5ha /producteurs). De nombreux planteurs ne bénéficient pas de l’encadrement des services techniques de la Direction Départementale de l’Agriculture à cause des difficultés de locomotion de ladite direction.
Les principales difficultés rencontrées par les producteurs ont trait à la baisse des rendements, les difficultés d’approvisionnement en produits phytosanitaires, les problèmes de commercialisation, le vieillissement du verger, la rareté de la main-d’œuvre et les ravages des feux de brousse.
Cette nouvelle culture présente de grosses potentialités et les perspectives d’un développement rapide restent prometteuses.
Le coton
Abandonnée à cause des différentes crises politiques, la culture du coton, malgré l’avancée de l’anacarde, connaît une remontée auprès des producteurs. Le nombre d’exploitants et les superficies cultivées n’ont cessé de croître.
A côté des cultures industrielles, il faut relever le développement appréciable des cultures vivrières et maraichères.
Le riz pluvial
Cultivé sur les plateaux, en bas-fond, ce riz, de façon générale est très peu cultivé malgré l’existence de possibilités réelles de développement. Les difficultés de cette culture résident dans l’archaïsme des moyens techniques culturaux et le faible intérêt des autochtones pour cette denrée.
Le mais
C’est la céréale la plus répandue car plus facile à cultiver, les semences sont de plus en plus sélectionnées et les rendements meilleurs.
L’igname
L’igname fait partie des aliments de base des populations. Plusieurs variétés traditionnelles sont sélectionnées. Les superficies varient selon les villages et la production essentiellement destinée à la consommation prend de plus en plus la route des marchés et autres circuits de commercialisation.
Les cultures maraichères
La tomate, le choux, la laitue et le piment sont produits dans les bas-fonds ou en aval de certains aménagements hydro-agricoles (retenues d’eau). Cependant, la production reste saisonnière, du fait de la longue saison sèche (6 mois) et la vétusté des aménagements hydro-agricoles.
La pêche
Le Département de Gbéléban produit en moyenne 100 tonnes de poissons par an, grâce à la pêche sur le fleuve Gbahanla, un affluent du fleuve Niger. Il est de fait la première zone de production de ressources halieutique du District du Denguélé.
L’élevage
L’élevage des bovins est le plus important, il est le fait d’éleveurs sédentaires et de transhumants en majorité originaires de la Guinée. Certains sont des résidents et cultivent quelques parcelles pendant sa saison des pluies, profitant de la fumure organique. En saison sèche, ils pratiquent la transhumance interne, à la recherche de fourrages et d’eau pour l’alimentation animale. Un seul éleveur est souvent propriétaire de deux, trois voire quatre troupeaux.
Les ovins
L’élevage villageois représente l’essentiel de la production ovine du Département. Les animaux sont en liberté, sans surveillance.
L’aviculture
L’aviculture moderne ou industrielle est inexistante localement, et ne se pratique en général que dans des fermes proches de la ville d’Odienné. On dénombre une seule ferme à Badioula, dans la Sous-préfecture de Seydougou.
Gbéléban, ville originaire de la mère du Président de la République, Alassane Ouattara, est en chantier depuis l'annonce de la visite du chef de l'Etat. Au moins 6 km de bitume sont en cours de réalisation.
ss/cmas