Mme Suzanne Dazaon Vlei, SG de l’Union régionale des travailleurs de Guiglo, structure affiliée à l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) a animé une conférence de presse le mardi 12 mai 2015 aux II Plateaux, afin de donner la suite à la décision de justice rendue en appel à sa faveur dans l’affaire UGTCI qui l’opposait à Joseph Ebagnerin.
Présentant la grosse de la décision de la 2ème Chambre civile en son audience du vendredi 24 avril 2015, Mme Vléi, candidate déclarée au poste de SG de l’UGTCI, a indiqué que M. Kouadio Koffi Bernard, président de cette juridiction a donné le verdict suivant : l’annulation du 8ème Congrès de l’UGTCI ainsi que donc, celle de l’élection de M. Ebagnerin Joseph. « Par conséquence, ce congrès organisé nuitamment afin que je ne participe pas aux élections est nul et de nul effet », a affirmé la conférencière. Cette décision implique selon elle, un certain nombre de choses et d’attitudes. « D’abord, j’invite le camarade Adé-Mensah François à récupérer sa place au siège de notre centrale, car la justice vient de conclure qu’il demeure toujours l’unique Secrétaire général de notre centrale syndicale. Il devra aussi organiser le 8ème Congrès selon les statuts et règlements en vigueur pour qu’à l’issue soit élu un SG légitime et représentatif », a déclaré Mme Suzanne Vléi. Elle a révélé qu’après le verdict rendu en sa faveur, elle a averti Adé-Mensah de la situation. « Ce dernier, qui a longtemps fréquenté Ebagnerin et qui veut que les choses se passent en douceur, a écrit à Ebagnerin pour lui demander de laisser le fauteuil de SG de l’UGTCI », affirme-t-elle. « S’il fait de la résistance, la justice nous autorise à recourir à la force publique afin qu’il évacue les lieux. Ebagnerin doit donc quitter le siège de l’UGTCI à Treichville dans un délais de 48 h », a averti Mme Vléi. Elle a souligné que lorsque M. Adé-Mensah sera installé, il donnera la position de la centrale et donc celle des travailleurs sur l’appel de Daoukro et de la situation sociale actuelle dans le pays. Pour finir, elle a rassuré tous les camarades qui, depuis l’annonce du verdict, veulent savoir ce qui va se passer. « Il y aura un vrai congrès au cours duquel nous allons élire les membres qui doivent diriger notre instance », a-t-elle assuré.
Pour rappel, il faut indiquer que Mme Vléi avait contesté la légitimité du Congrès de l’UGTCI qui s’était tenu les 7, 8 et 9 septembre 2012 alors que conformément aux textes en vigueur, il devait se tenir le 11 septembre de la même année. Une décision de justice rendue le 16 janvier 2014 avait donné raison à Mme Vléi. M. Ebagnerin Joseph, élu SG de l’UGTCI lors du Congrès décrié avait ester en appel. C’est la décision en appel de la 2ème Chambre civile en son audience du 24 avril dernier qui a donc fait l’objet de ladite conférence de presse.
Olivier Guédé
Présentant la grosse de la décision de la 2ème Chambre civile en son audience du vendredi 24 avril 2015, Mme Vléi, candidate déclarée au poste de SG de l’UGTCI, a indiqué que M. Kouadio Koffi Bernard, président de cette juridiction a donné le verdict suivant : l’annulation du 8ème Congrès de l’UGTCI ainsi que donc, celle de l’élection de M. Ebagnerin Joseph. « Par conséquence, ce congrès organisé nuitamment afin que je ne participe pas aux élections est nul et de nul effet », a affirmé la conférencière. Cette décision implique selon elle, un certain nombre de choses et d’attitudes. « D’abord, j’invite le camarade Adé-Mensah François à récupérer sa place au siège de notre centrale, car la justice vient de conclure qu’il demeure toujours l’unique Secrétaire général de notre centrale syndicale. Il devra aussi organiser le 8ème Congrès selon les statuts et règlements en vigueur pour qu’à l’issue soit élu un SG légitime et représentatif », a déclaré Mme Suzanne Vléi. Elle a révélé qu’après le verdict rendu en sa faveur, elle a averti Adé-Mensah de la situation. « Ce dernier, qui a longtemps fréquenté Ebagnerin et qui veut que les choses se passent en douceur, a écrit à Ebagnerin pour lui demander de laisser le fauteuil de SG de l’UGTCI », affirme-t-elle. « S’il fait de la résistance, la justice nous autorise à recourir à la force publique afin qu’il évacue les lieux. Ebagnerin doit donc quitter le siège de l’UGTCI à Treichville dans un délais de 48 h », a averti Mme Vléi. Elle a souligné que lorsque M. Adé-Mensah sera installé, il donnera la position de la centrale et donc celle des travailleurs sur l’appel de Daoukro et de la situation sociale actuelle dans le pays. Pour finir, elle a rassuré tous les camarades qui, depuis l’annonce du verdict, veulent savoir ce qui va se passer. « Il y aura un vrai congrès au cours duquel nous allons élire les membres qui doivent diriger notre instance », a-t-elle assuré.
Pour rappel, il faut indiquer que Mme Vléi avait contesté la légitimité du Congrès de l’UGTCI qui s’était tenu les 7, 8 et 9 septembre 2012 alors que conformément aux textes en vigueur, il devait se tenir le 11 septembre de la même année. Une décision de justice rendue le 16 janvier 2014 avait donné raison à Mme Vléi. M. Ebagnerin Joseph, élu SG de l’UGTCI lors du Congrès décrié avait ester en appel. C’est la décision en appel de la 2ème Chambre civile en son audience du 24 avril dernier qui a donc fait l’objet de ladite conférence de presse.
Olivier Guédé