Bocanda - Une étude initiée par le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique (MENET) au lycée moderne de Bocanda révèle que la majorité des cas de grossesses en milieu scolaire est imputable aux élèves.
Sur les 30 cas de grossesses enregistrés au cours de cette année scolaire par les éducateurs, 26 sont l’oeuvre des élèves, soit un taux de 86%.
Les acteurs des petits métiers (coiffeurs mécaniciens, balanceurs, gérants de cabines...) ainsi que les manœuvres agricoles et les cultivateurs se partagent les autres 14%.
Selon les éducateurs, la situation de précarité dans laquelle vivent de nombreuses filles qui sont très souvent obligées de partager la même chambre avec les garçons ou de se donner au premier venu explique ces nombreux cas de grossesses.
C’est à l’occasion de la rentrée scolaire 2012-2013 que le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique s’est fixé comme objectif "zéro grossesse" en milieu scolaire dans un délai de trois ans, avec l’appui et le soutien du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Mais, le phénomène a continué de prendre une ampleur "inquiétante", note-t-on.
(AIP)
Kkc/kp
Sur les 30 cas de grossesses enregistrés au cours de cette année scolaire par les éducateurs, 26 sont l’oeuvre des élèves, soit un taux de 86%.
Les acteurs des petits métiers (coiffeurs mécaniciens, balanceurs, gérants de cabines...) ainsi que les manœuvres agricoles et les cultivateurs se partagent les autres 14%.
Selon les éducateurs, la situation de précarité dans laquelle vivent de nombreuses filles qui sont très souvent obligées de partager la même chambre avec les garçons ou de se donner au premier venu explique ces nombreux cas de grossesses.
C’est à l’occasion de la rentrée scolaire 2012-2013 que le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique s’est fixé comme objectif "zéro grossesse" en milieu scolaire dans un délai de trois ans, avec l’appui et le soutien du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Mais, le phénomène a continué de prendre une ampleur "inquiétante", note-t-on.
(AIP)
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