Kong - Les leaders communautaires et guides religieux du département de Kong se sont engagés à s’approprier la lutte contre les mariages précoces et forcés.
Dans une déclaration lue vendredi, lors de la cérémonie de lancement d’une campagne organisée conjointement par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, ils reconnaissent « désormais, les graves conséquences du mariage précoce sur le développement physique et psychologique de la jeune fille ».
D'après leur porte-parole, Pépé Dah, les leaders communautaires et guides religieux sont convaincus que les enfants constituent l’avenir du pays et que « scolariser une fille c’est éduquer une nation ».
« Nous prenons l’engagement de mobiliser nos communautés pour soutenir les actions du gouvernement et des institutions internationales dans la lutte contre les mariages précoces. Nous demandons à tous nos pairs de s’engager dans la lutte contre le mariage précoce en refusant de les célébrer. Nous les invitons à abandonner toute attitude et pratique cautionnant ces genres de mariages », a dit Pépé Dah.
En fait, cette décision d’abandon des anciennes pratiques néfastes liées aux mariages a été prise après plusieurs exposés comme celui du Dr Dakouri Anges Pierre, représentant la première responsable de l’UNFPA en Côte d’Ivoire.
Selon l’UNFPA, le département de Kong enregistre chaque année des mariages en groupe où les mariées ont généralement moins de 18 ans.
« Une fille immature, dont le bassin est immature qui prend une grossesse constitue un danger pour elle-même et pour la communauté », a fait savoir le représentant de l’UNFPA à cette cérémonie, Dr Dakouri Anges Pierre.
Il a également confié que le mariage précoce éloigne les jeunes filles de l’école, or « l’une des conditions pour accéder à l’émergence à l’horizon 2020 tant prônée par le Président de la République, c’est l’école pour tous y compris, bien évidemment, ces jeunes filles. »
Selon la direction régionale du Poro du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, en Côte d’Ivoire, l’enquête démographique et de santé montre que 20,70% des adolescents de 15 à 19 ans sont mariées ou vivent en union; 36% des femmes mariées ou en union ont moins de 18 ans et 12% avaient seulement l’âge de 15 ans lors du mariage.
ok/akn/cmas
Dans une déclaration lue vendredi, lors de la cérémonie de lancement d’une campagne organisée conjointement par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, ils reconnaissent « désormais, les graves conséquences du mariage précoce sur le développement physique et psychologique de la jeune fille ».
D'après leur porte-parole, Pépé Dah, les leaders communautaires et guides religieux sont convaincus que les enfants constituent l’avenir du pays et que « scolariser une fille c’est éduquer une nation ».
« Nous prenons l’engagement de mobiliser nos communautés pour soutenir les actions du gouvernement et des institutions internationales dans la lutte contre les mariages précoces. Nous demandons à tous nos pairs de s’engager dans la lutte contre le mariage précoce en refusant de les célébrer. Nous les invitons à abandonner toute attitude et pratique cautionnant ces genres de mariages », a dit Pépé Dah.
En fait, cette décision d’abandon des anciennes pratiques néfastes liées aux mariages a été prise après plusieurs exposés comme celui du Dr Dakouri Anges Pierre, représentant la première responsable de l’UNFPA en Côte d’Ivoire.
Selon l’UNFPA, le département de Kong enregistre chaque année des mariages en groupe où les mariées ont généralement moins de 18 ans.
« Une fille immature, dont le bassin est immature qui prend une grossesse constitue un danger pour elle-même et pour la communauté », a fait savoir le représentant de l’UNFPA à cette cérémonie, Dr Dakouri Anges Pierre.
Il a également confié que le mariage précoce éloigne les jeunes filles de l’école, or « l’une des conditions pour accéder à l’émergence à l’horizon 2020 tant prônée par le Président de la République, c’est l’école pour tous y compris, bien évidemment, ces jeunes filles. »
Selon la direction régionale du Poro du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, en Côte d’Ivoire, l’enquête démographique et de santé montre que 20,70% des adolescents de 15 à 19 ans sont mariées ou vivent en union; 36% des femmes mariées ou en union ont moins de 18 ans et 12% avaient seulement l’âge de 15 ans lors du mariage.
ok/akn/cmas