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Politique Publié le jeudi 21 mai 2015 | APA

CPI/Non transfèrement de Simone Gbagbo: la position de la Côte d’Ivoire demeure inchangée

© APA
Procès de Simone Gbagbo
Lundi 23 février 2015. Abidjan. L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011, comparait au tribunal.
Odienné (Côte d'Ivoire)- La position du gouvernement ivoirien à propos du non transfèrement de l'ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) "demeure inchangée", a annoncé, mercredi, son porte-parole Bruno Nabagné Koné.

"La position de notre pays demeure. Elle n'a pas changée", a déclaré M. Koné interrogé à propos de la Chambre d'appel de la CPI qui a annoncé, mercredi, avoir programmé une audience le mercredi 27 mai prochain afin de rendre son arrêt sur la recevabilité de l'affaire à l'encontre de Simone Gbagbo.

Bruno Nabagné Koné qui s'exprimait lors d'une conférence de presse consécutive à un Conseil de ministres présidé à Odienné par le Chef de l'Etat ivoirien, dans le cadre d'une visite d'Etat de cinq jours dans les régions du Folon et du Kabadougou a insisté sur cette position rappelée à maintes reprises par le Président Alassane Ouattara.

Le 30 septembre 2013, la Côte d'Ivoire a soulevé une exception d'irrecevabilité concernant l'affaire de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo. Le 11 décembre 2014, la Chambre préliminaire I de la CPI, a rejeté cette exception d'irrecevabilité et a rappelé à la Côte d'Ivoire son obligation de remettre sans délai Simone Gbagbo à la Cour.

Le 17 décembre 2014, la République de Côte d'Ivoire a fait appel contre cette décision de la Chambre préliminaire I.

Simone Gbagbo est suspectée de quatre chefs de crimes contre l'humanité (meurtres, viols et autres formes de violences sexuelles, actes de persécution, et autres actes inhumains) qui auraient été commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 dans le contexte des violences post-électorales en Côte d'Ivoire qui ont fait plus de 3000 morts.

Mme Gbagbo qui n'est pas détenue par la CPI, a été condamnée en mars dernier à 20 ans de prison par la justice ivoirien pour son rôle dans cette crise postélectorale.
LS/APA
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