Abidjan - La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme, et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a confié, jeudi, à son cabinet, aux responsables des pouponnières et orphelinats privés la volonté du gouvernement de mettre de l’ordre dans la création et l’organisation de ces centres d’accueil.
Lors d’une rencontre, le 13 mai, tout en leur témoignant sa gratitude pour le travail abattu dans la prise en charge des enfants orphelins et vulnérables, Mme Ouloto a toutefois déploré la floraison des pouponnières et orphelinats privés, nés à la faveur de la crise.
Ces centres, selon la ministre, "opèrent de manière officieuse dans l’illégalité et bien souvent avec des personnes peu spécialisées ou pire sans aucune compétence ou qualification". "Ce qui constitue un véritable danger, non seulement pour les enfants, mais également pour ces structures qui les ont en charge", a-t-elle dénoncé.
La ministre Anne Désirée Ouloto a dit aux dirigeants des pouponnières et orphelinats privés de Côte d’Ivoire qu’il "est temps que cela cesse".
Ainsi, pour apporter une solution idoine à cette problématique, le gouvernement ivoirien a mis en place une nouvelle procédure d’accréditation qui instaure les conditions de création des pouponnières et orphelinats en Côte d’Ivoire tout en règlementant leur fonctionnement.
Ces textes, fait-t-on savoir, s’appliqueront à l’ensemble des services et établissements qui reçoivent un enfant pour assurer sa protection ou aux personnes physiques ou morales qui sont porteuses de projets de création de centres d’accueil.
Les nouveaux textes prévoient également de meilleures conditions pour un accueil de qualité des enfants et préconisent une harmonisation de la réglementation, des normes et procédures, et des conditions d’autorisation.
De manière spécifique, ces nouvelles règles appliquées permettront de garantir un meilleur encadrement des enfants, une réorientation du mandat de ces centres d’accueil ainsi qu’une meilleure mobilisation des ressources nécessaires à leur fonctionnement.
Consciente de l’opportunité que représente cette nouvelle réglementation, la quarantaine de structures présentes s’est dite satisfaite de cette réforme qui vient à point nommé.
"Nul ne peut prospérer dans le désordre", ont-elles fait remarquer.
D’ailleurs, un comité de coordination dont le rôle sera de suivre les conditions de prise en charge des enfants ainsi que leur encadrement dans ces établissements, a été mis sur pied.
Amak/kp
Lors d’une rencontre, le 13 mai, tout en leur témoignant sa gratitude pour le travail abattu dans la prise en charge des enfants orphelins et vulnérables, Mme Ouloto a toutefois déploré la floraison des pouponnières et orphelinats privés, nés à la faveur de la crise.
Ces centres, selon la ministre, "opèrent de manière officieuse dans l’illégalité et bien souvent avec des personnes peu spécialisées ou pire sans aucune compétence ou qualification". "Ce qui constitue un véritable danger, non seulement pour les enfants, mais également pour ces structures qui les ont en charge", a-t-elle dénoncé.
La ministre Anne Désirée Ouloto a dit aux dirigeants des pouponnières et orphelinats privés de Côte d’Ivoire qu’il "est temps que cela cesse".
Ainsi, pour apporter une solution idoine à cette problématique, le gouvernement ivoirien a mis en place une nouvelle procédure d’accréditation qui instaure les conditions de création des pouponnières et orphelinats en Côte d’Ivoire tout en règlementant leur fonctionnement.
Ces textes, fait-t-on savoir, s’appliqueront à l’ensemble des services et établissements qui reçoivent un enfant pour assurer sa protection ou aux personnes physiques ou morales qui sont porteuses de projets de création de centres d’accueil.
Les nouveaux textes prévoient également de meilleures conditions pour un accueil de qualité des enfants et préconisent une harmonisation de la réglementation, des normes et procédures, et des conditions d’autorisation.
De manière spécifique, ces nouvelles règles appliquées permettront de garantir un meilleur encadrement des enfants, une réorientation du mandat de ces centres d’accueil ainsi qu’une meilleure mobilisation des ressources nécessaires à leur fonctionnement.
Consciente de l’opportunité que représente cette nouvelle réglementation, la quarantaine de structures présentes s’est dite satisfaite de cette réforme qui vient à point nommé.
"Nul ne peut prospérer dans le désordre", ont-elles fait remarquer.
D’ailleurs, un comité de coordination dont le rôle sera de suivre les conditions de prise en charge des enfants ainsi que leur encadrement dans ces établissements, a été mis sur pied.
Amak/kp