Le prix de lʼélectricité va enregistrer une augmentation à partir du 1er juin 2015. Ce qui nʼétait pas arrivée depuis 2001 au niveau des clients basse consommation. Excepté celle opérée chez les industriels il y a deux à trois années. Une nouvelle qui sʼest abattue mercredi dernier dans la soirée sur la tête des consommateurs dʼélectricité comme un coup de massue.Et elle émane du dernier communiqué des ministres tenu dans le Denguélé. Une nouvelle pas du goût des populations ivoiriennes qui ont commencé à décrier cette hausse qui va grever leur pouvoir dʼachat. Déjà quʼelles tiraient le diable par la queue, ce nʼest pas maintenant que le diable nʼa plus de queue quʼelles sʼen sortiront, clament-elles à cor et à cri. Pour leGouvernement, cʼest la mort dans lʼâme quʼil a décidé cette année de procéder à cette majoration du, prix de vente de lʼélectricité. En effet,depuis plusieurs années, le prix est resté figé alors que le coût de production a fortement évolué. Ce qui créait dʼénormes difficultés dans la fourniture de lʼélectricité.
« Ces difficultés sont dues au coût de production élevé de lʼélectricité, à la forte demande et au caractère fixe du prix de vente de lʼélectricité depuis plusieurs années », explique Bruno Koné, porte-parole du Gouvernement .A cela, il faudrait y adjoindre un aspect non moins négligeable : la fraude. Ce fléau gangrène au plus haut point ce secteur. Tout le monde sʼy adonne. Des plus nantis aux moins nanti se t à ce jour, cette fraude oscille entre 40 et 50milliards FCFA par an par la faute des populations qui se font très souvent complices des branchements anarchiques et qui traficotent des compteurs.
Peut-être que lʼon ne sʼen rend pas compte ou lʼon nʼy prête pas attention, mais la fraude contribue aussi au déséquilibre financier que le Gouvernement veut combler. Car les 50 milliards de fraude auraient pu servir à équilibrer le secteur de lʼélectricité. Les populations se font harakiri en fraudant. Cʼest donc face à lʼampleur de ce fléau que les autorités ivoiriennes ont décidé de mettre sur pied un code de lʼélectricité. Il permet de sanctionner, emprisonner toute personne qui se serait rendue coupable de fraude.Auparavant, les faits de vols dʼélectricité nʼétaient pas lourdement sanctionnés car lʼon évoquait lʼabsence de preuve matérielle puisque le courant volé nʼétait pas visible à lʼoeil nu. Un autre fait important : la vente de lʼélectricité à certains pays de la sous-région.
Cette pratique nʼest pas lʼapanage de la Côte dʼIvoire. Autant la Côte dʼIvoire en vend au Ghana, au Burkina, au Mali quand lʼélectricité est abondante, autant le Ghana en vend à la Côte dʼIvoire lorsque ce pays est en manque. Si on nʼen a pas assez pourquoi en vend-on alors ?A cette question, la CIE informe que cʼest lʼabondance dʼélectricité sur une certaine période qui est vendue. Lʼélectricité ne se stocke pas. Et selon les accords mutuels entre les pays susmentionnés, lʼun en vend à lʼautre quand il en a en quantité suffisante et au moment où la demande est faite. «Si on pouvait stocker lʼélectricité, on lʼaurait fait et il ne se poserait plus de problème.
Il y a donc des moments où lʼon refuse dʼen vendre au Ghana quand il nʼy en a pas assez. Idem pour le Ghana à notre endroit », commente une source à la CIE. Par cette hausse, il sʼagit de combler le déséquilibre financier du secteur. Un secteur qui coûte énormément cher. Il estvrai, des investissements se font un peu partout ces dernières années ,mais le mal était si profond que le gap à combler est toujours élevé.EnCôte dʼIvoire, lʼélectricité est produite à 30% par lʼhydraulique et 70%par le thermique alors que ce dernier pan coûte excessivement cher. Lʼobjectif du gouvernement est dʼinverser dʼici 2020, la tendance de cemix énergétique. Cʼest à- dire 70%pour lʼhydraulique et 30%pour le thermique. LeGouvernement veut donc prévenir dʼautres délestages mais à quel prix ! Surtout que lʼannonce de la hausse du coût de lʼélectricité mercredi dernier, a“électrocuté” toute la population ivoirienne.
Jea
« Ces difficultés sont dues au coût de production élevé de lʼélectricité, à la forte demande et au caractère fixe du prix de vente de lʼélectricité depuis plusieurs années », explique Bruno Koné, porte-parole du Gouvernement .A cela, il faudrait y adjoindre un aspect non moins négligeable : la fraude. Ce fléau gangrène au plus haut point ce secteur. Tout le monde sʼy adonne. Des plus nantis aux moins nanti se t à ce jour, cette fraude oscille entre 40 et 50milliards FCFA par an par la faute des populations qui se font très souvent complices des branchements anarchiques et qui traficotent des compteurs.
Peut-être que lʼon ne sʼen rend pas compte ou lʼon nʼy prête pas attention, mais la fraude contribue aussi au déséquilibre financier que le Gouvernement veut combler. Car les 50 milliards de fraude auraient pu servir à équilibrer le secteur de lʼélectricité. Les populations se font harakiri en fraudant. Cʼest donc face à lʼampleur de ce fléau que les autorités ivoiriennes ont décidé de mettre sur pied un code de lʼélectricité. Il permet de sanctionner, emprisonner toute personne qui se serait rendue coupable de fraude.Auparavant, les faits de vols dʼélectricité nʼétaient pas lourdement sanctionnés car lʼon évoquait lʼabsence de preuve matérielle puisque le courant volé nʼétait pas visible à lʼoeil nu. Un autre fait important : la vente de lʼélectricité à certains pays de la sous-région.
Cette pratique nʼest pas lʼapanage de la Côte dʼIvoire. Autant la Côte dʼIvoire en vend au Ghana, au Burkina, au Mali quand lʼélectricité est abondante, autant le Ghana en vend à la Côte dʼIvoire lorsque ce pays est en manque. Si on nʼen a pas assez pourquoi en vend-on alors ?A cette question, la CIE informe que cʼest lʼabondance dʼélectricité sur une certaine période qui est vendue. Lʼélectricité ne se stocke pas. Et selon les accords mutuels entre les pays susmentionnés, lʼun en vend à lʼautre quand il en a en quantité suffisante et au moment où la demande est faite. «Si on pouvait stocker lʼélectricité, on lʼaurait fait et il ne se poserait plus de problème.
Il y a donc des moments où lʼon refuse dʼen vendre au Ghana quand il nʼy en a pas assez. Idem pour le Ghana à notre endroit », commente une source à la CIE. Par cette hausse, il sʼagit de combler le déséquilibre financier du secteur. Un secteur qui coûte énormément cher. Il estvrai, des investissements se font un peu partout ces dernières années ,mais le mal était si profond que le gap à combler est toujours élevé.EnCôte dʼIvoire, lʼélectricité est produite à 30% par lʼhydraulique et 70%par le thermique alors que ce dernier pan coûte excessivement cher. Lʼobjectif du gouvernement est dʼinverser dʼici 2020, la tendance de cemix énergétique. Cʼest à- dire 70%pour lʼhydraulique et 30%pour le thermique. LeGouvernement veut donc prévenir dʼautres délestages mais à quel prix ! Surtout que lʼannonce de la hausse du coût de lʼélectricité mercredi dernier, a“électrocuté” toute la population ivoirienne.
Jea
