Bouaké - Le secrétariat du conseil national de sécurité a initié, mercredi, en collaboration avec l’ONUCI, une réunion de travail portant sur l’installation du comité sectoriel Réforme du secteur de la sécurité (RSS) ad’ hoc, dans la perspective de la mise en place d’un comité régional ayant pour objectif l’appropriation de la mise en œuvre de la RSS par tous les acteurs impliqués.
La responsable de la communication du secrétariat du conseil national de sécurité, Mireille Tano-Fram, a indiqué qu’il s’agit d’opérationnaliser le nouveau concept qui fait l’objet de la RSS à savoir, la sécurité humaine qui nécessite l’installation des comités régionaux sectoriels à travers lesquels les populations pourront collaborer à la mise en œuvre de leur sécurité et à la prise en compte de leurs besoins effectifs.
Elle a souligné que le comité ad’ hoc qui sera installé fera un travail préalable c’est-à-dire, une étude diagnostique qui présentera les forces et les faiblesses de la région en matière de sécurité et la cartographie des parties prenantes.
"Vu que la RSS tend à proposer des solutions, ce serait une bonne manière d’organiser les régions pour que des solutions effectives puissent être apportées et aussi créer le cadre pour l’aide internationale", a-t-elle affirmé.
Le groupe de travail ayant regroupé 55 participants de la région de Gbêkê notamment, les membres du corps préfectoral, les élus locaux, les leaders religieux et coutumiers, les associations de femmes et de jeunes, les partis politiques, les représentants de la société civile, les forces de défense et de sécurité et les agents des médias, a exprimé son adhésion au projet en recommandant l’installation du comité ad’ hoc chargé de préparer la mise en place du comité sectoriel régional.
Les autres recommandations portent particulièrement sur le renforcement des dispositifs existant en matière de sécurité régional, les synergies d’actions entre les différents comités existants en matière de sécurité locale, le renforcement des actions de sensibilisation sur la sécurité et la lutte contre la pauvreté.
"Comme on peut le constater, la réforme du secteur de sécurité, loin d’être une exclusivité des spécialistes est l’affaire de tous et son caractère transversal n’échappe à personne", a signifié le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, sollicitant l’implication effective des parties prenantes pour la réussite du projet.
Initié par le gouvernement ivoirien, la Réforme du secteur de la sécurité porte sur 108 points qui reposent sur six piliers à savoir, la sécurité nationale, la reconstruction poste-crise, l’Etat de droit et les relations internationales, le contrôle démocratique, la gouvernance économique et la dimension humaine et sociale.
(AIP)
nbf/kam
La responsable de la communication du secrétariat du conseil national de sécurité, Mireille Tano-Fram, a indiqué qu’il s’agit d’opérationnaliser le nouveau concept qui fait l’objet de la RSS à savoir, la sécurité humaine qui nécessite l’installation des comités régionaux sectoriels à travers lesquels les populations pourront collaborer à la mise en œuvre de leur sécurité et à la prise en compte de leurs besoins effectifs.
Elle a souligné que le comité ad’ hoc qui sera installé fera un travail préalable c’est-à-dire, une étude diagnostique qui présentera les forces et les faiblesses de la région en matière de sécurité et la cartographie des parties prenantes.
"Vu que la RSS tend à proposer des solutions, ce serait une bonne manière d’organiser les régions pour que des solutions effectives puissent être apportées et aussi créer le cadre pour l’aide internationale", a-t-elle affirmé.
Le groupe de travail ayant regroupé 55 participants de la région de Gbêkê notamment, les membres du corps préfectoral, les élus locaux, les leaders religieux et coutumiers, les associations de femmes et de jeunes, les partis politiques, les représentants de la société civile, les forces de défense et de sécurité et les agents des médias, a exprimé son adhésion au projet en recommandant l’installation du comité ad’ hoc chargé de préparer la mise en place du comité sectoriel régional.
Les autres recommandations portent particulièrement sur le renforcement des dispositifs existant en matière de sécurité régional, les synergies d’actions entre les différents comités existants en matière de sécurité locale, le renforcement des actions de sensibilisation sur la sécurité et la lutte contre la pauvreté.
"Comme on peut le constater, la réforme du secteur de sécurité, loin d’être une exclusivité des spécialistes est l’affaire de tous et son caractère transversal n’échappe à personne", a signifié le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, sollicitant l’implication effective des parties prenantes pour la réussite du projet.
Initié par le gouvernement ivoirien, la Réforme du secteur de la sécurité porte sur 108 points qui reposent sur six piliers à savoir, la sécurité nationale, la reconstruction poste-crise, l’Etat de droit et les relations internationales, le contrôle démocratique, la gouvernance économique et la dimension humaine et sociale.
(AIP)
nbf/kam