Abidjan - Les principes de la laïcité de l’Etat de Côte d’Ivoire ont été publiquement signifiés à des dignitaires religieux musulmans de la ville de Samatiguila qui, pendant des heures, ont manifesté leur refus de voir la régie distiller de la variété musicale "profane", avant l’arrivée du président de la République, Alassane Ouattara, sur le lieu du meeting.
Le responsable de l’animation des cérémonies populaires de la présidence de la République, Diomandé Lamine dit Tassouma, a condamné ce comportement antirépublicain des auteurs de cette interdiction en précisant qu’elle rame à contre-courant de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
"Nous sommes dans un Etat laïc et partout où nous sommes passés, nous avons joué toutes sortes de genres musicaux. Acceptez que cela soit ainsi pour les quelques heures que nous serons ici et après le départ du président, on vous remet votre Samatiguila", a-t-il martelé.
Jusqu’à 14H, vendredi, jour du meeting à Samatiguila, il régnait un calme plat en dépit du grand nombre de spectateurs présents sur les lieux. Selon les informations, des dignitaires musulmans auraient intimé l’ordre à la régie de mettre en avant le symbole de la "haute spiritualité islamiste" qu’est Samatiguila, en ne jouant que la musique islamique.
Des sons dont le technicien ne disposait dans sa collection et qui était obligé d’attendre l’arrivée du maître de cérémonie pour savoir la conduite à tenir.
(AIP)
fmo/cmas
Le responsable de l’animation des cérémonies populaires de la présidence de la République, Diomandé Lamine dit Tassouma, a condamné ce comportement antirépublicain des auteurs de cette interdiction en précisant qu’elle rame à contre-courant de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
"Nous sommes dans un Etat laïc et partout où nous sommes passés, nous avons joué toutes sortes de genres musicaux. Acceptez que cela soit ainsi pour les quelques heures que nous serons ici et après le départ du président, on vous remet votre Samatiguila", a-t-il martelé.
Jusqu’à 14H, vendredi, jour du meeting à Samatiguila, il régnait un calme plat en dépit du grand nombre de spectateurs présents sur les lieux. Selon les informations, des dignitaires musulmans auraient intimé l’ordre à la régie de mettre en avant le symbole de la "haute spiritualité islamiste" qu’est Samatiguila, en ne jouant que la musique islamique.
Des sons dont le technicien ne disposait dans sa collection et qui était obligé d’attendre l’arrivée du maître de cérémonie pour savoir la conduite à tenir.
(AIP)
fmo/cmas