Avec les criminels de l’immigration clandestine, l’imagination diabolique demeure fertile et réserve bien de surprises. Ils auront réussi le miracle du siècle: faire accoucher d’une valise, un enfant ! L’émotion est d’un cran en Côte d’ivoire et pour cause.
En effet le garçon baptisé "L’enfant de la valise", se nomme Abou Ouattara de nationalité ivoirienne et âgé de 8 ans. Sa mère Lucie Ouattara, vit à Fuerteventura en Espagne.
La découverte du ‘’pot à la valise’’ sera l’œuvre salutaire de la garde civile du poste -frontière de Tarajal dans l'enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
Abou déshydraté, recouvert de vêtement au fond de la cale de la valise à roulette d’une jeune fille de 19 ans, est un acte abominable, qui a fini de nous convaincre qu’on ne sera point étonné un jour que des ventres de femme soient transformés en passoire d’enfants destinés à l’immigration clandestine.
Des ventres affamés de femmes contre toute éthique et morale, seront peut être un jour à la disposition la mafia de l’immigration clandestine.
Au de là de l’émotion de l’enfant-valise mettons à présent à plat la problématique de l’immigration clandestine avec moins de passion; et posons nous la bonne question :
Pourquoi contre vents et océans, des citoyens du monde mettent-ils en péril leur vie en tentant d’enjamber les océans ? Des océans qui deviennent de plus en plus des ‘’avaleurs’’ d’immigrants clandestins. La méditerranée est en passe de devenir, la mer la plus génocidaire au monde.
Voici ce que répond des candidats à l’immigration par voie suicidaire :
‘’Avancer, c’est mourir, reculer, c’est mourir. Alors vaut mieux avancer et mourir.’’
Un autre argument des plus surprenants:
‘’Vaut mieux mourir dans l’océan, ou dans un pays riche que périr dans la pauvreté et la misère en Afrique.’’ Les anglais diront ‘’no comment.
Puis que nous avons décidé de prendre du recul et analyser à froid la situation, alors est il superflus ou contre indicatif de chercher à comprendre le fond de la pensée des arguments avancés plus haut ?
D’abord convenons que nul n’est suicidaire à priori. Le temps n’est il pas venu de mieux s’attaquer au le mal depuis la racine que de s’émouvoir devant les gros plans de reportages télé, montrant des embarcations de fortunes, ou des corps immergés dans les tréfonds des océans ?
En réalité, ces migrants, la plus part des jeunes fuient les calamités, la misère, la pauvreté, les guerres…surtout le chômage.
En attendant de revenir sur les causes profondes de l’immigration clandestine et les décisions courageuses et salutaires à envisager, épiloguons notre chronique sur une déclaration du Président Alassane Ouattara qui semble, comme certainement nombre de ses pairs africains, avoir cerné les contours de cette tragédie humaine.
Ainsi récemment à la Face à la diaspora venue en Abidjan pour un forum.
Le chef de l’Etat ivoirien a déclaré ceci :
‘’ Au regard de l’embellie économique que connait notre pays, aucun ivoirien n’a aujourd’hui de raison de risquer sa vie en tentant la traversée clandestine de la Méditerranée; notre pays met tout en œuvre pour assurer son développement et garantir l’épanouissement de notre jeunesse.
Je suis peiné de voir des milliers de jeunes migrants, dont beaucoup d’Africains, périr en Méditerranée. Cette tragédie, qui heurte la conscience universelle, nous interpelle en tant que responsable et en tant qu’être humain.
C’est pour cette raison que je salue la tenue prochaine d’un Sommet entre les dirigeants européens et africains pour proposer des solutions durables à ce drame de l’immigration clandestine et illégale qui emporte la jeunesse africaine. Nous, dirigeants africains, devons étudier les voies et moyens de mettre un terme à ce scandale.
‘’La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur’’.
Par Soumahoro Yaya
En effet le garçon baptisé "L’enfant de la valise", se nomme Abou Ouattara de nationalité ivoirienne et âgé de 8 ans. Sa mère Lucie Ouattara, vit à Fuerteventura en Espagne.
La découverte du ‘’pot à la valise’’ sera l’œuvre salutaire de la garde civile du poste -frontière de Tarajal dans l'enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
Abou déshydraté, recouvert de vêtement au fond de la cale de la valise à roulette d’une jeune fille de 19 ans, est un acte abominable, qui a fini de nous convaincre qu’on ne sera point étonné un jour que des ventres de femme soient transformés en passoire d’enfants destinés à l’immigration clandestine.
Des ventres affamés de femmes contre toute éthique et morale, seront peut être un jour à la disposition la mafia de l’immigration clandestine.
Au de là de l’émotion de l’enfant-valise mettons à présent à plat la problématique de l’immigration clandestine avec moins de passion; et posons nous la bonne question :
Pourquoi contre vents et océans, des citoyens du monde mettent-ils en péril leur vie en tentant d’enjamber les océans ? Des océans qui deviennent de plus en plus des ‘’avaleurs’’ d’immigrants clandestins. La méditerranée est en passe de devenir, la mer la plus génocidaire au monde.
Voici ce que répond des candidats à l’immigration par voie suicidaire :
‘’Avancer, c’est mourir, reculer, c’est mourir. Alors vaut mieux avancer et mourir.’’
Un autre argument des plus surprenants:
‘’Vaut mieux mourir dans l’océan, ou dans un pays riche que périr dans la pauvreté et la misère en Afrique.’’ Les anglais diront ‘’no comment.
Puis que nous avons décidé de prendre du recul et analyser à froid la situation, alors est il superflus ou contre indicatif de chercher à comprendre le fond de la pensée des arguments avancés plus haut ?
D’abord convenons que nul n’est suicidaire à priori. Le temps n’est il pas venu de mieux s’attaquer au le mal depuis la racine que de s’émouvoir devant les gros plans de reportages télé, montrant des embarcations de fortunes, ou des corps immergés dans les tréfonds des océans ?
En réalité, ces migrants, la plus part des jeunes fuient les calamités, la misère, la pauvreté, les guerres…surtout le chômage.
En attendant de revenir sur les causes profondes de l’immigration clandestine et les décisions courageuses et salutaires à envisager, épiloguons notre chronique sur une déclaration du Président Alassane Ouattara qui semble, comme certainement nombre de ses pairs africains, avoir cerné les contours de cette tragédie humaine.
Ainsi récemment à la Face à la diaspora venue en Abidjan pour un forum.
Le chef de l’Etat ivoirien a déclaré ceci :
‘’ Au regard de l’embellie économique que connait notre pays, aucun ivoirien n’a aujourd’hui de raison de risquer sa vie en tentant la traversée clandestine de la Méditerranée; notre pays met tout en œuvre pour assurer son développement et garantir l’épanouissement de notre jeunesse.
Je suis peiné de voir des milliers de jeunes migrants, dont beaucoup d’Africains, périr en Méditerranée. Cette tragédie, qui heurte la conscience universelle, nous interpelle en tant que responsable et en tant qu’être humain.
C’est pour cette raison que je salue la tenue prochaine d’un Sommet entre les dirigeants européens et africains pour proposer des solutions durables à ce drame de l’immigration clandestine et illégale qui emporte la jeunesse africaine. Nous, dirigeants africains, devons étudier les voies et moyens de mettre un terme à ce scandale.
‘’La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur’’.
Par Soumahoro Yaya