De retour d’une tournée d’un mois aux Etats Unis et en Europe, le député de la commune de Port-Bouet, Bertin KOUADIO Konan (KKB), a donné de ses nouvelles la semaine dernière à travers une conférence de presse à son QG de campagne de Cocody Angré.
Avec le franc-parler qu’on lui connaît, l’homme a tenté, une fois de plus, de justifier sa volonté de briguer la magistrature suprême à la prochaine élection présidentielle ; ramant, du coup, à contre-courant des consignes de vote du Président de son parti, Henri Konan Bédié, Président du Pdci-Rda, qui a appelé Alassane Ouattara à cette échéance dans le cadre des alliances du Rhdp. Mais si l’ambition du jeune député est légitime, force est de reconnaître que les raisons d’une telle candidature restent perplexes dans l’esprit de nombreux observateurs. Qu’est-ce qui fonde réellement la volonté de KKB à se présenter contre le leader du Rhdp ? Sur la question, le parlementaire ne manque pas d’arguments.
De son aveu, il est le ‘’fils digne’’ du président de son parti, Henri Konan Bédié, qui veut venger le père qui a été ‘’injustement’’ chassé du pouvoir en décembre 1999 ; tout en rappelant qu’il ne pourra jamais oublier une phrase d’Alassane Ouatara contre le pouvoir Bédié à cette époque. « Lorsque je frapperai ce régime moribond, il tombera comme un fruit mûr ». De l’avis de nombreux observateurs de la vie publique, cet argument ne résiste pas à l’analyse de la réalité. KKB a d’autres raisons inavouées qui cachent mal ce qu’il tente, vainement, de faire croire. Sinon, pourquoi a-t-il attendu, 15 ans après, le coup d’Etat ayant renversé le régime Pdci avant de se rappeler de ses présumés ‘’auteurs’’ ? Des faits et gestes qui trahissent le député de Port-Bouet depuis cette date ! En effet, KKB a accepté d’être le directeur de campagne pour le compte de la jeunesse du candidat Ouattara en 2010. Puis, il s’est fait élire sous la bannière du Rhdp lors des dernières législatives en Côte d’Ivoire. Alors, d’où vient le fait que Ouattara soit subitement indexé comme celui qui aurait renversé Bédié en 1999, et pour lequel on crie vengeance ? Pourtant, les auteurs du coup d’Etat sont connus. Tout comme ceux qui ont qualifié ce putsch de ‘’salutaire pour faire avancer la démocratie’’. Curieusement ces ‘’démocrates’’ des temps nouveaux sont, aujourd’hui, adoubés par le jeune député de Port-Bouët qui en a même fait ses nouveaux alliés. Mieux, il ne s’encombre pas de fioritures pour multiplier ses visites à leur lieu de détention dans le pénitencier de La Haye. En tout cas, si tel est que Bertin Kouadio Konan se réclame de la philosophie de l’houphouëtisme qui repose sur la paix par le dialogue, la concorde et surtout la tolérance et le pardon, il doit savoir raison garder. Car la haine et la vengeance qui guident aujourd’hui ses actions font, précisément, partie des mauvais sentiments que le président Félix Houphouët-Boigny a appelé ses compatriotes de bannir de leur comportement de tous les jours. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara l’ont tellement bien compris qu’ils ont décidé de tourner la page des incompréhensions du passé pour s’engager, résolument, vers l’avenir en servant d’exemple à tous les Ivoiriens qui ont eu des ressentiments. Cela KKB doit le comprendre.
Par : G. DE GNAMIEN
Avec le franc-parler qu’on lui connaît, l’homme a tenté, une fois de plus, de justifier sa volonté de briguer la magistrature suprême à la prochaine élection présidentielle ; ramant, du coup, à contre-courant des consignes de vote du Président de son parti, Henri Konan Bédié, Président du Pdci-Rda, qui a appelé Alassane Ouattara à cette échéance dans le cadre des alliances du Rhdp. Mais si l’ambition du jeune député est légitime, force est de reconnaître que les raisons d’une telle candidature restent perplexes dans l’esprit de nombreux observateurs. Qu’est-ce qui fonde réellement la volonté de KKB à se présenter contre le leader du Rhdp ? Sur la question, le parlementaire ne manque pas d’arguments.
De son aveu, il est le ‘’fils digne’’ du président de son parti, Henri Konan Bédié, qui veut venger le père qui a été ‘’injustement’’ chassé du pouvoir en décembre 1999 ; tout en rappelant qu’il ne pourra jamais oublier une phrase d’Alassane Ouatara contre le pouvoir Bédié à cette époque. « Lorsque je frapperai ce régime moribond, il tombera comme un fruit mûr ». De l’avis de nombreux observateurs de la vie publique, cet argument ne résiste pas à l’analyse de la réalité. KKB a d’autres raisons inavouées qui cachent mal ce qu’il tente, vainement, de faire croire. Sinon, pourquoi a-t-il attendu, 15 ans après, le coup d’Etat ayant renversé le régime Pdci avant de se rappeler de ses présumés ‘’auteurs’’ ? Des faits et gestes qui trahissent le député de Port-Bouet depuis cette date ! En effet, KKB a accepté d’être le directeur de campagne pour le compte de la jeunesse du candidat Ouattara en 2010. Puis, il s’est fait élire sous la bannière du Rhdp lors des dernières législatives en Côte d’Ivoire. Alors, d’où vient le fait que Ouattara soit subitement indexé comme celui qui aurait renversé Bédié en 1999, et pour lequel on crie vengeance ? Pourtant, les auteurs du coup d’Etat sont connus. Tout comme ceux qui ont qualifié ce putsch de ‘’salutaire pour faire avancer la démocratie’’. Curieusement ces ‘’démocrates’’ des temps nouveaux sont, aujourd’hui, adoubés par le jeune député de Port-Bouët qui en a même fait ses nouveaux alliés. Mieux, il ne s’encombre pas de fioritures pour multiplier ses visites à leur lieu de détention dans le pénitencier de La Haye. En tout cas, si tel est que Bertin Kouadio Konan se réclame de la philosophie de l’houphouëtisme qui repose sur la paix par le dialogue, la concorde et surtout la tolérance et le pardon, il doit savoir raison garder. Car la haine et la vengeance qui guident aujourd’hui ses actions font, précisément, partie des mauvais sentiments que le président Félix Houphouët-Boigny a appelé ses compatriotes de bannir de leur comportement de tous les jours. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara l’ont tellement bien compris qu’ils ont décidé de tourner la page des incompréhensions du passé pour s’engager, résolument, vers l’avenir en servant d’exemple à tous les Ivoiriens qui ont eu des ressentiments. Cela KKB doit le comprendre.
Par : G. DE GNAMIEN