Sept milliards de rêves. Une planète. Consommer prudemment.
Nous vivons dans un monde en profonde mutation, secoué par de multiples crises, sur une planète confrontée à des pressions grandissantes.
L’évolution environnementale n’a jamais été aussi étroitement liée à nos sociétés qu’aujourd’hui, à l’ère, que nombre de scientifiques appellent l’Anthropocène, où les activités humaines constituent la principale force modelant le système planétaire. Certes, l’impact que telle femme ou tel homme a sur la pérennité de la planète n’est pas toujours visible ; mais pensez à l’impact qu’ont sept milliards de femmes et d’hommes : il devient alors évident que les choix quotidiens ne sont pas anodins.
Les changements environnementaux ne sont pas seulement une affaire de carbone mais sont fondamentalement liés aux femmes et aux hommes, à la façon dont les sociétés produisent et consomment. L’environnement est inextricablement lié aux valeurs et comportements humains : il subit directement l’influence de nos modes de vie, du développement urbain, des mesures de conservation de la nature que nous prenons et des schémas migratoires, qui ont une incidence sur l’utilisation de l’eau et des sols et des effets sur la survie des espèces.
Les seules solutions technologiques ou économiques ne suffisent pas à assurer la durabilité. Nous avons besoin de sociétés vertes pour bâtir des économies vertes. Nous devons agir de manière holistique, à tous les niveaux, à commencer par le niveau individuel.
Cette année, la communauté internationale a une occasion historique d’adopter un nouveau programme de développement durable et de parvenir à un accord mondial sur le changement climatique. L’UNESCO consacre toute la force de son mandat et de son expérience à ce que tous deux soient couronnés de succès. Nous nous efforçons de promouvoir l’éducation en vue du développement durable pour façonner les nouvelles valeurs, compétences et connaissances dont toutes les sociétés ont aujourd’hui besoin. La durabilité se bâtira sur les bancs de l’école, en commençant aussitôt que possible. Nous nous efforçons également de tirer parti du pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation pour renforcer les connaissances, préserver la biodiversité par les réserves de biosphère et renforcer les liens entre sciences et politiques.
Le Conseil consultatif scientifique, initiative du Secrétaire général de l’ONU dont l’UNESCO assure le secrétariat, a notamment pour but de créer une nouvelle unité entre toutes les sciences et de catalyser de nouvelles synergies entre les disciplines et les orientations, au-delà des frontières, notamment pour inspirer la 21e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-21) qui se tiendra à Paris en fin d’année.
La dynamique mondiale est puissante ; nous devons agir pour répondre à cette promesse et en formuler une nouvelle, en faveur d’un développement durable, en harmonie avec la planète. Cette responsabilité ne saurait attendre ; nous devons agir maintenant.
Nous vivons dans un monde en profonde mutation, secoué par de multiples crises, sur une planète confrontée à des pressions grandissantes.
L’évolution environnementale n’a jamais été aussi étroitement liée à nos sociétés qu’aujourd’hui, à l’ère, que nombre de scientifiques appellent l’Anthropocène, où les activités humaines constituent la principale force modelant le système planétaire. Certes, l’impact que telle femme ou tel homme a sur la pérennité de la planète n’est pas toujours visible ; mais pensez à l’impact qu’ont sept milliards de femmes et d’hommes : il devient alors évident que les choix quotidiens ne sont pas anodins.
Les changements environnementaux ne sont pas seulement une affaire de carbone mais sont fondamentalement liés aux femmes et aux hommes, à la façon dont les sociétés produisent et consomment. L’environnement est inextricablement lié aux valeurs et comportements humains : il subit directement l’influence de nos modes de vie, du développement urbain, des mesures de conservation de la nature que nous prenons et des schémas migratoires, qui ont une incidence sur l’utilisation de l’eau et des sols et des effets sur la survie des espèces.
Les seules solutions technologiques ou économiques ne suffisent pas à assurer la durabilité. Nous avons besoin de sociétés vertes pour bâtir des économies vertes. Nous devons agir de manière holistique, à tous les niveaux, à commencer par le niveau individuel.
Cette année, la communauté internationale a une occasion historique d’adopter un nouveau programme de développement durable et de parvenir à un accord mondial sur le changement climatique. L’UNESCO consacre toute la force de son mandat et de son expérience à ce que tous deux soient couronnés de succès. Nous nous efforçons de promouvoir l’éducation en vue du développement durable pour façonner les nouvelles valeurs, compétences et connaissances dont toutes les sociétés ont aujourd’hui besoin. La durabilité se bâtira sur les bancs de l’école, en commençant aussitôt que possible. Nous nous efforçons également de tirer parti du pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation pour renforcer les connaissances, préserver la biodiversité par les réserves de biosphère et renforcer les liens entre sciences et politiques.
Le Conseil consultatif scientifique, initiative du Secrétaire général de l’ONU dont l’UNESCO assure le secrétariat, a notamment pour but de créer une nouvelle unité entre toutes les sciences et de catalyser de nouvelles synergies entre les disciplines et les orientations, au-delà des frontières, notamment pour inspirer la 21e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-21) qui se tiendra à Paris en fin d’année.
La dynamique mondiale est puissante ; nous devons agir pour répondre à cette promesse et en formuler une nouvelle, en faveur d’un développement durable, en harmonie avec la planète. Cette responsabilité ne saurait attendre ; nous devons agir maintenant.