Abidjan - Le Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et la FAO resserrent leurs liens dans le but de renforcer les capacités nationales pour affronter le changement climatique, et améliorer la sécurité alimentaire et la production vivrière durable.
Selon un communiqué de la FAO, un protocole d’accord signé lundi par Patrick Ignatius Gomes, Secrétaire général du Groupe ACP, et le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva vise en particulier à aider les 79 pays ACP à atteindre les Objectifs de développement durable qui seront approuvés dans le courant de l’année.
Le Groupe ACP et la FAO se sont engagés à “renforcer leur coopération à l’appui des actions contribuant à mieux affronter les enjeux liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, à la faim, à la gestion des ressources naturelles et au changement climatique au sein du Groupe des États membres de l’ACP”.
Les secteurs prioritaires de collaboration seront identifiés par les pays ACP. L’accent sera mis sur les projets visant à exploiter le soutien du secteur privé pour créer des chaînes de valeur agricoles efficaces et inclusives et à aider les agriculteurs familiaux à répondre aux critères de régulation du marché à l’exportation. D’autres mesures iront en faveur de l’éradication de la faim, d’une meilleure nutrition et de pratiques économiques durables.
Le changement climatique est une question d’une grande urgence dans les régions tropicales, surtout pour les 31 états insulaires que compte l’ACP. La FAO a offert des conseils techniques au Groupe en vue des négociations internationales sur le climat (COP 21) qui s’achèveront à Paris fin 2015.
Dans le cadre de l’accord conclu et s’inspirant des Modalités accélérées d’action des petits états insulaires en développement (PEID) – ou Samoa Pathway – l’ACP et la FAO œuvreront ensemble à l’atténuation et à l’adaptation aux effets graduels du changement climatique dans l’agriculture (“agriculture intelligente face au climat”).
Ils encourageront les cadres de politique, techniques et pratiques propices dans les domaines de l’eau, de l’énergie, des sols, des cultures, de l’élevage, des forêts, de l’aquaculture et des pêches dans les pays et les régions les plus vulnérables, notamment les PEID.
La FAO a récemment mis en place un fonds fiduciaire destiné à affronter les vulnérabilités spécifiques auxquelles sont confrontés les PEID face au changement climatique et aux catastrophes naturelles comme le Cyclone Pam, qui a dévasté Vanuatu cette année. Le protocole engage le groupe ACP et la FAO à promouvoir conjointement et contribuer à la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre du Fonds.
Le protocole d’accord comporte également des mesures visant à faciliter un programme ACP Coopération Sud-Sud (SSC) pour la sécurité alimentaire et l’agriculture, portant sur le partage de technologies, l’échange de connaissances et le dialogue sur les politiques entre les pays tropicaux.
Une autre priorité consiste à inciter le secteur privé à soutenir le développement de chaînes de valeur agroalimentaires efficaces et inclusives. L’accord ciblera des aliments de base et des cultures commerciales et les petits exploitants, organisations d’agriculteurs et de producteurs, ainsi que les petites et moyennes entreprises.
(AIP)
cmas
Selon un communiqué de la FAO, un protocole d’accord signé lundi par Patrick Ignatius Gomes, Secrétaire général du Groupe ACP, et le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva vise en particulier à aider les 79 pays ACP à atteindre les Objectifs de développement durable qui seront approuvés dans le courant de l’année.
Le Groupe ACP et la FAO se sont engagés à “renforcer leur coopération à l’appui des actions contribuant à mieux affronter les enjeux liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, à la faim, à la gestion des ressources naturelles et au changement climatique au sein du Groupe des États membres de l’ACP”.
Les secteurs prioritaires de collaboration seront identifiés par les pays ACP. L’accent sera mis sur les projets visant à exploiter le soutien du secteur privé pour créer des chaînes de valeur agricoles efficaces et inclusives et à aider les agriculteurs familiaux à répondre aux critères de régulation du marché à l’exportation. D’autres mesures iront en faveur de l’éradication de la faim, d’une meilleure nutrition et de pratiques économiques durables.
Le changement climatique est une question d’une grande urgence dans les régions tropicales, surtout pour les 31 états insulaires que compte l’ACP. La FAO a offert des conseils techniques au Groupe en vue des négociations internationales sur le climat (COP 21) qui s’achèveront à Paris fin 2015.
Dans le cadre de l’accord conclu et s’inspirant des Modalités accélérées d’action des petits états insulaires en développement (PEID) – ou Samoa Pathway – l’ACP et la FAO œuvreront ensemble à l’atténuation et à l’adaptation aux effets graduels du changement climatique dans l’agriculture (“agriculture intelligente face au climat”).
Ils encourageront les cadres de politique, techniques et pratiques propices dans les domaines de l’eau, de l’énergie, des sols, des cultures, de l’élevage, des forêts, de l’aquaculture et des pêches dans les pays et les régions les plus vulnérables, notamment les PEID.
La FAO a récemment mis en place un fonds fiduciaire destiné à affronter les vulnérabilités spécifiques auxquelles sont confrontés les PEID face au changement climatique et aux catastrophes naturelles comme le Cyclone Pam, qui a dévasté Vanuatu cette année. Le protocole engage le groupe ACP et la FAO à promouvoir conjointement et contribuer à la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre du Fonds.
Le protocole d’accord comporte également des mesures visant à faciliter un programme ACP Coopération Sud-Sud (SSC) pour la sécurité alimentaire et l’agriculture, portant sur le partage de technologies, l’échange de connaissances et le dialogue sur les politiques entre les pays tropicaux.
Une autre priorité consiste à inciter le secteur privé à soutenir le développement de chaînes de valeur agroalimentaires efficaces et inclusives. L’accord ciblera des aliments de base et des cultures commerciales et les petits exploitants, organisations d’agriculteurs et de producteurs, ainsi que les petites et moyennes entreprises.
(AIP)
cmas