Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) a sollicité lundi, du gouvernement ivoirien, l’annulation de leurs dettes fiscales indiquant au Premier ministre Daniel Kablan Duncan que leurs entreprises ont subi un lourd tribut durant la crise postélectorale survenue dans ce pays en 2010.
«Nous avons évoqué avec le Premier ministre que le gouvernement prenne en compte des mesures en faveur de l'annulation des dettes fiscales des entreprises de presse. Le secteur de la presse a été profondément touché par la crise ivoirienne (…) », a expliqué le Secrétaire général du Gepci, Eugène Kadet, sollicitant, également, la mise en place d'une fiscalité « propre aux entreprises de presse ».
Selon M. Kadet, le système global de fiscalité ne mentionne pas le privilège particulier en ce qui concerne la fiscalité dans le domaine de la presse (…) comme en France. Par ailleurs, il dit avoir plaidé pour la reconduction de la subvention (800 millions FCFA) accordée par l'Etat ivoirien aux organes de presse de ce pays.
Il a déclaré que le Gepci s'est engagé à signer une charte pour que l'environnement politique puisse être apaisé en ce qui concerne la presse.
« Cela consistera à que le reproche qui était fait aux journaux à tort ou à raison d'attiser le feu, ne soit plus qu'un vieux souvenir et que la tension qu'on pourra observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias », a-t-il dit.
A toutes ces préoccupations du Gepci, a-t-il poursuivi, le Premier ministre Kablan Duncan a été réceptif. « Ce qui est important c'est qu'il nous a promis d'examiner avec beaucoup de diligence et à un niveau diversifié, les problèmes que nous avons partagés avec lui », s'est rassuré Eugene Kadet.
L'Etat de Côte d'Ivoire s'est engagée depuis plusieurs années à soutenir le secteur des médias en général et celui des médias privés en particulier. Le gouvernement ivoirien a octroyé au Fonds de soutien et de développement à la presse la somme de 726 millions de FCFA aux médias privés au titre de l'année 2013 contre 800 millions FCFA en 2014.
SB/hs/ls/APA
«Nous avons évoqué avec le Premier ministre que le gouvernement prenne en compte des mesures en faveur de l'annulation des dettes fiscales des entreprises de presse. Le secteur de la presse a été profondément touché par la crise ivoirienne (…) », a expliqué le Secrétaire général du Gepci, Eugène Kadet, sollicitant, également, la mise en place d'une fiscalité « propre aux entreprises de presse ».
Selon M. Kadet, le système global de fiscalité ne mentionne pas le privilège particulier en ce qui concerne la fiscalité dans le domaine de la presse (…) comme en France. Par ailleurs, il dit avoir plaidé pour la reconduction de la subvention (800 millions FCFA) accordée par l'Etat ivoirien aux organes de presse de ce pays.
Il a déclaré que le Gepci s'est engagé à signer une charte pour que l'environnement politique puisse être apaisé en ce qui concerne la presse.
« Cela consistera à que le reproche qui était fait aux journaux à tort ou à raison d'attiser le feu, ne soit plus qu'un vieux souvenir et que la tension qu'on pourra observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias », a-t-il dit.
A toutes ces préoccupations du Gepci, a-t-il poursuivi, le Premier ministre Kablan Duncan a été réceptif. « Ce qui est important c'est qu'il nous a promis d'examiner avec beaucoup de diligence et à un niveau diversifié, les problèmes que nous avons partagés avec lui », s'est rassuré Eugene Kadet.
L'Etat de Côte d'Ivoire s'est engagée depuis plusieurs années à soutenir le secteur des médias en général et celui des médias privés en particulier. Le gouvernement ivoirien a octroyé au Fonds de soutien et de développement à la presse la somme de 726 millions de FCFA aux médias privés au titre de l'année 2013 contre 800 millions FCFA en 2014.
SB/hs/ls/APA