Abidjan - Les journaux ivoiriens vont bientôt signer une charte de bonne conduite "pour des élections apaisées", afin que leurs colonnes ne soient plus à la base de tensions politiques dans le cadre du processus électoral en cours en Côte d’ivoire, annonce le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI).
Reçu en audience, lundi soir, par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à Abidjan, le GEPCI a pris "l’engagement très fort des éditeurs de presse de faire en sorte que l’environnement politique puisse être apaisé".
"Pour ce qui concerne l’ensemble des éditeurs de presse, ils se sont engagés à signer une charte de pour des élections apaisées, qui consistera à faire en sorte que les reproches qui étaient faits aux journaux, à tort à raison, ne soient qu’un vieux souvenir", a déclaré le secrétaire général du GEPCI, Eugène Kadet, au terme de cette audience.
La presse ivoirienne a été à plusieurs occasions pointée du doigt par des organisations internationales et non gouvernementales, d’être l’un des facteurs principaux de l’exacerbation de la tension sociopolitique pendant les crises successives qui ont émaillé le pays durant la décennie écoulée.
"Nous nous engageons donc à faire en sorte que la tension qu’on peut observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias", a promis M. Kadet, qui a plaidé pour le renouvellement de la subvention des impressions de leurs journaux par l’Etat et l’annulation de leurs arriérés fiscaux.
En mai 2008, les acteurs des médias de Côte d’Ivoire avaient signé un "code de bonne conduite" pour des élections apaisées, sous l’égide du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro et du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi.
Mais ce code n’a pas empêché que des dérives soient relevées dans les différents médias durant le processus électoral de 2010 et la crise postélectorale (2010-2011).
Le nouveau cycle électoral en cours en Côte d’Ivoire démarre avec l’élection présidentielle prévue fin octobre.
(AIP)
tm
Reçu en audience, lundi soir, par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à Abidjan, le GEPCI a pris "l’engagement très fort des éditeurs de presse de faire en sorte que l’environnement politique puisse être apaisé".
"Pour ce qui concerne l’ensemble des éditeurs de presse, ils se sont engagés à signer une charte de pour des élections apaisées, qui consistera à faire en sorte que les reproches qui étaient faits aux journaux, à tort à raison, ne soient qu’un vieux souvenir", a déclaré le secrétaire général du GEPCI, Eugène Kadet, au terme de cette audience.
La presse ivoirienne a été à plusieurs occasions pointée du doigt par des organisations internationales et non gouvernementales, d’être l’un des facteurs principaux de l’exacerbation de la tension sociopolitique pendant les crises successives qui ont émaillé le pays durant la décennie écoulée.
"Nous nous engageons donc à faire en sorte que la tension qu’on peut observer sur le terrain politique ne provienne pas des médias", a promis M. Kadet, qui a plaidé pour le renouvellement de la subvention des impressions de leurs journaux par l’Etat et l’annulation de leurs arriérés fiscaux.
En mai 2008, les acteurs des médias de Côte d’Ivoire avaient signé un "code de bonne conduite" pour des élections apaisées, sous l’égide du Premier ministre d’alors, Guillaume Soro et du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi.
Mais ce code n’a pas empêché que des dérives soient relevées dans les différents médias durant le processus électoral de 2010 et la crise postélectorale (2010-2011).
Le nouveau cycle électoral en cours en Côte d’Ivoire démarre avec l’élection présidentielle prévue fin octobre.
(AIP)
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