Bouaflé - La secrétaire générale 1 de préfecture de Bouaflé, Hortense Aka Walémin invite "les femmes à croire en leurs capacités intellectuelles pour se propulser au devant de la scène", soutenant que "la femme doit doublement faire des efforts pour que ses mérites soient reconnus".
Dans un entretien à l’AIP sur "les femmes dans les instances de décisions", Mme Aka relève le rôle que la femme doit jouer dans la société où "la gente masculine continue de prédominer".
"Je perçois la femme comme l’être qui, à l’opposé de l’homme, doit doublement faire des efforts pour que ses mérites soient reconnus. Dans la société africaine, elle est reléguée au second plan et fait l’objet de beaucoup de discrimination", a-t-elle situé d’emblée.
Mme Aka est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en lettres modernes de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et en instance de soutenance de sa thèse de doctorat.
Elle souligne que pour faire avancer la société, "la femme devra lutter pour l’abandon des stéréotypes dont elle est victime. Elle doit elle-même croire en ses capacités intellectuelles, se propulser au devant de la scène par son travail fait consciencieusement. En tant que femme, je pense que nous devons cesser d’attendre que les hommes fassent changer les choses à notre place".
Représentant le préfet lorsqu’il est empêché, la secrétaire générale 1 de préfecture, estime qu "le préfet le fait au nom des textes et aussi parce qu’il me sait capable de le faire valablement", affirmant qu’elle amène, chaque fois que de besoin, les hommes à intégrer l’approche du genre dans toutes leurs prises de décision.
"J’espère que mon exemple, en plus de celui de toutes les dynamiques femmes de la Marahoué pourra les encourager à reconsidérer la femme à sa juste valeur".
Elle affirme que "les témoignages qui me parviennent me donnent la force d’investir dans la formation pour toujours être à la hauteur des attentes de la population", expliquant que "pour moi, la meilleure manière de faire avancer la société est de mettre à la disposition de la population ma disponibilité, mes qualités intellectuelles et morales. C’est de toujours chercher à mieux faire".
"Ma part au développement de Bouaflé est en principe celui de tout fonctionnaire, c'est-à-dire remplir correctement la mission pour laquelle l’Etat de Côte d’Ivoire m’a nommée ici. Pour y arriver, je m’arme des outils de l’éthique et la déontologie comme la ponctualité, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers qui me sont imputés", a dit l’ancienne pensionnaire de l’Ecole nationale d’administration (ENA).
Sur sa contribution aux côtés du préfet dans la gestion des conflits sociaux, Hortense Aka Walémin soutient que ses atouts sont "l’écoute attentive, la patience et surtout le respect d’autrui. Je pense que ces atouts ne sont pas spécifiques à mon genre féminin, mais sont plutôt des acquis à la formation que j’ai reçue dans tout mon cursus. Ces acquis se sont affûtés avec l’expérience sur le terrain".
Remettant l'annuaire des compétences féminines au gouvernement ivoirien, les femmes ont souhaité leur représentativité à hauteur de 30% dans les instances de décisions, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/ask
Dans un entretien à l’AIP sur "les femmes dans les instances de décisions", Mme Aka relève le rôle que la femme doit jouer dans la société où "la gente masculine continue de prédominer".
"Je perçois la femme comme l’être qui, à l’opposé de l’homme, doit doublement faire des efforts pour que ses mérites soient reconnus. Dans la société africaine, elle est reléguée au second plan et fait l’objet de beaucoup de discrimination", a-t-elle situé d’emblée.
Mme Aka est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en lettres modernes de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et en instance de soutenance de sa thèse de doctorat.
Elle souligne que pour faire avancer la société, "la femme devra lutter pour l’abandon des stéréotypes dont elle est victime. Elle doit elle-même croire en ses capacités intellectuelles, se propulser au devant de la scène par son travail fait consciencieusement. En tant que femme, je pense que nous devons cesser d’attendre que les hommes fassent changer les choses à notre place".
Représentant le préfet lorsqu’il est empêché, la secrétaire générale 1 de préfecture, estime qu "le préfet le fait au nom des textes et aussi parce qu’il me sait capable de le faire valablement", affirmant qu’elle amène, chaque fois que de besoin, les hommes à intégrer l’approche du genre dans toutes leurs prises de décision.
"J’espère que mon exemple, en plus de celui de toutes les dynamiques femmes de la Marahoué pourra les encourager à reconsidérer la femme à sa juste valeur".
Elle affirme que "les témoignages qui me parviennent me donnent la force d’investir dans la formation pour toujours être à la hauteur des attentes de la population", expliquant que "pour moi, la meilleure manière de faire avancer la société est de mettre à la disposition de la population ma disponibilité, mes qualités intellectuelles et morales. C’est de toujours chercher à mieux faire".
"Ma part au développement de Bouaflé est en principe celui de tout fonctionnaire, c'est-à-dire remplir correctement la mission pour laquelle l’Etat de Côte d’Ivoire m’a nommée ici. Pour y arriver, je m’arme des outils de l’éthique et la déontologie comme la ponctualité, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers qui me sont imputés", a dit l’ancienne pensionnaire de l’Ecole nationale d’administration (ENA).
Sur sa contribution aux côtés du préfet dans la gestion des conflits sociaux, Hortense Aka Walémin soutient que ses atouts sont "l’écoute attentive, la patience et surtout le respect d’autrui. Je pense que ces atouts ne sont pas spécifiques à mon genre féminin, mais sont plutôt des acquis à la formation que j’ai reçue dans tout mon cursus. Ces acquis se sont affûtés avec l’expérience sur le terrain".
Remettant l'annuaire des compétences féminines au gouvernement ivoirien, les femmes ont souhaité leur représentativité à hauteur de 30% dans les instances de décisions, rappelle-t-on.
(AIP)
zaar/ask