Dabou – Suite à de récurrentes informations faisant état de troubles à l’ordre public à Débrimou, village situé à cinq kilomètres de Dabou (sud), le chef résident du village, Agba Gboti Gnagne a affirmé, mardi qu'"il n’y a aucun risque d’affrontement à Débrimou’’, lors d'une "réunion de clarification’’ initiée par le préfet de la région des Grands ponts, préfet du département de Dabou, Kouakou Assouma.
"M. le préfet, c’est archi-faux, il n’y a aucun risque d’affrontement à Débrimou’’, a rassuré Agba Gboti Gnagne, appuyé en cela par le 1er vice-président de la mutuelle, Amadi Adou Antoine, et le secrétaire du chef du village, Amari Henri.
"M. le préfet, après notre saisine par vous, nos fins limiers (2 gendarmes et 2 policiers) sont allés dans le village pour prendre la température des lieux. Avant de rencontrer le chef du village, ils ont tourné discrètement dans le village pour voir s’il y a affrontement ou risque d’affrontement. Sur ce point, il n’en est rien’’, a clarifié le commandant de la brigade de gendarmerie, Koné Souleymane, au nom des forces de sécurité.
Dame Gnekpy Gabrielle Danielle, se disant présidente du comité ad’ hoc du conseil de gestion du village, a envoyé les 12 et 14 juin, à 50 reprises, deux SMS au directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur pour lui faire part de "risques d’affrontement’’ qui prévaudraient à Débrimou entre des individus armés, les jeunes hommes et les femmes, souligne-t-on.
Ce village est en proie à une crise de chefferie qui dure depuis un an entre Mel Gnagne Hilaire, le chef reconnu par les autorités administratives, et Gangan Agnéroh, sous-préfet à la retraite.
Désormais, tous ceux qui feront courir des informations non fondées ou enverront des SMS dont le contenu n’est pas vrai seront mis aux arrêts’’, a mis en garde le préfet Kouakou Assouma, avant de conclure sur la nécessité de respecter toutes les voies hiérarchiques en se référant d’abord au chef du village, puis au maire, "puisque nous sommes dans le périmètre communal dans le cas de Débrimou, par la suite au sous-préfet, au préfet et au-delà".
kkp/akn/ask
"M. le préfet, c’est archi-faux, il n’y a aucun risque d’affrontement à Débrimou’’, a rassuré Agba Gboti Gnagne, appuyé en cela par le 1er vice-président de la mutuelle, Amadi Adou Antoine, et le secrétaire du chef du village, Amari Henri.
"M. le préfet, après notre saisine par vous, nos fins limiers (2 gendarmes et 2 policiers) sont allés dans le village pour prendre la température des lieux. Avant de rencontrer le chef du village, ils ont tourné discrètement dans le village pour voir s’il y a affrontement ou risque d’affrontement. Sur ce point, il n’en est rien’’, a clarifié le commandant de la brigade de gendarmerie, Koné Souleymane, au nom des forces de sécurité.
Dame Gnekpy Gabrielle Danielle, se disant présidente du comité ad’ hoc du conseil de gestion du village, a envoyé les 12 et 14 juin, à 50 reprises, deux SMS au directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur pour lui faire part de "risques d’affrontement’’ qui prévaudraient à Débrimou entre des individus armés, les jeunes hommes et les femmes, souligne-t-on.
Ce village est en proie à une crise de chefferie qui dure depuis un an entre Mel Gnagne Hilaire, le chef reconnu par les autorités administratives, et Gangan Agnéroh, sous-préfet à la retraite.
Désormais, tous ceux qui feront courir des informations non fondées ou enverront des SMS dont le contenu n’est pas vrai seront mis aux arrêts’’, a mis en garde le préfet Kouakou Assouma, avant de conclure sur la nécessité de respecter toutes les voies hiérarchiques en se référant d’abord au chef du village, puis au maire, "puisque nous sommes dans le périmètre communal dans le cas de Débrimou, par la suite au sous-préfet, au préfet et au-delà".
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