L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) poursuit actuellement sa campagne de sensibilisation sur la paix auprès des étudiants des universités publiques et des grandes écoles du pays.
La caravane de l'Onuci a fait escale à l'Ecole normale supérieure (ENS) d'Abidjan où la cheffe de mission, Aïchatou Mindaoudou, a insisté sur "l'intérêt du Système des Nations unies pour la promotion de la culture de la paix dans le cadre universitaire".
"Il nous a semblé qu'un projet qui associerait plusieurs grandes écoles et contribuerait à la création d'un cadre susceptible d'animer des débats et des séances d'information et de sensibilisation articulés autour de la promotion de la paix et de la citoyenneté démocratique s'avérait utile et indispensable", a-t-elle expliqué.
L'étape de l'ENS est la sixième de la caravane onusienne qui a parcouru les universités publiques d'Abidjan et de Bouaké (centre, 368 km d'Abidjan) après son lancement à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
A en croire Mme Mindaoudou, la caravane en cours est fondée sur une résolution de l'ONU qui présente "la réconciliation nationale comme l'épine dorsale du processus de paix en Côte d'Ivoire" après les violences électorales de 2010 qui ont fait au moins 3 000 morts dans le pays.
"C'est en réponse à cela que l'Onuci et l'ensemble du Système des Nations unies s'investissent pour engager diverses audiences, y compris le milieu universitaire, à contribuer pleinement au renforcement de la cohésion sociale et au processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire", a souligné Mme Mindaoudou.
Elle a ajouté que dans la perspective de l'élection présidentielle d'octobre, la résolution onusienne invite toutes les parties prenantes à "faciliter les conditions propices à la tenue d'une élection libre régulière, transparente et ouverte à tous, au cours de laquelle tout acte de violence et tout propos haineux sont proscrits".
La Côte d'Ivoire tiendra en octobre une élection présidentielle qui devrait marquer le retour de la paix et la normalisation de la vie politique nationale.
"Cette campagne est une opportunité, pour vous, pour initier des actions fortes et prendre des engagements résolus en faveur d'un environnement apaisé", a dit Mme Mindaoudou aux étudiants.
Avec la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci, bras séculier du régime de Laurent Gbagbo), les élèves et étudiants ont été au coeur des violences qui ont jalonné la vie politique en Côte d'Ivoire depuis la réinstauration du multipartisme en 1990.
Au sein des associations de "jeunes patriotes", farouches partisans de Laurent Gbagbo, les étudiants ont participé aux côtés des forces pro-Gbagbo aux affrontements avec les forces pro-Ouattara dans la crise née de l'élection présidentielle de 2010.
Bien que n'ayant pas été officiellement dissoute après l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara en 2011, la Fesci est moins présente sur les campus et peine à mobiliser comme par le passé, muselée par le pouvoir.
La caravane de l'Onuci a fait escale à l'Ecole normale supérieure (ENS) d'Abidjan où la cheffe de mission, Aïchatou Mindaoudou, a insisté sur "l'intérêt du Système des Nations unies pour la promotion de la culture de la paix dans le cadre universitaire".
"Il nous a semblé qu'un projet qui associerait plusieurs grandes écoles et contribuerait à la création d'un cadre susceptible d'animer des débats et des séances d'information et de sensibilisation articulés autour de la promotion de la paix et de la citoyenneté démocratique s'avérait utile et indispensable", a-t-elle expliqué.
L'étape de l'ENS est la sixième de la caravane onusienne qui a parcouru les universités publiques d'Abidjan et de Bouaké (centre, 368 km d'Abidjan) après son lancement à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan).
A en croire Mme Mindaoudou, la caravane en cours est fondée sur une résolution de l'ONU qui présente "la réconciliation nationale comme l'épine dorsale du processus de paix en Côte d'Ivoire" après les violences électorales de 2010 qui ont fait au moins 3 000 morts dans le pays.
"C'est en réponse à cela que l'Onuci et l'ensemble du Système des Nations unies s'investissent pour engager diverses audiences, y compris le milieu universitaire, à contribuer pleinement au renforcement de la cohésion sociale et au processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire", a souligné Mme Mindaoudou.
Elle a ajouté que dans la perspective de l'élection présidentielle d'octobre, la résolution onusienne invite toutes les parties prenantes à "faciliter les conditions propices à la tenue d'une élection libre régulière, transparente et ouverte à tous, au cours de laquelle tout acte de violence et tout propos haineux sont proscrits".
La Côte d'Ivoire tiendra en octobre une élection présidentielle qui devrait marquer le retour de la paix et la normalisation de la vie politique nationale.
"Cette campagne est une opportunité, pour vous, pour initier des actions fortes et prendre des engagements résolus en faveur d'un environnement apaisé", a dit Mme Mindaoudou aux étudiants.
Avec la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci, bras séculier du régime de Laurent Gbagbo), les élèves et étudiants ont été au coeur des violences qui ont jalonné la vie politique en Côte d'Ivoire depuis la réinstauration du multipartisme en 1990.
Au sein des associations de "jeunes patriotes", farouches partisans de Laurent Gbagbo, les étudiants ont participé aux côtés des forces pro-Gbagbo aux affrontements avec les forces pro-Ouattara dans la crise née de l'élection présidentielle de 2010.
Bien que n'ayant pas été officiellement dissoute après l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara en 2011, la Fesci est moins présente sur les campus et peine à mobiliser comme par le passé, muselée par le pouvoir.
