Une soixantaine de membres du corps préfectoral, d'officiers supérieurs de la police et de la gendarmerie de Côte d'Ivoire sont réunis à Yamoussoukro, capitale ivoirienne à 230 km d'Abidjan, dans le cadre d'une formation sur la "gestion des foules" en vue d'une bonne coordination des opérations de sécurisation de l'élection présidentielle prévue en octobre dans le pays.
Ouvert jeudi pour trois jours à l'initiative de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la formation permet aux participants d'échanger sur leurs expériences respectives en matière de maintien de l'ordre et de gestion de la communication en période électorale.
A l'ouverture des travaux, la patronne de l'ONUCI, Aïchatou Mindaoudou, a insisté sur la nécessité de maintenir un environnement électoral "démocratique" et "apaisé".
La présidentielle d'octobre jugée cruciale par de nombreux observateurs doit traduire une consolidation de la paix, une normalisation de la vie politique et la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait au moins 3 000 morts.
"Les élections à venir doivent se dérouler dans un environnement dans lequel le droit à l'expression, le droit à la sûreté de la personne, le droit à la circulation, le droit à la liberté d'opinion soient respectés et garantis avant, pendant et après les opérations électorales", a souligné Mme Mindaoudou.
Elle a aussi noté que l'environnement préélectoral actuel est "quelque peu agité" avec des manifestations, généralement de l'opposition, marquées par des "dysfonctionnements" en matière de gestion des foules.
Des manifestations de l'opposition, "non autorisées" selon le pouvoir, ont été parfois dispersées brutalement par les forces de l'ordre avec à la clé des arrestations et des blessés.
Pour Mme Mindaoudou, "le maintien de l'ordre, tout en permettant à la force publique de faire respecter la loi, doit garantir le droit des individus et être cet équilibre entre le désordre acceptable et l'ordre nécessaire".
Elle espère que la formation contribuera à la mise en place de forces de sécurité "inclusives et comptables de leurs actes".
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a reconduit pour 12 mois le mandat de l'ONUCI qui lui confie, entre autres, la mission d'offrir à la Côte d'Ivoire ses "bons offices" pendant la période de l'élection présidentielle d'octobre et de lui fournir "un soutien logistique limité" pour l'organisation du scrutin.
Ouvert jeudi pour trois jours à l'initiative de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la formation permet aux participants d'échanger sur leurs expériences respectives en matière de maintien de l'ordre et de gestion de la communication en période électorale.
A l'ouverture des travaux, la patronne de l'ONUCI, Aïchatou Mindaoudou, a insisté sur la nécessité de maintenir un environnement électoral "démocratique" et "apaisé".
La présidentielle d'octobre jugée cruciale par de nombreux observateurs doit traduire une consolidation de la paix, une normalisation de la vie politique et la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait au moins 3 000 morts.
"Les élections à venir doivent se dérouler dans un environnement dans lequel le droit à l'expression, le droit à la sûreté de la personne, le droit à la circulation, le droit à la liberté d'opinion soient respectés et garantis avant, pendant et après les opérations électorales", a souligné Mme Mindaoudou.
Elle a aussi noté que l'environnement préélectoral actuel est "quelque peu agité" avec des manifestations, généralement de l'opposition, marquées par des "dysfonctionnements" en matière de gestion des foules.
Des manifestations de l'opposition, "non autorisées" selon le pouvoir, ont été parfois dispersées brutalement par les forces de l'ordre avec à la clé des arrestations et des blessés.
Pour Mme Mindaoudou, "le maintien de l'ordre, tout en permettant à la force publique de faire respecter la loi, doit garantir le droit des individus et être cet équilibre entre le désordre acceptable et l'ordre nécessaire".
Elle espère que la formation contribuera à la mise en place de forces de sécurité "inclusives et comptables de leurs actes".
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a reconduit pour 12 mois le mandat de l'ONUCI qui lui confie, entre autres, la mission d'offrir à la Côte d'Ivoire ses "bons offices" pendant la période de l'élection présidentielle d'octobre et de lui fournir "un soutien logistique limité" pour l'organisation du scrutin.