Bouaflé – La compagnie minière Amara Mining a présenté jeudi aux autorités administratives de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), le plan de gestion sociale du comité d’Etude d’impact environnemental et social (EIES) du projet aurifère Yaouré.
Au cours d’une réunion tenue à Allahou Bazi, localité située à 40 km de Bouaflé, en présence des membres du comité de l’EIES, le consultant socioéconomique chez rePLAN, Andreas Amici, a présenté les caractéristiques du plan de gestion sociale de l’EIES liées aux principaux impacts identifiés lors de l’étude dans les villages concernés par le projet Yaouré, à savoir Akakro, Allahou Bazi, Angovia, Kouakougnanou et N’Da Koffi Yobouekro.
Il s’agit, entre autres, des logements des travailleurs, de la restauration des moyens de subsistance, du développement communautaire et de la participation au plan économique local.
Pour M. Amici, la construction des logements des employés vise à établir de bonnes relations entre les communautés et les travailleurs locaux, à permettre aux travailleurs de vivre chez eux et venir travailler sur le site du projet.
Selon le consultant, il est important d’appuyer les communautés impactées avec des projets de développement communautaires. Cette étape passe notamment par l’entreprise d’une évaluation exhaustive des besoins réels et des opportunités des secteurs stratégiques d’intervention comme la santé, l’éducation ou encore les infrastructures.
La participation à l’économie locale est également une caractéristique du projet avec pour objectif l’amélioration des possibilités d’emploi et d’affaires locales. Pour réussir cette phase, il faut mettre en place une politique qui consiste entre autres à entreprendre une étude complète des demandeurs d’emploi locaux et des compétences, a indiqué M. Amici.
Autres caractéristiques développées par le consultant, la restauration des moyens de subsistance avec la mise en place d’une gouvernance, l’élaboration des principes, une politique de compensations et un chronogramme bien défini.
Le plan de gestion sociale de l’EIES aura une structure de gouvernance composée de comités de consultation régionale et locale qui constitueront un groupe de travail thématique temporaire ou permanent.
« La remise de l’EIES au gouvernement ainsi que le début des enquêtes pour le plan de restauration des moyens de subsistance et l’acquisition des terres se feront en juillet 2015 », a-t-il fait savoir.
L’EIES permet d’établir un état initial des données socioéconomiques, afin d’évaluer les impacts du projet aurifère Yaouré et de déterminer les mesures d’atténuation et les plans de gestion et de développement communautaires des villages concernés. L’installation de son comité a eu lieu en février à Kouakougnanou, en présence du préfet de région et du département de Bouaflé, Gbamélé Adrien.
Spécialisé dans l’exploitation de l’or, le Groupe Amara Mining est présent depuis 2004 en Côte d’Ivoire et a investi plus de 20 milliards de FCFA depuis juin 2011 jusqu’à ce jour.
Ces activités ont abouti à la découverte d’un important gisement de ressources minérales qui l’a poussé à mener une étude afin de déterminer et de mitiger les impacts environnementaux et sociaux de son projet aurifère, pour soumettre aux autorités une demande de permis d’exploitation de ce gisement.
zaar/cmas
Au cours d’une réunion tenue à Allahou Bazi, localité située à 40 km de Bouaflé, en présence des membres du comité de l’EIES, le consultant socioéconomique chez rePLAN, Andreas Amici, a présenté les caractéristiques du plan de gestion sociale de l’EIES liées aux principaux impacts identifiés lors de l’étude dans les villages concernés par le projet Yaouré, à savoir Akakro, Allahou Bazi, Angovia, Kouakougnanou et N’Da Koffi Yobouekro.
Il s’agit, entre autres, des logements des travailleurs, de la restauration des moyens de subsistance, du développement communautaire et de la participation au plan économique local.
Pour M. Amici, la construction des logements des employés vise à établir de bonnes relations entre les communautés et les travailleurs locaux, à permettre aux travailleurs de vivre chez eux et venir travailler sur le site du projet.
Selon le consultant, il est important d’appuyer les communautés impactées avec des projets de développement communautaires. Cette étape passe notamment par l’entreprise d’une évaluation exhaustive des besoins réels et des opportunités des secteurs stratégiques d’intervention comme la santé, l’éducation ou encore les infrastructures.
La participation à l’économie locale est également une caractéristique du projet avec pour objectif l’amélioration des possibilités d’emploi et d’affaires locales. Pour réussir cette phase, il faut mettre en place une politique qui consiste entre autres à entreprendre une étude complète des demandeurs d’emploi locaux et des compétences, a indiqué M. Amici.
Autres caractéristiques développées par le consultant, la restauration des moyens de subsistance avec la mise en place d’une gouvernance, l’élaboration des principes, une politique de compensations et un chronogramme bien défini.
Le plan de gestion sociale de l’EIES aura une structure de gouvernance composée de comités de consultation régionale et locale qui constitueront un groupe de travail thématique temporaire ou permanent.
« La remise de l’EIES au gouvernement ainsi que le début des enquêtes pour le plan de restauration des moyens de subsistance et l’acquisition des terres se feront en juillet 2015 », a-t-il fait savoir.
L’EIES permet d’établir un état initial des données socioéconomiques, afin d’évaluer les impacts du projet aurifère Yaouré et de déterminer les mesures d’atténuation et les plans de gestion et de développement communautaires des villages concernés. L’installation de son comité a eu lieu en février à Kouakougnanou, en présence du préfet de région et du département de Bouaflé, Gbamélé Adrien.
Spécialisé dans l’exploitation de l’or, le Groupe Amara Mining est présent depuis 2004 en Côte d’Ivoire et a investi plus de 20 milliards de FCFA depuis juin 2011 jusqu’à ce jour.
Ces activités ont abouti à la découverte d’un important gisement de ressources minérales qui l’a poussé à mener une étude afin de déterminer et de mitiger les impacts environnementaux et sociaux de son projet aurifère, pour soumettre aux autorités une demande de permis d’exploitation de ce gisement.
zaar/cmas
