Korhogo – Face à la menace jihadiste en Côte d’Ivoire, le préfet de la région du Poro et du département de Korhogo, Daouda Ouattara, a invité samedi ses administrés à la vigilance et à travailler en collaboration avec les forces de défense et de sécurité, pour dénoncer tout comportement d’individus suspects.
Cette recommandation a été faite par l'administrateur civil lors d’une réunion à la préfecture de Korhogo, pour entretenir les populations sur la menace jihadiste qui est, dit-il, "réelle".
Aussi, le préfet a-t-il annoncé une série de mesures pour assurer et garantir la sécurité. Il s'agit, entre autres, du ratissage des forêts pour déloger les individus suspects, et du contrôle des individus et de leurs bagages dans les véhicules de transport en commun.
Tout comme les populations, les gérants d'hôtels ont été aussi exhortés à dénoncer les personnes suspectes. Le préfet a également décidé que la prêche de personnes étrangères dans les mosquées n’est plus autorisée. Il a révélé qu’un groupe de 15 musulmans étrangers et Ivoiriens qui a séjourné dans des mosquées de Korhogo n’avait aucune autorisation du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Lorsqu’on leur demandé qui était leur tuteur, ceux-ci ont répondu que leur tuteur, "c’est Dieu", a poursuivi le préfet. Il a précisé que leurs pièces d'identité avaient donc été confisquées et leur séjour, surveillé. Et ce, jusqu'à ce qu'il quittent la ville après restituion de leurs papiers.
Le préfet a rappelé les instructions du gouvernement à savoir de maintenir la vigilance qui consiste à identifier tous les lieux de culte dont les mosquées construites depuis 2012 et d'identifier les promoteurs et les financiers. Il s'agit aussi d'dentifier les écoles coraniques et de maintenir la vigilance sur les lieux de culte et de prêche.
Le 30 juin, soit deux jours après une brève incursion dans la localité malienne de Fakola située à moins de 20 km de la Côte d'Ivoire, les jihadistes d'Ansar Dine opérant au Mali, ont menacé d'étendre leur attaque à la Côte d'Ivoire et à la Mauritanie qu'ils accusent d'"ennemis de l'Islam".
(AIP)
apk/cmas
Cette recommandation a été faite par l'administrateur civil lors d’une réunion à la préfecture de Korhogo, pour entretenir les populations sur la menace jihadiste qui est, dit-il, "réelle".
Aussi, le préfet a-t-il annoncé une série de mesures pour assurer et garantir la sécurité. Il s'agit, entre autres, du ratissage des forêts pour déloger les individus suspects, et du contrôle des individus et de leurs bagages dans les véhicules de transport en commun.
Tout comme les populations, les gérants d'hôtels ont été aussi exhortés à dénoncer les personnes suspectes. Le préfet a également décidé que la prêche de personnes étrangères dans les mosquées n’est plus autorisée. Il a révélé qu’un groupe de 15 musulmans étrangers et Ivoiriens qui a séjourné dans des mosquées de Korhogo n’avait aucune autorisation du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Lorsqu’on leur demandé qui était leur tuteur, ceux-ci ont répondu que leur tuteur, "c’est Dieu", a poursuivi le préfet. Il a précisé que leurs pièces d'identité avaient donc été confisquées et leur séjour, surveillé. Et ce, jusqu'à ce qu'il quittent la ville après restituion de leurs papiers.
Le préfet a rappelé les instructions du gouvernement à savoir de maintenir la vigilance qui consiste à identifier tous les lieux de culte dont les mosquées construites depuis 2012 et d'identifier les promoteurs et les financiers. Il s'agit aussi d'dentifier les écoles coraniques et de maintenir la vigilance sur les lieux de culte et de prêche.
Le 30 juin, soit deux jours après une brève incursion dans la localité malienne de Fakola située à moins de 20 km de la Côte d'Ivoire, les jihadistes d'Ansar Dine opérant au Mali, ont menacé d'étendre leur attaque à la Côte d'Ivoire et à la Mauritanie qu'ils accusent d'"ennemis de l'Islam".
(AIP)
apk/cmas