Abidjan – Entendu mercredi par des juges guinéens à Ouagadougou (Burkina Faso) où il vit en exil depuis janvier 2010, l'ex-chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, a été inculpé dans le cadre de l'enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 qui avait fait officiellement 157 morts.
« Il a été inculpé par un pool de magistrats partis de Conakry pour l’interroger sur son implication dans les évènements du 28 septembre 2009 », a déclaré son avocat, Jean-Baptiste Jocamey Haba.
« Ce qui change dans son statut est que Moussa Dadis Camara va désormais être entendu en tant qu’inculpé et non comme un simple témoin », a précisé Maxime Monimou, le porte-parole de son parti, les Forces patriotiques de la démocratie et de développement (FDDP).
L’audition qui s’est tenue dans la matinée au palais de Justice de Ouagadougou par deux juges et un procureur guinéens s’est soldée quelques heures plus tard par l’inculpation de l’ancien putschiste.
Selon un de ses proches, Moussa Dadis Camara devrait être à nouveau entendu lundi par les magistrats guinéens, toujours dans la capitale burkinabè.
Cette inculpation, six ans après les faits, survient quelques semaines après la déclaration de Dadis à la candidature à la présidentielle du 11 octobre. Mais aussi de la mise en place d’une alliance entre le FDDP et l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l’opposant Cellou Dalein Diallo.
La Cour pénale internationale (CPI) enquête également sur ces violences. Dans ce cadre, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, s’est rendue la semaine dernière en Guinée. A l’issue de sa mission de deux jours en Guinée, elle s’était félicitée, le 04 juillet, des "progrès importants et encourageants" dans l'enquête conduite par les juges d'instruction du pays, réclamant que justice soit rendue avant la présidentielle.
En 2009, des milliers de manifestants opposés à la candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à la présidentielle, réunis dans le principal stade (du 28 septembre) de Conakry avaient été agressés par les militaires.
Au moins 157 personnes avaient été tuées, des femmes avaient été violées et plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues. A ce jour, quelque 400 victimes ont déjà été entendues et 15 personnes inculpées dans ce dossier.
cmas
« Il a été inculpé par un pool de magistrats partis de Conakry pour l’interroger sur son implication dans les évènements du 28 septembre 2009 », a déclaré son avocat, Jean-Baptiste Jocamey Haba.
« Ce qui change dans son statut est que Moussa Dadis Camara va désormais être entendu en tant qu’inculpé et non comme un simple témoin », a précisé Maxime Monimou, le porte-parole de son parti, les Forces patriotiques de la démocratie et de développement (FDDP).
L’audition qui s’est tenue dans la matinée au palais de Justice de Ouagadougou par deux juges et un procureur guinéens s’est soldée quelques heures plus tard par l’inculpation de l’ancien putschiste.
Selon un de ses proches, Moussa Dadis Camara devrait être à nouveau entendu lundi par les magistrats guinéens, toujours dans la capitale burkinabè.
Cette inculpation, six ans après les faits, survient quelques semaines après la déclaration de Dadis à la candidature à la présidentielle du 11 octobre. Mais aussi de la mise en place d’une alliance entre le FDDP et l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l’opposant Cellou Dalein Diallo.
La Cour pénale internationale (CPI) enquête également sur ces violences. Dans ce cadre, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, s’est rendue la semaine dernière en Guinée. A l’issue de sa mission de deux jours en Guinée, elle s’était félicitée, le 04 juillet, des "progrès importants et encourageants" dans l'enquête conduite par les juges d'instruction du pays, réclamant que justice soit rendue avant la présidentielle.
En 2009, des milliers de manifestants opposés à la candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à la présidentielle, réunis dans le principal stade (du 28 septembre) de Conakry avaient été agressés par les militaires.
Au moins 157 personnes avaient été tuées, des femmes avaient été violées et plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues. A ce jour, quelque 400 victimes ont déjà été entendues et 15 personnes inculpées dans ce dossier.
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