Abidjan - La ville de Kani (Nord-ouest, région du Worodougou) abrite une mosquée multiséculaire dont la fondatrice Makani a été offerte en sacrifice pour le bonheur de son peuple.
Selon le septuagénaire Fofana Mamadou, qui a accordé un entretien à l’AIP samedi, la multiséculaire mosquée de Kani de plus ou moins 600 ans, a été construite au quartier Kiela par un groupe de mandingues, des Soumahoro et Fofana. C’était des musulmans et marabouts venus du Mandé (Mali) qui ont trouvé à leur arrivée en Côte d’Ivoire, les familles Bakayoko et Dosso qui étaient des féticheurs.
Les Fofana et Soumahoro ont ét& eacute; accueillis et ont eu l’accord de construire leur mosquée. Le lieu de ladite mosquée a été trouvé selon "une révélation divine et la construction a été faite selon la position de la Mecque et avec des matériaux spéciaux " a-t-on appris. L’édifice religieux est depuis lors réputé exaucer les vœux de ceux qui viennent y solliciter des bénédictions.
Après la construction de la mosquée qui s’est faite de façon "extraordinaire", les Bakayoko ont requis le conseil de leurs hôtes en vue de l’épanouissement des habitants et du développement de leur village. Il a été décidé après concertation de sacrifier la dénommée Makani, une femme albinos.
Ainsi après des incantations , Makani vivante et debout s’est enfoncée dans le sol et a disparu à jamais, d’où le nom Kani qui a été donné au village qui s’est développé et est dorénavant un département de quatre sous-préfectures.
Cinq sites touristiques existent dans le département de Kani. Il s’agit de la rivière sacrée de Keyla, la forêt sacrée de Katobgo, l’ancienne mosquée de Kani et les tombes sacrées de Koumbara et Makani. Ces différents sites doivent être aménagés, entretenus et valorisés.
amak/akn/kam/ask
Selon le septuagénaire Fofana Mamadou, qui a accordé un entretien à l’AIP samedi, la multiséculaire mosquée de Kani de plus ou moins 600 ans, a été construite au quartier Kiela par un groupe de mandingues, des Soumahoro et Fofana. C’était des musulmans et marabouts venus du Mandé (Mali) qui ont trouvé à leur arrivée en Côte d’Ivoire, les familles Bakayoko et Dosso qui étaient des féticheurs.
Les Fofana et Soumahoro ont ét& eacute; accueillis et ont eu l’accord de construire leur mosquée. Le lieu de ladite mosquée a été trouvé selon "une révélation divine et la construction a été faite selon la position de la Mecque et avec des matériaux spéciaux " a-t-on appris. L’édifice religieux est depuis lors réputé exaucer les vœux de ceux qui viennent y solliciter des bénédictions.
Après la construction de la mosquée qui s’est faite de façon "extraordinaire", les Bakayoko ont requis le conseil de leurs hôtes en vue de l’épanouissement des habitants et du développement de leur village. Il a été décidé après concertation de sacrifier la dénommée Makani, une femme albinos.
Ainsi après des incantations , Makani vivante et debout s’est enfoncée dans le sol et a disparu à jamais, d’où le nom Kani qui a été donné au village qui s’est développé et est dorénavant un département de quatre sous-préfectures.
Cinq sites touristiques existent dans le département de Kani. Il s’agit de la rivière sacrée de Keyla, la forêt sacrée de Katobgo, l’ancienne mosquée de Kani et les tombes sacrées de Koumbara et Makani. Ces différents sites doivent être aménagés, entretenus et valorisés.
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