Le porte-parole du Rassemblement Des Républicains (Rdr), Joël N’guessan et son épouse ont comparu au procès de Séka Séka le lundi dernier. Ils n’ont pu convaincre.
Joël N’guessan et son épouse ont comparu à titre de témoins au procès de Séka Séka, hier lundi 27 juillet au tribunal militaire. Les déclarations du couple ont suscité plusieurs interrogations tant du côté du tribunal que celui de la défense des militaires mis en cause. L’ex-ministre Joël N’guessan, a fui les questions. « Je m’en tiens aux premières déclarations que j’ai faites ici à la barre », répondait-il invariablement. Pour rappel, lors de l’audience du jeudi 11 juin 2015, le ministre Joël N’guessan avait confirmé que le commandant Séka Yapo Anselme avait tué son chauffeur. « Je n'ai pas l'identité de ceux qui ont abattu mes trois gardes mais je peux dire que c'est Séka Yapo Anselme qui a tué mon chauffeur avant de me badigeonner avec le sang de ce dernier en me menaçant », avait-il révélé. Des faits qu’il a refusé au départ de relater pour des raisons qui lui sont propres. Il a fallu l’insistance de Me Gohi Bi, l’un des avocats des militaires, pour que Joël N’guessan sorte de sa réserve. A la question de savoir si oui ou non le commandant Yapo Séka Anselme dit Séka Séka a assassiné son chauffeur, la réponse de Joël N’guessan était ambigüe. « Quand je me suis retourné, j’ai vu le corps de mon chauffeur à terre. Monsieur Séka Séka a versé sur moi le sang de mon chauffeur », a-t-il répondu oubliant qu’il avait confirmé que son chauffeur Yapo Arsène avait bel et bien été tué par Séka Séka. Quant à Mme Joël N’guessan, elle a refusé d’affirmer que les corps des collaborateurs de son époux comportaient des impacts de balles. Un brassard de la police se trouvait sur les lieux. « C’est le brassard que Yapo Anselme aimait porter », a-t-elle expliqué, mais elle a refusé de dire que le défunt était un élément de la police nationale. « Je ne saurais dire s’il est un agent de la police ou pas. Seul mon époux pourra vous donner la réponse à cette question », a-t-elle répondu. « Arsène n’était pas un agent de la police. Mais dans le cadre de nos activités politiques, nous donnions des brassards de la police à nos collaborateurs pour assurer notre sécurité », a déclaré pour sa part Joël N’guessan.
HENRI MEDI
medihenri@yahoo.fr
Joël N’guessan et son épouse ont comparu à titre de témoins au procès de Séka Séka, hier lundi 27 juillet au tribunal militaire. Les déclarations du couple ont suscité plusieurs interrogations tant du côté du tribunal que celui de la défense des militaires mis en cause. L’ex-ministre Joël N’guessan, a fui les questions. « Je m’en tiens aux premières déclarations que j’ai faites ici à la barre », répondait-il invariablement. Pour rappel, lors de l’audience du jeudi 11 juin 2015, le ministre Joël N’guessan avait confirmé que le commandant Séka Yapo Anselme avait tué son chauffeur. « Je n'ai pas l'identité de ceux qui ont abattu mes trois gardes mais je peux dire que c'est Séka Yapo Anselme qui a tué mon chauffeur avant de me badigeonner avec le sang de ce dernier en me menaçant », avait-il révélé. Des faits qu’il a refusé au départ de relater pour des raisons qui lui sont propres. Il a fallu l’insistance de Me Gohi Bi, l’un des avocats des militaires, pour que Joël N’guessan sorte de sa réserve. A la question de savoir si oui ou non le commandant Yapo Séka Anselme dit Séka Séka a assassiné son chauffeur, la réponse de Joël N’guessan était ambigüe. « Quand je me suis retourné, j’ai vu le corps de mon chauffeur à terre. Monsieur Séka Séka a versé sur moi le sang de mon chauffeur », a-t-il répondu oubliant qu’il avait confirmé que son chauffeur Yapo Arsène avait bel et bien été tué par Séka Séka. Quant à Mme Joël N’guessan, elle a refusé d’affirmer que les corps des collaborateurs de son époux comportaient des impacts de balles. Un brassard de la police se trouvait sur les lieux. « C’est le brassard que Yapo Anselme aimait porter », a-t-elle expliqué, mais elle a refusé de dire que le défunt était un élément de la police nationale. « Je ne saurais dire s’il est un agent de la police ou pas. Seul mon époux pourra vous donner la réponse à cette question », a-t-elle répondu. « Arsène n’était pas un agent de la police. Mais dans le cadre de nos activités politiques, nous donnions des brassards de la police à nos collaborateurs pour assurer notre sécurité », a déclaré pour sa part Joël N’guessan.
HENRI MEDI
medihenri@yahoo.fr