Abidjan- L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a demandé jeudi la libération du directeur de publication du quotidien ivoirien "Aujourd'hui", interpellé et incarcéré la veille à Abidjan pour
"outrage au chef de l'Etat" Alassane Ouattara.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, RSF dit avoir appris "avec surprise et consternation le placement en détention préventive à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan" (Maca) de Joseph Titi Gnanhoua, dont le journal est proche de l'ex-président Laurent Gbagbo.
L'ONG demande "aux autorités ivoiriennes de respecter leurs propres lois et de libérer immédiatement Joseph Gnanhoua Titi", rappelant que "les délits de presse sont dépénalisés en Côte d'Ivoire" et qu'un "journaliste n'a donc pas à être jeté en prison quels que soient les propos de ses articles".
Le directeur de publication de "Aujourd'hui" doit être présenté vendredi à un juge, pour s'expliquer sur un article mettant en cause M. Ouattara et publié à la "Une" du quotidien le 21 juillet.
M. Ouattara est le grand favori de l'élection présidentielle d'octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
Les médias ivoiriens, dont une partie est très politisée, ont parfois contribué à faire monter la tension dans le pays, durant la longue décennie de tourmente qui a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, cette crise a fait plus de 3.000 morts.
ck/eak/fal
"outrage au chef de l'Etat" Alassane Ouattara.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, RSF dit avoir appris "avec surprise et consternation le placement en détention préventive à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan" (Maca) de Joseph Titi Gnanhoua, dont le journal est proche de l'ex-président Laurent Gbagbo.
L'ONG demande "aux autorités ivoiriennes de respecter leurs propres lois et de libérer immédiatement Joseph Gnanhoua Titi", rappelant que "les délits de presse sont dépénalisés en Côte d'Ivoire" et qu'un "journaliste n'a donc pas à être jeté en prison quels que soient les propos de ses articles".
Le directeur de publication de "Aujourd'hui" doit être présenté vendredi à un juge, pour s'expliquer sur un article mettant en cause M. Ouattara et publié à la "Une" du quotidien le 21 juillet.
M. Ouattara est le grand favori de l'élection présidentielle d'octobre, un scrutin crucial pour la stabilisation du pays.
Les médias ivoiriens, dont une partie est très politisée, ont parfois contribué à faire monter la tension dans le pays, durant la longue décennie de tourmente qui a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, cette crise a fait plus de 3.000 morts.
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