Abidjan - Le président de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV), Mgr Paul Siméon Ahouana, a appelé ce mardi le président de la République, Alassane Ouattara, à incarner pour son peuple "le visage de la miséricorde", s’appropriant ainsi l’exhortation du Pape François 1er qui a placé l’année jubilaire 2015-2016 sous ce thème.
L’archevêque m&e acute;tropolitain de Bouaké s’exprimait à l’occasion de la cérémonie solennelle de démarrage du processus d’indemnisation des victimes des crises ivoiriennes tenue dans la matinée au palais de la Présidence.
Pour lui il s’agit notamment pour le chef de l’Etat d’aller plus loin dans sa volonté de voir les ivoiriens fraternisés réellement pour la paix, la réconciliation et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire en offrant le pardon à "tous".
Il épouserait ainsi selon Mgr Ahouana la dimension "sacrificielle" voire, "crucifiante" de l’exercice du pouvoir d’Etat qui impose au chef de faire comme s’il ne voit pas et n’entend pas quand même il a des yeux et des oreilles.
"La vie d’un chef est ordonné à celle du peuple dont il a la charge, sa passion c’est le peuple c’est pourquoi au nom du peuple de Côte d’Ivoire je vous invite de manière solennelle à offrir le pardon à tous", a appelé le président de la CONARIV, indiquant que c’est à cette condition que le pays retrouvera une paix définitive.
"Le pardon restaure l’homme, change et renouvelle l’homme. Celui qui est pardonné ne peut pas avoir le même comportement d’avant et c’est l’un des objectifs majeurs de la justice transitionnelle qui est la garantie de la non répétition", a-t-il fait remarquer.
Outre le président de la République, Mgr Ahouana, a exhorté l’ensemble des ivoiriens à "faire preuve de sagesse" en agissant de sorte à ne pas répéter les erreurs qui ont conduit aux crises success ives qu’à connues la Côte d’Ivoire depuis 1990 avec son lot de victimes.
Ces crises selon lui ont été "la conséquence de notre manque de sagesse et du dialogue social que nous avons rompu", a-t-il noté, avant de lancer ce message.
"A la veille des échéances électorales de 2015 j’invite tous les habitants de la Côte d’Ivoire et en particulier tous les acteurs politiques à tirer les leçons du passé et à être des artisans de paix et de tolérance", a-t-il appelé.
A tous les hommes politiques, Mgr Ahouana a rappelé notamment que "la politique n’est pas le suicide mais se mettre au service du peuple".
Le processus d’indemnisation des victimes des crises successives qu’à connues la Côte d’Ivoire depuis 1990 a d émarré ce mardi et concernera pour la première phase un nombre total de 3500 ayants droit de personnes décédées et 1000 blessés identifiés par la commission nationale mis en place à cet effet.
Une cérémonie solennelle au palais de la présidence au Plateau, dans la matinée, présidée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a marqué le démarrage du processus à laquelle a pris part un échantillon de ces victimes constitué notamment d’une dizaine d’ayants droit de personnes décédées.
La CONARIV rappelle-t-on a été mis sur pied pour parachever la mission de réconciliation entre ivoiriens qui a débuté avec l’ex- Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) mise sur pied aux lendemains de la crise post&e acute;lectorale de 2010.
Elle a pour mission notamment la recherche et le recensement des victimes et ayants droit de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990, en vue de leur indemnisation.
kg/akn/kam
L’archevêque m&e acute;tropolitain de Bouaké s’exprimait à l’occasion de la cérémonie solennelle de démarrage du processus d’indemnisation des victimes des crises ivoiriennes tenue dans la matinée au palais de la Présidence.
Pour lui il s’agit notamment pour le chef de l’Etat d’aller plus loin dans sa volonté de voir les ivoiriens fraternisés réellement pour la paix, la réconciliation et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire en offrant le pardon à "tous".
Il épouserait ainsi selon Mgr Ahouana la dimension "sacrificielle" voire, "crucifiante" de l’exercice du pouvoir d’Etat qui impose au chef de faire comme s’il ne voit pas et n’entend pas quand même il a des yeux et des oreilles.
"La vie d’un chef est ordonné à celle du peuple dont il a la charge, sa passion c’est le peuple c’est pourquoi au nom du peuple de Côte d’Ivoire je vous invite de manière solennelle à offrir le pardon à tous", a appelé le président de la CONARIV, indiquant que c’est à cette condition que le pays retrouvera une paix définitive.
"Le pardon restaure l’homme, change et renouvelle l’homme. Celui qui est pardonné ne peut pas avoir le même comportement d’avant et c’est l’un des objectifs majeurs de la justice transitionnelle qui est la garantie de la non répétition", a-t-il fait remarquer.
Outre le président de la République, Mgr Ahouana, a exhorté l’ensemble des ivoiriens à "faire preuve de sagesse" en agissant de sorte à ne pas répéter les erreurs qui ont conduit aux crises success ives qu’à connues la Côte d’Ivoire depuis 1990 avec son lot de victimes.
Ces crises selon lui ont été "la conséquence de notre manque de sagesse et du dialogue social que nous avons rompu", a-t-il noté, avant de lancer ce message.
"A la veille des échéances électorales de 2015 j’invite tous les habitants de la Côte d’Ivoire et en particulier tous les acteurs politiques à tirer les leçons du passé et à être des artisans de paix et de tolérance", a-t-il appelé.
A tous les hommes politiques, Mgr Ahouana a rappelé notamment que "la politique n’est pas le suicide mais se mettre au service du peuple".
Le processus d’indemnisation des victimes des crises successives qu’à connues la Côte d’Ivoire depuis 1990 a d émarré ce mardi et concernera pour la première phase un nombre total de 3500 ayants droit de personnes décédées et 1000 blessés identifiés par la commission nationale mis en place à cet effet.
Une cérémonie solennelle au palais de la présidence au Plateau, dans la matinée, présidée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a marqué le démarrage du processus à laquelle a pris part un échantillon de ces victimes constitué notamment d’une dizaine d’ayants droit de personnes décédées.
La CONARIV rappelle-t-on a été mis sur pied pour parachever la mission de réconciliation entre ivoiriens qui a débuté avec l’ex- Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) mise sur pied aux lendemains de la crise post&e acute;lectorale de 2010.
Elle a pour mission notamment la recherche et le recensement des victimes et ayants droit de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990, en vue de leur indemnisation.
kg/akn/kam
