Raviart. Didiévi. Yamoussoukro. Trois localités. Trois symboles. Raviart, une sous-préfecture du Département de Didiévi issue de la Région du Bélier dont le chef lieu est Yamoussoukro, village natal du Président Félix Houphouët-Boigny. Nous sommes dans le Grand centre. Jadis, les populations de cette partie de la Côte d’Ivoire étaient en majorité animistes. Elles étaient réfractaires à la religion du Blanc. Elles adoraient les eaux, les bois, les cailloux… Ces pratiques existent toujours. Cependant, le christianisme y a profondément pénétré. L’église catholique a bouleversé les croyances, les habitudes. Yamoussoukro avec la Basilique Notre Dame de la Paix et Raviart avec le Sanctuaire marial Notre Dame de la Divine miséricorde en sont des symboles forts. Des lieux de pèlerinage pour renforcer sa foi en Dieu. Raviart, cité mariale a refusé du monde à la faveur de la fête de l’Assomption du 15 août 2015. Ils sont venus de partout pour célébrer la montée de la Vierge Marie dans le ciel. Egalement pour célébrer les 20 ans d’existence du sanctuaire marial Notre Dame de la Divine miséricorde. 3000, 4000 voire 5000. Difficile de donner un nombre exact de pèlerins qui étaient présents dans le village natal du Premier ministre Jeannot Ahoussou-Kouadio. Ils étaient nombreux, les hommes, les femmes, les jeunes et les vieux qui ont effectué le déplacement pour espérer le bonheur. La foi était au rendez-vous. Pour beaucoup de pèlerins, ce n’était pas leur première excursion en ce lieu. Ils y étaient des années déjà et savaient ce qu’ils avaient reçu en retour. Tout ce qui provient de ce lieu est source de bénédictions. La boue, l’eau… ont des vertus thérapeutiques et miraculeuses. A cette occasion, des cœurs meurtris ont retrouvé la paix. Des âmes possédées ont été libérées. Des malades ont recouvré la guérison.
A Raviart, les catholiques se sont rappelé la vie faite de pureté et de simplicité de la Vierge Marie. Qui donc a pris, à sa mort, la voix du retour vers Dieu, le Créateur. L’Assomption est donc est une solennité qui célèbre l'élévation de la sainte Vierge dans le ciel. Quoi de plus normal de vénérer la Mère de Jésus qui est un exemple de vie remplie de dignité et de don de soi. Au-delà des enseignements, des adorations, des louanges et des prières, à l’occasion de l’Assomption, l’Église implore la Mère de tous les hommes pour qu’elle intercède auprès de son Fils Jésus et Dieu, afin d’exaucer nos vœux sérieux. Les actions de Marie étaient guidées par sa foi et la présence de Jésus à ses côtés. L’élévation de Maman Marie devrait inspirer, chacun de nous, afin que nous agissions dans le sens de la fidélité et la soumission à Dieu. A moins de trois mois de la présidentielle, notre pays a plus que besoin de l’intercession de Marie. Elle qui est pleine de grâces et est bénie de Dieu, pour éloigner de la Côte d’Ivoire, les vilains sentiments de division. Et disposer ainsi les Ivoiriens, de quelque bord que ce soit, à avoir l’esprit de tolérance et de lucidité pour vivre une vraie fraternité.
Kanga Rovia
A Raviart, les catholiques se sont rappelé la vie faite de pureté et de simplicité de la Vierge Marie. Qui donc a pris, à sa mort, la voix du retour vers Dieu, le Créateur. L’Assomption est donc est une solennité qui célèbre l'élévation de la sainte Vierge dans le ciel. Quoi de plus normal de vénérer la Mère de Jésus qui est un exemple de vie remplie de dignité et de don de soi. Au-delà des enseignements, des adorations, des louanges et des prières, à l’occasion de l’Assomption, l’Église implore la Mère de tous les hommes pour qu’elle intercède auprès de son Fils Jésus et Dieu, afin d’exaucer nos vœux sérieux. Les actions de Marie étaient guidées par sa foi et la présence de Jésus à ses côtés. L’élévation de Maman Marie devrait inspirer, chacun de nous, afin que nous agissions dans le sens de la fidélité et la soumission à Dieu. A moins de trois mois de la présidentielle, notre pays a plus que besoin de l’intercession de Marie. Elle qui est pleine de grâces et est bénie de Dieu, pour éloigner de la Côte d’Ivoire, les vilains sentiments de division. Et disposer ainsi les Ivoiriens, de quelque bord que ce soit, à avoir l’esprit de tolérance et de lucidité pour vivre une vraie fraternité.
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