L’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly a déposé, lundi, en fin de matinée à la Commission électorale indépendante (CEI) son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 25 octobre prochain, remettant en cause les "bases" de l’institution chargée de l’organisation de ce scrutin, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
"Je dépose ma candidature et je remets en cause les bases de la CEI et c’est tout à fait normal. Jusqu’à présent, je parlais en tant que candidat déclaré me plaignant de la légalité et de la légitimité des procédures en cours", a déclaré M. Koulibaly, par ailleurs Président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC).
Maintenant, a-t-il expliqué, "je vais parler en tant que candidat à l’élection présidentielle et en tant que tel , je ne suis pas satisfait de la liste électorale, du code électoral et de la composition de la Commission électorale, de l’utilisation que la Commission électorale laisse faire des moyens de l’Etat et des services publics par un candidat".
Il a promis de mettre "tout en œuvre jusqu’au jour des élections pour obtenir une révision du code électoral, une révision de la liste électorale pour y intégrer tous ceux qui viennent d’avoir la carte d identité , qui ont le droit de voter".
"Je vais maintenant me plaindre avec beaucoup plus de véhémence de l’utilisation que fait le président de la République des moyens de l’Etat pour une campagne sans que la Commission électorale ne s’en plaigne", a-t-il fait remarquer.
Mamadou Koulibaly annonce également qu’il va se "battre avec tous ceux de la CNC qui le veulent bien pour manifester le plus bruyamment possible à la Commission électorale, à la RTI (Radio télévision ivoirienne, service public) jusqu’à ce que nous obtenons les conditions d’une élection démocratique, inclusive et transparente".
"Il n’est pas question de retirer ma candidature, il est question de tout faire pour que la Côte d’Ivoire aille sur la voie de la démocratie avec tous les candidats et tous les électeurs", a encore ajouté M. Koulibaly, soulignant qu’au sein de la CNC, "nous avons décidé qu’il fallait d’abord obtenir les conditions des élections, ensuite écrire un programme de société et enfin choisir son candidat".
"Nous n’avons pas encore obtenu les conditions des élections, nous avons décidé de déposer, pour ceux qui le veulent, leur candidature et continuer à nous battre. Et si nous avons gain de cause au niveau des conditions des élections, nous allons rédiger notre programme et choisir un candidat unique", a encore expliqué le président de LIDER.
Il entend de toute ses forces et avec ceux qui le souhaitent, se battre pour que "nous n’ayons pas les mêmes élections que nous avons eues en 2000 et en 2010".
M. Koulibaly veut se battre avec des moyens démocratiques que sont notamment des sit-in. "J’organiserai des plaidoyers jusqu’à ce qu’on ai des discussions franches avec le Chef de l’Etat pour remettre à plat les institutions de ces élections, pour faire les corrections nécessaires", a-t-il poursuivi.
Pour l’ex-Président de l’Assemblée nationale sous Laurent Gbagbo, il "ne sert à rien d’organiser des élections et passer cinq ans à faire la réconciliation. Nous avons déjà essayé cette expérience et cela n’a rien donné et ça suffit".
Mamadou Koulibaly est le 15è citoyen à faire acte de candidature pour cette élection présidentielle du 25 octobre prochain.
MC/ls/APA
"Je dépose ma candidature et je remets en cause les bases de la CEI et c’est tout à fait normal. Jusqu’à présent, je parlais en tant que candidat déclaré me plaignant de la légalité et de la légitimité des procédures en cours", a déclaré M. Koulibaly, par ailleurs Président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), membre de la Coalition nationale pour le changement (CNC).
Maintenant, a-t-il expliqué, "je vais parler en tant que candidat à l’élection présidentielle et en tant que tel , je ne suis pas satisfait de la liste électorale, du code électoral et de la composition de la Commission électorale, de l’utilisation que la Commission électorale laisse faire des moyens de l’Etat et des services publics par un candidat".
Il a promis de mettre "tout en œuvre jusqu’au jour des élections pour obtenir une révision du code électoral, une révision de la liste électorale pour y intégrer tous ceux qui viennent d’avoir la carte d identité , qui ont le droit de voter".
"Je vais maintenant me plaindre avec beaucoup plus de véhémence de l’utilisation que fait le président de la République des moyens de l’Etat pour une campagne sans que la Commission électorale ne s’en plaigne", a-t-il fait remarquer.
Mamadou Koulibaly annonce également qu’il va se "battre avec tous ceux de la CNC qui le veulent bien pour manifester le plus bruyamment possible à la Commission électorale, à la RTI (Radio télévision ivoirienne, service public) jusqu’à ce que nous obtenons les conditions d’une élection démocratique, inclusive et transparente".
"Il n’est pas question de retirer ma candidature, il est question de tout faire pour que la Côte d’Ivoire aille sur la voie de la démocratie avec tous les candidats et tous les électeurs", a encore ajouté M. Koulibaly, soulignant qu’au sein de la CNC, "nous avons décidé qu’il fallait d’abord obtenir les conditions des élections, ensuite écrire un programme de société et enfin choisir son candidat".
"Nous n’avons pas encore obtenu les conditions des élections, nous avons décidé de déposer, pour ceux qui le veulent, leur candidature et continuer à nous battre. Et si nous avons gain de cause au niveau des conditions des élections, nous allons rédiger notre programme et choisir un candidat unique", a encore expliqué le président de LIDER.
Il entend de toute ses forces et avec ceux qui le souhaitent, se battre pour que "nous n’ayons pas les mêmes élections que nous avons eues en 2000 et en 2010".
M. Koulibaly veut se battre avec des moyens démocratiques que sont notamment des sit-in. "J’organiserai des plaidoyers jusqu’à ce qu’on ai des discussions franches avec le Chef de l’Etat pour remettre à plat les institutions de ces élections, pour faire les corrections nécessaires", a-t-il poursuivi.
Pour l’ex-Président de l’Assemblée nationale sous Laurent Gbagbo, il "ne sert à rien d’organiser des élections et passer cinq ans à faire la réconciliation. Nous avons déjà essayé cette expérience et cela n’a rien donné et ça suffit".
Mamadou Koulibaly est le 15è citoyen à faire acte de candidature pour cette élection présidentielle du 25 octobre prochain.
MC/ls/APA