Abidjan - Le Conseil constitutionnel du Burkina Faso a publié samedi la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 11 octobre, excluant Eddie Constance Komboïgo, le candidat du parti du président déchu Blaise Compaoré.
La déclaration de candidature d'Eddie Constance Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, l'ex- parti au pouvoir) doit être rejetée, écrit le Conseil constitutionnel.
Le droit n'a pas été dit, c'est plutôt la politique qui a beaucoup pesé, a réagi M. Komboïgo, y voyant une manoeuvre pour exclure le CDP.
Nous contestons la décision du Conseil constitutionnel... Nous allons dénoncer mais nous allons respecter, a-t-il poursuivi, appelant les jeunes de son parti à éviter l'affrontement.
Mardi, M. Komboïgo, chef du CDP, a été déclaré inéligible aux législatives d'octobre qui doivent se tenir le même jour que la présidentielle. Or, pour le juge constitutionnel, cette décision s'applique à l'élection présidentielle du 11 octobre.
Au total, sur 22 candidats enregistrés, six ont été recalés par le Conseil constitutionnel: la liste provisoire fait donc état de 16 candidats.
Parmi les recalés figure également Gilbert Noël Ouédraogo, président de l'Alliance pour la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), un grand allié au pouvoir Compaoré. Il a été exclu pour les mêmes motifs.
Conformément à une loi votée en avril, le Conseil constitutionnel avait déclaré mardi inéligibles aux législatives 42 partisans de Blaise Compaoré pour avoir soutenu l'ancien président dans son projet de modifi er la Constitution afin de pouvoir se représenter.
De nouvelles personnes ont depuis été jugées inéligibles. Leur nombre total s'élevait ainsi samedi non plus à 42, mais à 52.
S'ils pensent que nous avons commis des bêtises et que le peuple nous vomit, laissez-nous aller aux élections et le peuple va nous rejeter, a suggéré M Komboïgo.
Le CDP va travailler à sauver le 11 octobre 2015, en remplaçant ces personnes par des jeunes dynamiques, a-t-il assuré.
La liste définitive des candidats à la présidentielle sera publiée à l'issue des recours, possibles jusqu'au 6 septembre. Seuls ceux qui ont été retenus sur la liste provisoire peuvent contester les candidatures de leurs adversaires.
Deux anciens ministres du dernier gouvernement de Compaoré po ursuivis devant la Haute Cour de justice en même temps que M. Compaoré figurent toujours sur la liste provisoire: l'ex ministre des Sports Yacouba Ouédraogo, candidat d'un petit parti, et l'ancien chef de la diplomatie de Compaoré, le général Djibrill Bassolé.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Cependant, les partis de l'ex-majorité ont toujours la possibilité de remplacer les candidats déclarés inéligibles par de nouveaux candidats.
Blaise Compaoré, qui voulait changer la Constitution afin de pouvoir se représenter, a été chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire à l'issue de 27 ans de règne.
Un régime dit de transition, dirigé par le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida , a été mis en place après la chute de M. Compaoré. Il doit prendre fin avec les élections présidentielle et législatives dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
(AIP)
tm
La déclaration de candidature d'Eddie Constance Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, l'ex- parti au pouvoir) doit être rejetée, écrit le Conseil constitutionnel.
Le droit n'a pas été dit, c'est plutôt la politique qui a beaucoup pesé, a réagi M. Komboïgo, y voyant une manoeuvre pour exclure le CDP.
Nous contestons la décision du Conseil constitutionnel... Nous allons dénoncer mais nous allons respecter, a-t-il poursuivi, appelant les jeunes de son parti à éviter l'affrontement.
Mardi, M. Komboïgo, chef du CDP, a été déclaré inéligible aux législatives d'octobre qui doivent se tenir le même jour que la présidentielle. Or, pour le juge constitutionnel, cette décision s'applique à l'élection présidentielle du 11 octobre.
Au total, sur 22 candidats enregistrés, six ont été recalés par le Conseil constitutionnel: la liste provisoire fait donc état de 16 candidats.
Parmi les recalés figure également Gilbert Noël Ouédraogo, président de l'Alliance pour la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), un grand allié au pouvoir Compaoré. Il a été exclu pour les mêmes motifs.
Conformément à une loi votée en avril, le Conseil constitutionnel avait déclaré mardi inéligibles aux législatives 42 partisans de Blaise Compaoré pour avoir soutenu l'ancien président dans son projet de modifi er la Constitution afin de pouvoir se représenter.
De nouvelles personnes ont depuis été jugées inéligibles. Leur nombre total s'élevait ainsi samedi non plus à 42, mais à 52.
S'ils pensent que nous avons commis des bêtises et que le peuple nous vomit, laissez-nous aller aux élections et le peuple va nous rejeter, a suggéré M Komboïgo.
Le CDP va travailler à sauver le 11 octobre 2015, en remplaçant ces personnes par des jeunes dynamiques, a-t-il assuré.
La liste définitive des candidats à la présidentielle sera publiée à l'issue des recours, possibles jusqu'au 6 septembre. Seuls ceux qui ont été retenus sur la liste provisoire peuvent contester les candidatures de leurs adversaires.
Deux anciens ministres du dernier gouvernement de Compaoré po ursuivis devant la Haute Cour de justice en même temps que M. Compaoré figurent toujours sur la liste provisoire: l'ex ministre des Sports Yacouba Ouédraogo, candidat d'un petit parti, et l'ancien chef de la diplomatie de Compaoré, le général Djibrill Bassolé.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Cependant, les partis de l'ex-majorité ont toujours la possibilité de remplacer les candidats déclarés inéligibles par de nouveaux candidats.
Blaise Compaoré, qui voulait changer la Constitution afin de pouvoir se représenter, a été chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire à l'issue de 27 ans de règne.
Un régime dit de transition, dirigé par le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida , a été mis en place après la chute de M. Compaoré. Il doit prendre fin avec les élections présidentielle et législatives dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
(AIP)
tm