Abidjan - Le conseil national de la comptabilité (CNC) a procédé, jeudi, à la présentation officielle de l’ouvrage sur le Système comptable ouest africain (SYSCOA), le plan comptable de l’organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), intitulé "SYSCOA révisé, 23 fiches pour une application facile".
"SYSCOA révisé est un outil pratique qui vient renforcer la capacité de nos entreprises à mettre en œuvre les dispositions telles qu’édictées par le règlement n°05 du 28 juin 2013 relative à l’adoption du nouveau référentiel" a souligné le président du CNC, Koné Adama, par ailleurs, directeur général du trésor et de la comptabilité publique.
Cette réforme, a poursuivi, M. Koné, outre le maintien du cadre conceptuel primitif, a notamment admis le principe de la convergence graduelle du SYSCOA vers les normes internationales en tenant compte des spécificités juridiques et économiques de notre espace communautaire.
"Le Conseil des Ministres de l’UEMOA a adopté le règlement n°4 du 20 décembre 1996 portant adoption d’un référentiel comptable commun au sein de l’UEMOA dénommé SYSCOA. Après plusieurs années d’application, la décision de modification de ce référentiel comptable a été prise par le Conseil des Ministres de l’UEMOA le 28 juin 2013", a rappelé le président du CNC.
Pour le directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances, M. Adama Coulibaly, l’information comptable et financière qui provient des secteurs public et privé, constitue un élément déterminant dans le développement et la gouvernance économiques d’un pays.
Cette information qui répond aux besoins des entreprises, constitue, selon lui un outil d’aide à la décision pour les autorités. En outre, elle favorise le développement des marchés financiers et la mobilisation des fonds pour l’investissement.
« La qualité de l’information financière publiée par les entreprises est essentielle au développement économique. Elle contribue à favoriser la confiance des investisseurs, à promouvoir la stabilité financière et à renforcer la compétitivité des entreprises », a indiqué le Représentant de la ministre Nialé Kaba.
Depuis 2011, la Commission de l’UEMOA, par l’entremise du Conseil Comptable Ouest Africain, a engagé la réforme du SYSCOA avec l’appui de la Banque Mondiale.
Cette réforme répond au besoin d’une part, de corriger les insuffisances maintes fois relevées par les professionnels comptables et, d’autre part, de rendre les entreprises de notre espace économique de plus en plus compétitives.
Cette révision a permis de moderniser le SYSCOA grâce à l’intégration des normes internationales d’information financière, communément appelées IFRS, mettant ce référentiel communautaire en harmonie avec les meilleures pratiques internationales, mondialement reconnues, indique-t-on.
(AIP)
kkf/cmas
"SYSCOA révisé est un outil pratique qui vient renforcer la capacité de nos entreprises à mettre en œuvre les dispositions telles qu’édictées par le règlement n°05 du 28 juin 2013 relative à l’adoption du nouveau référentiel" a souligné le président du CNC, Koné Adama, par ailleurs, directeur général du trésor et de la comptabilité publique.
Cette réforme, a poursuivi, M. Koné, outre le maintien du cadre conceptuel primitif, a notamment admis le principe de la convergence graduelle du SYSCOA vers les normes internationales en tenant compte des spécificités juridiques et économiques de notre espace communautaire.
"Le Conseil des Ministres de l’UEMOA a adopté le règlement n°4 du 20 décembre 1996 portant adoption d’un référentiel comptable commun au sein de l’UEMOA dénommé SYSCOA. Après plusieurs années d’application, la décision de modification de ce référentiel comptable a été prise par le Conseil des Ministres de l’UEMOA le 28 juin 2013", a rappelé le président du CNC.
Pour le directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’économie et des finances, M. Adama Coulibaly, l’information comptable et financière qui provient des secteurs public et privé, constitue un élément déterminant dans le développement et la gouvernance économiques d’un pays.
Cette information qui répond aux besoins des entreprises, constitue, selon lui un outil d’aide à la décision pour les autorités. En outre, elle favorise le développement des marchés financiers et la mobilisation des fonds pour l’investissement.
« La qualité de l’information financière publiée par les entreprises est essentielle au développement économique. Elle contribue à favoriser la confiance des investisseurs, à promouvoir la stabilité financière et à renforcer la compétitivité des entreprises », a indiqué le Représentant de la ministre Nialé Kaba.
Depuis 2011, la Commission de l’UEMOA, par l’entremise du Conseil Comptable Ouest Africain, a engagé la réforme du SYSCOA avec l’appui de la Banque Mondiale.
Cette réforme répond au besoin d’une part, de corriger les insuffisances maintes fois relevées par les professionnels comptables et, d’autre part, de rendre les entreprises de notre espace économique de plus en plus compétitives.
Cette révision a permis de moderniser le SYSCOA grâce à l’intégration des normes internationales d’information financière, communément appelées IFRS, mettant ce référentiel communautaire en harmonie avec les meilleures pratiques internationales, mondialement reconnues, indique-t-on.
(AIP)
kkf/cmas
