Abidjan - Les participants à un panel d’échanges sur les enjeux de la loi sur le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire ont fait plusieurs recommandations à l’issue de leurs travaux dont la traduction du texte dans les différentes langues nationales pour mieux la faire connaître des populations.
Réunis au Centre de recherche et d’action pour la paix à Abidjan-Cocody, les 50 participants issus de la société civile mais aussi des sociétés savantes, des ministères et des partenaires au développement ont aussi recommandé l’implication des médias, la création d’une plateforme pour mieux encadrer les tradipraticiens pour ne pas pénaliser les actes positifs qu’ils posent.
Les autorités administratives et religieuses impliquées dans le circuit du mariage devraient également proposer le dépistage aux futurs mariés, ont-ils également proposé.
Les panelistes ont aussi suggéré que les textes d’application de la loi soient élaborés et qu’un comité de réflexion soit cré& eacute; pour préparer l’ébauche du plan de vulgarisation.
Ces propositions ont été faites à l’issue de l’atelier organisé mercredi par Alliance Côte d’Ivoire en collaboration avec le projet Liane financé par l’Union européenne, le Réseau des organisations de personnes vivant avec le VIH (RP+) avec l’appui du Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS).
L’atelier visait à contribuer à une meilleure appropriation des enjeux de la loi du 14 juillet 2014 portant régime de prévention, de protection et de répression en matière de lutte contre le SIDA par les acteurs clés.
Les participants ont analysé les grandes articulations de la loi et discuté des défis et questions que suscitent ses dispositions pertinentes.
En 2012, le taux de prévalence du s ida s’élevait à 3,7% en Côte d’Ivoire, l’un des plus élevés en Afrique de l’Ouest.
Le directeur du CERAP, Eugène Goussikindey, la directrice exécutive d’Alliance Côte d’Ivoire, Dr Madiara Offia Coulibaly et le représentant de l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (FED) à la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire, N’Golo Coulibaly, ont indiqué que les travaux visaient à rendre la loi applicable au bénéfice de la population, pour la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les personnes vulnérables.
La directrice générale adjointe chargée de la lutte contre le VIH/SIDA et les infections opportunes, Dr Diabaté Joséphine, a souhaité que les réflexions mènent à l&r squo;élimination de cette pandémie à l’horizon 2030 tout en faisant baisser la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
(AIP)
aaa/akn/ask
Réunis au Centre de recherche et d’action pour la paix à Abidjan-Cocody, les 50 participants issus de la société civile mais aussi des sociétés savantes, des ministères et des partenaires au développement ont aussi recommandé l’implication des médias, la création d’une plateforme pour mieux encadrer les tradipraticiens pour ne pas pénaliser les actes positifs qu’ils posent.
Les autorités administratives et religieuses impliquées dans le circuit du mariage devraient également proposer le dépistage aux futurs mariés, ont-ils également proposé.
Les panelistes ont aussi suggéré que les textes d’application de la loi soient élaborés et qu’un comité de réflexion soit cré& eacute; pour préparer l’ébauche du plan de vulgarisation.
Ces propositions ont été faites à l’issue de l’atelier organisé mercredi par Alliance Côte d’Ivoire en collaboration avec le projet Liane financé par l’Union européenne, le Réseau des organisations de personnes vivant avec le VIH (RP+) avec l’appui du Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS).
L’atelier visait à contribuer à une meilleure appropriation des enjeux de la loi du 14 juillet 2014 portant régime de prévention, de protection et de répression en matière de lutte contre le SIDA par les acteurs clés.
Les participants ont analysé les grandes articulations de la loi et discuté des défis et questions que suscitent ses dispositions pertinentes.
En 2012, le taux de prévalence du s ida s’élevait à 3,7% en Côte d’Ivoire, l’un des plus élevés en Afrique de l’Ouest.
Le directeur du CERAP, Eugène Goussikindey, la directrice exécutive d’Alliance Côte d’Ivoire, Dr Madiara Offia Coulibaly et le représentant de l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (FED) à la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire, N’Golo Coulibaly, ont indiqué que les travaux visaient à rendre la loi applicable au bénéfice de la population, pour la protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les personnes vulnérables.
La directrice générale adjointe chargée de la lutte contre le VIH/SIDA et les infections opportunes, Dr Diabaté Joséphine, a souhaité que les réflexions mènent à l&r squo;élimination de cette pandémie à l’horizon 2030 tout en faisant baisser la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
(AIP)
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