Abidjan - Pour rendre hommage à Aylan Kurdi, le Syrien de trois ans dont la photo du corps sans vie sur une plage turque est devenue le symbole du drame des migrants en Méditerranée, une trentaine de personnes se sont allongées lundi, le visage contre le sable de la plage de Rabat, au Maroc.
Vêtues comme le garçonnet d'un tee-shirt rouge ou d'un bermuda bleu, ces personnes ont imité la position dans laquelle le corps de l'enfant a été retrouvé par la police turque, et sont restées figées ainsi pendant une vingtaine de 20 minutes.
"J'ai mal pour cette humanité et je me dis qu'en tant qu'artiste mon devoir est de réagir et de venir ici avec mes collègues pour dire qu'un petit geste peut valoir beaucoup", a expliqué à l’AFP, l'actrice marocaine Latifa Ahrar, une des organisatrices du rassemblement.
"Nous sommes là pour dire que la Méditerranée doit rester un espace de partage et d'échanges et non pas une barrière devant ceux qui sont victimes des dictatures, des guerres civiles et du terrorisme", a renchéri Rachid el-Belghiti, un journaliste participant à la manifestation.
Le corps du petit Aylan a été découvert le 02 septembre dernier, gisant sur une plage turque, le visage contre le sable. Une image qui a créé une onde de choc à travers le monde.
Son frère aîné, Ghaleb, cinq ans, et leur mère, sont également morts noyés en tentant de rallier l'île grecque de Kos, une des portes d'entrée vers l'Union européenne pour ceux qui fuient la guerre en Syrie. Ils ont été inhumés deux jours plus tard à Kobané (Syrie), leur village d’origine. Seul le père a survécu. Il a indiqué à la police que les enfants lui avaient « glissé » des mains.
Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), depuis le début de l'année, 366 402 personnes sont arrivées en Europe par la Méditerranée et 2 800 sont mortes ou portées disparues.
(AIP)
cmas
Vêtues comme le garçonnet d'un tee-shirt rouge ou d'un bermuda bleu, ces personnes ont imité la position dans laquelle le corps de l'enfant a été retrouvé par la police turque, et sont restées figées ainsi pendant une vingtaine de 20 minutes.
"J'ai mal pour cette humanité et je me dis qu'en tant qu'artiste mon devoir est de réagir et de venir ici avec mes collègues pour dire qu'un petit geste peut valoir beaucoup", a expliqué à l’AFP, l'actrice marocaine Latifa Ahrar, une des organisatrices du rassemblement.
"Nous sommes là pour dire que la Méditerranée doit rester un espace de partage et d'échanges et non pas une barrière devant ceux qui sont victimes des dictatures, des guerres civiles et du terrorisme", a renchéri Rachid el-Belghiti, un journaliste participant à la manifestation.
Le corps du petit Aylan a été découvert le 02 septembre dernier, gisant sur une plage turque, le visage contre le sable. Une image qui a créé une onde de choc à travers le monde.
Son frère aîné, Ghaleb, cinq ans, et leur mère, sont également morts noyés en tentant de rallier l'île grecque de Kos, une des portes d'entrée vers l'Union européenne pour ceux qui fuient la guerre en Syrie. Ils ont été inhumés deux jours plus tard à Kobané (Syrie), leur village d’origine. Seul le père a survécu. Il a indiqué à la police que les enfants lui avaient « glissé » des mains.
Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), depuis le début de l'année, 366 402 personnes sont arrivées en Europe par la Méditerranée et 2 800 sont mortes ou portées disparues.
(AIP)
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