Le conseiller pédagogique du groupe scolaire primaire d’Angovia, localité située à 30 km de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) a reçu, samedi, les clés de son nouveau bureau construit par le Programme national de la cohésion sociale (PNCS).
La construction de ce bâtiment de trois pièces comprenant une salle de réunion et deux bureaux fait suite aux violents affrontements intercommunautaires survenus à Angovia et Allahou Bazi, en juillet 2013, faisant officiellement trois morts, de nombreux blessés ainsi qu’une centaine de maisons brûlées.
Selon la directrice générale du PNCS, Pr Koné Mariatou, l’inauguration du bureau doit amener la population à garder en mémoire que les villages d’Allahou Bazi et d’Angovia ont traversé une crise profonde, des moments douloureux, extrêmement difficiles et tragiques qui ont mis à mal la paix, la cohésion sociale ainsi que l’harmonie entre les différentes communautés.
Pr Koné a indiqué que la construction du bureau symbolise l’unité retrouvée dans les deux villages qui scellent définitivement la paix, et s’inscrit dans le renforcement de la cohésion sociale.
« Avec ce bâtiment, on ne doit plus raisonner à Angovia et Allahou Bazi en termes d’autochtones, d’allochtones, de non Ivoiriens, de chrétiens, de musulmans, de partis politiques, mais on doit transcender toutes ces différences ethniques, religieuses et politiques pour nous inscrire résolument sur le chemin de la paix », a-t-elle déclaré, en présence des autorités administratives, de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux locaux.
Le secrétaire général 2 de préfecture de Bouaflé, Bakayoko Mamadou, a souligné que la remise des clés du nouveau bureau contribuera à ramener la quiétude dans les deux villages qui ont souffert des affres de l’incompréhension et de la méfiance des uns vis-à-vis des autres.
Il espère que le nouvel édifice permettra de consolider la paix retrouvée au sein des populations, de ressouder le tissu social afin qu’elles vivent ensemble dans la paix et la tranquillité.
« Je demande au personnel du groupe scolaire et à la population de prendre un grand soin de cet édifice que nous offre le PNCS et faites en sorte que ce bâtiment flambant neuf garde toujours son éclat et reste en bon état », a-t-il déclaré. Il a exhorté les communautés à vivre en parfaite harmonie, en abandonnant la violence au profit du dialogue comme moyen d’expression des besoins.
Source (AIP)
zaar/cmas
La construction de ce bâtiment de trois pièces comprenant une salle de réunion et deux bureaux fait suite aux violents affrontements intercommunautaires survenus à Angovia et Allahou Bazi, en juillet 2013, faisant officiellement trois morts, de nombreux blessés ainsi qu’une centaine de maisons brûlées.
Selon la directrice générale du PNCS, Pr Koné Mariatou, l’inauguration du bureau doit amener la population à garder en mémoire que les villages d’Allahou Bazi et d’Angovia ont traversé une crise profonde, des moments douloureux, extrêmement difficiles et tragiques qui ont mis à mal la paix, la cohésion sociale ainsi que l’harmonie entre les différentes communautés.
Pr Koné a indiqué que la construction du bureau symbolise l’unité retrouvée dans les deux villages qui scellent définitivement la paix, et s’inscrit dans le renforcement de la cohésion sociale.
« Avec ce bâtiment, on ne doit plus raisonner à Angovia et Allahou Bazi en termes d’autochtones, d’allochtones, de non Ivoiriens, de chrétiens, de musulmans, de partis politiques, mais on doit transcender toutes ces différences ethniques, religieuses et politiques pour nous inscrire résolument sur le chemin de la paix », a-t-elle déclaré, en présence des autorités administratives, de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux locaux.
Le secrétaire général 2 de préfecture de Bouaflé, Bakayoko Mamadou, a souligné que la remise des clés du nouveau bureau contribuera à ramener la quiétude dans les deux villages qui ont souffert des affres de l’incompréhension et de la méfiance des uns vis-à-vis des autres.
Il espère que le nouvel édifice permettra de consolider la paix retrouvée au sein des populations, de ressouder le tissu social afin qu’elles vivent ensemble dans la paix et la tranquillité.
« Je demande au personnel du groupe scolaire et à la population de prendre un grand soin de cet édifice que nous offre le PNCS et faites en sorte que ce bâtiment flambant neuf garde toujours son éclat et reste en bon état », a-t-il déclaré. Il a exhorté les communautés à vivre en parfaite harmonie, en abandonnant la violence au profit du dialogue comme moyen d’expression des besoins.
Source (AIP)
zaar/cmas
