Quatre candidats à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain ont annoncé, lundi, l’organisation le 28 septembre prochain, d’une marche pacifique devant la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public) et la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans une déclaration transmise à APA, Charles Konan Banny, Bertin Konan Kouadio, Mamadou Koulibaly, tous les trois membres de la Coalition nationale pour le changement (CNC) et Amara Essy, dénoncent la CEI, qui au-delà de sa composition actuelle «viole la loi ivoirienne ».
Selon eux, «le mal profond» de cette institution réside notamment dans « ses attributions, ses modalités de fonctionnement et ses relations avec les autres institutions de la République ».Depuis le 26 mai 2015, rappellent-ils, «nous avons transmis copie de la charte de la CNC au président de la République, qui est également candidat, afin de solliciter une rencontre ».
« A toutes ces propositions légitimes que nous avons réitérées dans tous les forums de discussions qui s'offraient à nous, par toutes les voies démocratiques nécessaires, le candidat–président sortant a opposé un silence méprisant et le gouvernement a fait la sourde oreille », fustigent ces opposants.
Ne pouvant pas « rester plus longtemps dans l'inaction », poursuivent-ils, nous avons décidé de « prendre nos responsabilités parce que les populations de Côte d'Ivoire et d'ailleurs attendent de nous que nous leur offrions, des élections sans contestation, sans bain de sang, et une alternance apaisée à la tête de l'Etat, lors de laquelle le président sortant et perdant ne sera ni en prison, ni en fuite, ni décédé ».
« C'est la raison pour laquelle, nous, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin, Mamadou Koulibaly et Amara Essy, candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2015, demandons solennellement : la recomposition de la CEI, la révision de ses attributions et de son mode de fonctionnement afin qu'elle soit conforme à la Constitution ».
La remise à plat du code électoral, avec des modalités de dépouillement, de publication, de transport permettant la transmission, en temps réel des résultats à la commission électorale, aux observateurs et aux QG des candidats ainsi que l'accès équitable pour tous les candidats à l'élection Présidentielle aux média de service public, figurent au nombre des exigences de ces opposants
Ils demandent également le financement transparent et équitable des candidats et la sécurité des électeurs, des candidats et des élections.
« En conséquence de tout ce qui précède, nous demandons, dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire, l'ouverture immédiate d'un dialogue réunissant tous les candidats pour asseoir le consensus autour des questions liées au processus électoral », insistent-ils, estimant que « juste à côté de nous, l'exemple du peuple Burkinabè nous conseille et nous invite à la sagesse ».
« Militantes et militants, sympathisantes et sympathisants de nos partis politiques, membres de la CNC, citoyennes et citoyens, démocrates ivoiriens, l'heure est venue de nous mobiliser pour sauver la démocratie. C'est pourquoi, ici et maintenant, nous appelons toutes les forces vives, toutes les candidates et tous les candidats à nous rejoindre dans la marche que nous organisons sur la RTI el la CEI, le lundi 28 septembre 2015 ».
LS/APA
Dans une déclaration transmise à APA, Charles Konan Banny, Bertin Konan Kouadio, Mamadou Koulibaly, tous les trois membres de la Coalition nationale pour le changement (CNC) et Amara Essy, dénoncent la CEI, qui au-delà de sa composition actuelle «viole la loi ivoirienne ».
Selon eux, «le mal profond» de cette institution réside notamment dans « ses attributions, ses modalités de fonctionnement et ses relations avec les autres institutions de la République ».Depuis le 26 mai 2015, rappellent-ils, «nous avons transmis copie de la charte de la CNC au président de la République, qui est également candidat, afin de solliciter une rencontre ».
« A toutes ces propositions légitimes que nous avons réitérées dans tous les forums de discussions qui s'offraient à nous, par toutes les voies démocratiques nécessaires, le candidat–président sortant a opposé un silence méprisant et le gouvernement a fait la sourde oreille », fustigent ces opposants.
Ne pouvant pas « rester plus longtemps dans l'inaction », poursuivent-ils, nous avons décidé de « prendre nos responsabilités parce que les populations de Côte d'Ivoire et d'ailleurs attendent de nous que nous leur offrions, des élections sans contestation, sans bain de sang, et une alternance apaisée à la tête de l'Etat, lors de laquelle le président sortant et perdant ne sera ni en prison, ni en fuite, ni décédé ».
« C'est la raison pour laquelle, nous, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin, Mamadou Koulibaly et Amara Essy, candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2015, demandons solennellement : la recomposition de la CEI, la révision de ses attributions et de son mode de fonctionnement afin qu'elle soit conforme à la Constitution ».
La remise à plat du code électoral, avec des modalités de dépouillement, de publication, de transport permettant la transmission, en temps réel des résultats à la commission électorale, aux observateurs et aux QG des candidats ainsi que l'accès équitable pour tous les candidats à l'élection Présidentielle aux média de service public, figurent au nombre des exigences de ces opposants
Ils demandent également le financement transparent et équitable des candidats et la sécurité des électeurs, des candidats et des élections.
« En conséquence de tout ce qui précède, nous demandons, dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire, l'ouverture immédiate d'un dialogue réunissant tous les candidats pour asseoir le consensus autour des questions liées au processus électoral », insistent-ils, estimant que « juste à côté de nous, l'exemple du peuple Burkinabè nous conseille et nous invite à la sagesse ».
« Militantes et militants, sympathisantes et sympathisants de nos partis politiques, membres de la CNC, citoyennes et citoyens, démocrates ivoiriens, l'heure est venue de nous mobiliser pour sauver la démocratie. C'est pourquoi, ici et maintenant, nous appelons toutes les forces vives, toutes les candidates et tous les candidats à nous rejoindre dans la marche que nous organisons sur la RTI el la CEI, le lundi 28 septembre 2015 ».
LS/APA