Daloa - Le président ivoirien, Alassane Ouattara souhaite que le Burkina Faso retrouve "retrouve rapidement la paix", réaffirmant que la Côte d’ivoire continue de suivre l’évolution de la situation dans ce pays voisin.
Ouattara s’est exprimé sur ce sujet en conférence de presse, mercredi, à Daloa, marquant la fin de la visite d’Etat qu’il a entreprise dans les régions du Gôh, du Lôh Djiboua et du Haut Sassandra depuis dimanche.
Le Burkina Faso, engagé dans une transition politique depuis la chute de son ex-président Blaise Compaoré en novembre, est en proie à une crise majeure suite à u n coup d’Etat militaire avorté, perpétré contre les autorités de la transition par le Régiment de sécurité présidentielle. Cette unité d’élite proche de M. Compaoré a été désarmée de force, mercredi, par les forces loyalistes.
Ce qui se passe au Burkina Faso nous intéresse au plus haut point, car nous avons trois millions de ressortissants de ce pays sur notre territoire. Nous avons travaillé au niveau de la CEDEAO à trouver l’apaisement, nous avons condamné le coup d’Etat au niveau de la CEDEAO (…) Je souhaite que ce pays retrouve rapidement la paix", a déclaré le président de la République.
" C’est un des pays les plus pauvres du continent et dans le monde", a—t-il relevé, non sans expliquer que cette situation est &q uot;difficile pour son économie nationale".
Il a souhaité que les autorités de la transition puissent se consacrer à l’organisation des élections, qui ne devraient, selon lui, exclure aucun parti.
(AIP)
tm/ask
Ouattara s’est exprimé sur ce sujet en conférence de presse, mercredi, à Daloa, marquant la fin de la visite d’Etat qu’il a entreprise dans les régions du Gôh, du Lôh Djiboua et du Haut Sassandra depuis dimanche.
Le Burkina Faso, engagé dans une transition politique depuis la chute de son ex-président Blaise Compaoré en novembre, est en proie à une crise majeure suite à u n coup d’Etat militaire avorté, perpétré contre les autorités de la transition par le Régiment de sécurité présidentielle. Cette unité d’élite proche de M. Compaoré a été désarmée de force, mercredi, par les forces loyalistes.
Ce qui se passe au Burkina Faso nous intéresse au plus haut point, car nous avons trois millions de ressortissants de ce pays sur notre territoire. Nous avons travaillé au niveau de la CEDEAO à trouver l’apaisement, nous avons condamné le coup d’Etat au niveau de la CEDEAO (…) Je souhaite que ce pays retrouve rapidement la paix", a déclaré le président de la République.
" C’est un des pays les plus pauvres du continent et dans le monde", a—t-il relevé, non sans expliquer que cette situation est &q uot;difficile pour son économie nationale".
Il a souhaité que les autorités de la transition puissent se consacrer à l’organisation des élections, qui ne devraient, selon lui, exclure aucun parti.
(AIP)
tm/ask