Abidjan - Le Programme nati onal de cohésion sociale (PNCS) a lancé mercredi, à son siège, un vaste programme de sensibilisation baptisé "Elections sans violence" articulé autour de 10 engagements que doivent prendre chaque citoyen pour des élections apaisées.
Elaborée à l’issue de plusieurs rencontres et ateliers entres tous les acteurs engagés dans le processus de la réconciliation, cette charte vise à amener chaque Ivoirien à éviter les actes et gestes qui ont abouti à la conflagration générale à l’issue de la présidentielle de 2010, a indiqué la directrice générale du PNCS, Pr Koné Mariatou. "Nous n’avons pas besoin de compter nos morts à chaque élection", a-t-elle estimé.
"Je n’inciterai pas à la haine et à la violence", &q uot;ne porterai pas de atteinte à la vie humaine", "ne colporterai pas de fausses rumeurs, "respecterai le verdict des urnes", "respecterai le président élu", lit-on en 10 points sur un dépliant élaboré dans le cadre de cette campagne.
La charte engage aussi chaque citoyen à "s’inscrire sur la liste électorale", à "respecter les institutions et les dispositions en matière électorale", à "voter pour exprimer son droit", à "voter pour le candidat de son choix", à "respecter le choix des autres citoyens".
Le texte sera traduit dans les principales langues du pays, fera l’objet de publicité dans les médias, véhiculé par les "vecteurs de cohésion sociale" (société civile, leaders religieux, d’opinion, tradit ionnels…) et promu auprès de la classe politique.
L’enjeu est de réussir la prochaine présidentielle "pour consolider la paix afin que dans un climat apaisé la Côte d’Ivoire se réconcilie avec elle-même et poursuive l’œuvre de développement amorcée", a souligné Pr Koné Mariatou.
Cette campagne démarre en prélude à l’ouverture de la campagne électorale et dans un contexte où l’indemnisation des victimes de l’ensemble des crises précédentes a démarré.
"Les victimes vont soutenir cette campagne", a promis le président de l’une de leurs associations, Issiaka Diaby.
(AIP)
aaa/cmas
Elaborée à l’issue de plusieurs rencontres et ateliers entres tous les acteurs engagés dans le processus de la réconciliation, cette charte vise à amener chaque Ivoirien à éviter les actes et gestes qui ont abouti à la conflagration générale à l’issue de la présidentielle de 2010, a indiqué la directrice générale du PNCS, Pr Koné Mariatou. "Nous n’avons pas besoin de compter nos morts à chaque élection", a-t-elle estimé.
"Je n’inciterai pas à la haine et à la violence", &q uot;ne porterai pas de atteinte à la vie humaine", "ne colporterai pas de fausses rumeurs, "respecterai le verdict des urnes", "respecterai le président élu", lit-on en 10 points sur un dépliant élaboré dans le cadre de cette campagne.
La charte engage aussi chaque citoyen à "s’inscrire sur la liste électorale", à "respecter les institutions et les dispositions en matière électorale", à "voter pour exprimer son droit", à "voter pour le candidat de son choix", à "respecter le choix des autres citoyens".
Le texte sera traduit dans les principales langues du pays, fera l’objet de publicité dans les médias, véhiculé par les "vecteurs de cohésion sociale" (société civile, leaders religieux, d’opinion, tradit ionnels…) et promu auprès de la classe politique.
L’enjeu est de réussir la prochaine présidentielle "pour consolider la paix afin que dans un climat apaisé la Côte d’Ivoire se réconcilie avec elle-même et poursuive l’œuvre de développement amorcée", a souligné Pr Koné Mariatou.
Cette campagne démarre en prélude à l’ouverture de la campagne électorale et dans un contexte où l’indemnisation des victimes de l’ensemble des crises précédentes a démarré.
"Les victimes vont soutenir cette campagne", a promis le président de l’une de leurs associations, Issiaka Diaby.
(AIP)
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