Les responsables de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv) se sont rendus du 21 au 23 septembre 2015 dans la ville de Gagnoa au chevet des victimes de la marche projetée par la Cnc.
La marche organisée par la Coalition nationale pour le changement (Cnc), le 10 septembre 2015 dernier a fait au total trois morts et des blessés dans le département de Gagnoa. Après ces affrontements, les responsables de la commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv) se sont rendus à Gagnoa au chevet des victimes de ces affrontements. La délégation conduite par le 1er vice-président en charge de réconcilier les ivoiriens, le roi des N’zima-Kotoko, Désiré Amon Tanoé a été reçue par le préfet et les élus locaux avec qui elle a fait le point de la situation. Après cette rencontre introductive, la délégation est allée à la rencontre des populations qui en avaient gros sur le cœur.
Le chef Joseph Gadji a profité pour demander à la Conariv de prendre des dispositions pour endiguer la violence avant qu’elle ne se produise. « Vous qui êtes un peu plus au sommet de la pyramide, anticipez sur les conséquences des mots qui vont être prononcés par les groupements politiques », a conseillé le porte-parole de la chefferie traditionnelle. Pour le bishop Benjamin Boni, 3ème vice-président de ladite institution, la nouvelle qu’ils ont apprises et qui les ont poussées à venir à Gagnoa ‘’fait pleurer’’. « Ce qui s’est passé est douloureux. Cela nous invite à adopter des attitudes nouvelles, à nous efforcer de faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. Nous avons besoin de constituer une nation », a dit l’homme de Dieu. Et d’ajouter : « Bientôt, la campagne (électorale) va s’ouvrir comment faire pour que le ‘’ vivre ensemble ‘’ ne soit pas mis à mal, pour qu’on ne se regarde pas en ennemi ? La vie de la nation tient à un seul fil ».
Après Gagnoa commune, le cap a été mis sur les localités de Logouata et Tebahi dans la sous-préfecture de Bayota où deux décès et des blessés ont été enregistrés. La délégation a apporté un appui symbolique de 500.000 FCFA à chacune des familles éplorées. De même que des kits pour les soins des blessés et une enveloppe à la chefferie traditionnelle, aux femmes et aux jeunes afin de les encourager à tenir un langage de paix et de réconciliation. Pour parachever sa visite de compassion à toutes les victimes, la délégation s’est rendu au quartier Garahio de Gagnoa chez une des familles des victimes où elle a appelé à l’apaisement.
HG
La marche organisée par la Coalition nationale pour le changement (Cnc), le 10 septembre 2015 dernier a fait au total trois morts et des blessés dans le département de Gagnoa. Après ces affrontements, les responsables de la commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv) se sont rendus à Gagnoa au chevet des victimes de ces affrontements. La délégation conduite par le 1er vice-président en charge de réconcilier les ivoiriens, le roi des N’zima-Kotoko, Désiré Amon Tanoé a été reçue par le préfet et les élus locaux avec qui elle a fait le point de la situation. Après cette rencontre introductive, la délégation est allée à la rencontre des populations qui en avaient gros sur le cœur.
Le chef Joseph Gadji a profité pour demander à la Conariv de prendre des dispositions pour endiguer la violence avant qu’elle ne se produise. « Vous qui êtes un peu plus au sommet de la pyramide, anticipez sur les conséquences des mots qui vont être prononcés par les groupements politiques », a conseillé le porte-parole de la chefferie traditionnelle. Pour le bishop Benjamin Boni, 3ème vice-président de ladite institution, la nouvelle qu’ils ont apprises et qui les ont poussées à venir à Gagnoa ‘’fait pleurer’’. « Ce qui s’est passé est douloureux. Cela nous invite à adopter des attitudes nouvelles, à nous efforcer de faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. Nous avons besoin de constituer une nation », a dit l’homme de Dieu. Et d’ajouter : « Bientôt, la campagne (électorale) va s’ouvrir comment faire pour que le ‘’ vivre ensemble ‘’ ne soit pas mis à mal, pour qu’on ne se regarde pas en ennemi ? La vie de la nation tient à un seul fil ».
Après Gagnoa commune, le cap a été mis sur les localités de Logouata et Tebahi dans la sous-préfecture de Bayota où deux décès et des blessés ont été enregistrés. La délégation a apporté un appui symbolique de 500.000 FCFA à chacune des familles éplorées. De même que des kits pour les soins des blessés et une enveloppe à la chefferie traditionnelle, aux femmes et aux jeunes afin de les encourager à tenir un langage de paix et de réconciliation. Pour parachever sa visite de compassion à toutes les victimes, la délégation s’est rendu au quartier Garahio de Gagnoa chez une des familles des victimes où elle a appelé à l’apaisement.
HG