Le Président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Coulibaly, réagissant aux 100 millions de FCFA octroyés aux dix candidats à l'élection présidentielle du 25 octobre prochain par le Chef de l'Etat Alassane Ouattara a estimé, jeudi soir, que "nous irons chercher ces fonds comme une avance pour le financement de la pré campagne en attendant l'application pleine et entière de la loi".
Dans un entretien à APA, M. Koulibaly, candidat à cette élection présidentielle rappelle que l'article 9 de la loi n°2004-494 du 10 septembre 2004, relative au financement sur fonds publics des partis et groupements politiques et des candidats à l'élection présidentielle et abrogeant la loi n°99-694 du 14 décembre 1999, dispose, d'une part, que les candidats à l'élection présidentielle bénéficient d'une subvention exceptionnelle et d'autre part, que le montant de cette subvention est inscrit dans la loi de finances de l'année de l'élection présidentielle.
"Ouattara candidat pioche dans les caisses de l'Etat, pour verser une subvention exceptionnelle à chacun de ses adversaires sans leur dire le montant total qui était prévu au budget comme la loi l'exige", déplore Mamadou Koulibaly selon qui Ouattara "un candidat qui, la caisse en main, appelle les autres candidats, ses adversaires, pour leur donner de l'argent en leur expliquant que c'est leur part conformément à une ligne inscrite dans la loi des finances et dont il est le seul à connaître le montant".
Le président de LIDER explique également que la loi dit que tous les candidats doivent être traités de façon équitable. "Nous attendons donc de l'Etat de Côte d'Ivoire, et non de Ouattara, qu'il mette à notre disposition des fonds qui sont en adéquation avec ceux dont dispose le candidat Ouattara", a-t-il soutenu.
En effet, constate Mamadou Koulibaly, "depuis le 9 septembre 2015, date de la publication de la liste des candidats définitivement retenus par le Conseil constitutionnel, Ouattara a déposé sa casquette de président de la République pour enfiler celle de candidat à la présidentielle, comme les neuf autres".
"Toutes les dépenses qu'il a engagées sur fonds publics depuis cette date, il les a effectuées en tant que candidat à la présidentielle. Tout cela doit et va être chiffré et nous réclamons donc exactement les mêmes sommes et moyens qu'il s'est lui-même octroyés", poursuit-il , accusant que "Ouattara n'applique pas correctement la loi. Il en truque les règles du jeu électoral" .
Pour le Président de LIDER, " Ouattara n'est pas gêné d'octroyer un financement exceptionnel à moins d'un mois de la date des élections mais il l'est pour faire une liste électorale inclusive, installer une CEI (Commission électorale indépendante), organiser un accès équitable aux médias de services publics...à quatre ans des élections".
"Ouattara est très sélectif dans le choix des lois qu'il veut bien appliquer. Il viole la constitution. Nous irons chercher ces fonds comme une avance pour le financement de la pré campagne en attendant l'application pleine et entière de la loi", a-t-il conclu.
MC/ls/APA
Dans un entretien à APA, M. Koulibaly, candidat à cette élection présidentielle rappelle que l'article 9 de la loi n°2004-494 du 10 septembre 2004, relative au financement sur fonds publics des partis et groupements politiques et des candidats à l'élection présidentielle et abrogeant la loi n°99-694 du 14 décembre 1999, dispose, d'une part, que les candidats à l'élection présidentielle bénéficient d'une subvention exceptionnelle et d'autre part, que le montant de cette subvention est inscrit dans la loi de finances de l'année de l'élection présidentielle.
"Ouattara candidat pioche dans les caisses de l'Etat, pour verser une subvention exceptionnelle à chacun de ses adversaires sans leur dire le montant total qui était prévu au budget comme la loi l'exige", déplore Mamadou Koulibaly selon qui Ouattara "un candidat qui, la caisse en main, appelle les autres candidats, ses adversaires, pour leur donner de l'argent en leur expliquant que c'est leur part conformément à une ligne inscrite dans la loi des finances et dont il est le seul à connaître le montant".
Le président de LIDER explique également que la loi dit que tous les candidats doivent être traités de façon équitable. "Nous attendons donc de l'Etat de Côte d'Ivoire, et non de Ouattara, qu'il mette à notre disposition des fonds qui sont en adéquation avec ceux dont dispose le candidat Ouattara", a-t-il soutenu.
En effet, constate Mamadou Koulibaly, "depuis le 9 septembre 2015, date de la publication de la liste des candidats définitivement retenus par le Conseil constitutionnel, Ouattara a déposé sa casquette de président de la République pour enfiler celle de candidat à la présidentielle, comme les neuf autres".
"Toutes les dépenses qu'il a engagées sur fonds publics depuis cette date, il les a effectuées en tant que candidat à la présidentielle. Tout cela doit et va être chiffré et nous réclamons donc exactement les mêmes sommes et moyens qu'il s'est lui-même octroyés", poursuit-il , accusant que "Ouattara n'applique pas correctement la loi. Il en truque les règles du jeu électoral" .
Pour le Président de LIDER, " Ouattara n'est pas gêné d'octroyer un financement exceptionnel à moins d'un mois de la date des élections mais il l'est pour faire une liste électorale inclusive, installer une CEI (Commission électorale indépendante), organiser un accès équitable aux médias de services publics...à quatre ans des élections".
"Ouattara est très sélectif dans le choix des lois qu'il veut bien appliquer. Il viole la constitution. Nous irons chercher ces fonds comme une avance pour le financement de la pré campagne en attendant l'application pleine et entière de la loi", a-t-il conclu.
MC/ls/APA