Le village ébrié d’Anonkoua Kouté, dans la commune d’Abobo, a été le théâtre d’affrontement sanglant entre les acquéreurs du site dit Extension ouest et le comité de gestion dudit village. Les premiers s’estimant lésés dans l’affaire qui a opposé le comité de gestion à dame Aka Véronique.
Suite à la menace de déguerpissement qui planait sur leur site, les populations d’Anonkoua Kouté, quartier Extension Ouest, ont fait face à la triste réalité la semaine dernière. En effet, depuis le jeudi 3 octobre 2015, les bulldozers ʺcommandésʺ par Aka Véronique ont procédé aux démolitions des bâtiments habités. Impuissants cette fois, les résidents ont dû se résigner. Natacha qui habite le quartier depuis 17 ans se dit outrée par ce qu’elle considère comme un drame social. « C’est dommage que cela arrive ainsi. On avait pensé que Mme Aka Véronique allait accepter de discuter avec nos parents, mais ils n’ont jamais pu la rencontrer. Il y a même desʺ mamansʺ du quartier qui se sont rendues dans son village, mais on leur a fait savoir qu’elle était en voyage », déplore la jeune dame.
Mais les premiers acquéreurs du site et leurs familles, s’estimant lésés et dans leur désespoir, ont lancé l’assaut sur le village. Armés de gourdins et de machettes, ils s’en prennent aux allochtones. Des affrontements qui vont faire plusieurs blessés et amené les autorités policières à décréter un couvre- feu tout le weekend.
Constant DOSSOU
Suite à la menace de déguerpissement qui planait sur leur site, les populations d’Anonkoua Kouté, quartier Extension Ouest, ont fait face à la triste réalité la semaine dernière. En effet, depuis le jeudi 3 octobre 2015, les bulldozers ʺcommandésʺ par Aka Véronique ont procédé aux démolitions des bâtiments habités. Impuissants cette fois, les résidents ont dû se résigner. Natacha qui habite le quartier depuis 17 ans se dit outrée par ce qu’elle considère comme un drame social. « C’est dommage que cela arrive ainsi. On avait pensé que Mme Aka Véronique allait accepter de discuter avec nos parents, mais ils n’ont jamais pu la rencontrer. Il y a même desʺ mamansʺ du quartier qui se sont rendues dans son village, mais on leur a fait savoir qu’elle était en voyage », déplore la jeune dame.
Mais les premiers acquéreurs du site et leurs familles, s’estimant lésés et dans leur désespoir, ont lancé l’assaut sur le village. Armés de gourdins et de machettes, ils s’en prennent aux allochtones. Des affrontements qui vont faire plusieurs blessés et amené les autorités policières à décréter un couvre- feu tout le weekend.
Constant DOSSOU
