Dix mille (10 000). C’est le nombre de mourides qui ont participé à la 14e édition du Magal de Grand-Bassam, le samedi 3 octobre 2015. Comme d’habitude, c’est l’école primaire publique 1 et 2 de Bassam qui a accueilli la grande prière de ce pèlerinage qui réunit chaque 3 octobre, cette frange de la communauté musulmane sénégalaise. Ils y viennent en effet marcher sur les traces de leur guide suprême, le Cheikh Ahmadou Bamba (fondateur du Mouridisme) qui y avait été détenu en captivité par le colon Français, en 1895, avant d’être condamné à la déportation au Gabon, le 3 octobre de la même année. Pour cette 14e édition, la prière a tourné autour de la paix dans la sous- région Ouest-africaine. Surtout en cette période électorale pour beaucoup de pays, et en ces temps où la menace djihadiste se fait de plus en plus réel dans cette partie du continent. La prière a été dirigée par d’imminents guides mourides. Il s’agit notamment de Signe Mourtala M’Back Ibn Serigne Abdou Lahad, chef spirituel des mourides de Côte d’Ivoire, Sérigne Abdou Samad ibn Sérigtne Souaïbou et Sérigne Tacko Ibn Sérigne ibn Mourtala, tous de grands guides spirituelles du mouridisme en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Sérigne Bass ibn Sérigne Fallou, député à l’Assemblé nationale sénégalaise, et le Cheick Bara ibn Sérigne Sidi Mouctar, Khalife général des mourides, étaient également présents. Bref, aucun chef spirituel du mouridisme n’a manqué à l’appel. Ils ont tous adressé des prières au tout puissant pour que la paix règne sur la sous-région. Les fidèles sont venus de tous les pays africains et même de l’Europe pour se souvenir de cette page de la vie du Cheick Ahmadou Bamba. Son Excellence Abdou Lahad Sourang, l’ambassadeur du Sénégal, et son vice consul, SEM Yakhoub Negri, ont rehaussé la cérémonie de leur présence. Le maire de Bassam, George Ezaley Philippe, et plusieurs chefs traditionnels la ville historique étaient également de la fête.
Cette édition 2015 du Magal de Grand-Bassam a connu une grande spécificité. Pour la première fois depuis leur institution il y a 14 ans, les festivités du Magal se sont étalés sur deux jours. Elles ont a débuté le vendredi 2 octobre par une conférence publique à la mosquée sénégalaise de Treichville. Une conférence qui avait pour thème « la paix dans la philosophie Mouride ». Elle a été animée par le professeur Djibril Diakhaté, professeur de philosophie au Sénégal. Il a expliqué que le mouride était un homme de paix. Et qu’à cet effet, un mouride ne pouvait pas cautionner la violence. « La preuve, le Cheick Ahmadou Bamba était lui-même un homme de paix doublé d’un philosophe », a-t-il soutenu, entre autres.
J H K
Cette édition 2015 du Magal de Grand-Bassam a connu une grande spécificité. Pour la première fois depuis leur institution il y a 14 ans, les festivités du Magal se sont étalés sur deux jours. Elles ont a débuté le vendredi 2 octobre par une conférence publique à la mosquée sénégalaise de Treichville. Une conférence qui avait pour thème « la paix dans la philosophie Mouride ». Elle a été animée par le professeur Djibril Diakhaté, professeur de philosophie au Sénégal. Il a expliqué que le mouride était un homme de paix. Et qu’à cet effet, un mouride ne pouvait pas cautionner la violence. « La preuve, le Cheick Ahmadou Bamba était lui-même un homme de paix doublé d’un philosophe », a-t-il soutenu, entre autres.
J H K
