Yamoussoukro - Les chefs des 28 villages Akouè de Yamoussoukro ont réfuté mardi le directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et dénoncé les "humiliations et graves manquements" à l’égard de la chefferie Akouè et sa population écartées, selon eux, dans le processus de mise en place effective de ladite Chambre.
"Nous dénonçons et réfutons vigoureusement les nominations au directoire de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels telles que organisées par les responsables des démembrements de l’État", a déclar&e acute; le chef du village de Seman, Nanan François Yao Kouassi, porte-parole des chefs de village mécontents de Yamoussoukro ayant à leur tête le chef de canton Kouassi N’Go III.
Selon Nanan Yao Kouassi, les représentants de la chefferie traditionnelle du district autonome de Yamoussoukro nommés dans les organes dirigeants de la Chambre nationale ne sont pas des chefs.
Les vrais chefs de tribu et de village Akouè ont été privés de leurs droits traditionnels et juridiques.
"Nous, peuple Akouè, reconnaissons un seul et unique chef canton en la personne de Nanan Kouassi N’Go III, de son nom à l’état-civil Dahouet-Boigny Augustin, validé à Sakassou par le royaume Baoulé du Walèbo selon nos us et coutumes et en conformité avec la loi portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’ Ivoire", a affirmé le chef du village de Seman.
Nanan Yao Kouassi a dénoncé "les agissements en violation pure et dure de la loi" et qui avilissent, selon lui, l’honorabilité de cette "haute institution traditionnelle" voulue et conçue par le Président Ouattara et le Parlement de Côte d’Ivoire.
"Nous déclarons de ce fait, ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle", a prévenu le chef Yao Kouassi, demandant au royaume de Sakassou et au peuple Baoulé à une solidarité "inconditionnelle" et à refuser "l’isolement de fait du groupe Baoulé".
(AIP)
nam/akn/kp
"Nous dénonçons et réfutons vigoureusement les nominations au directoire de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels telles que organisées par les responsables des démembrements de l’État", a déclar&e acute; le chef du village de Seman, Nanan François Yao Kouassi, porte-parole des chefs de village mécontents de Yamoussoukro ayant à leur tête le chef de canton Kouassi N’Go III.
Selon Nanan Yao Kouassi, les représentants de la chefferie traditionnelle du district autonome de Yamoussoukro nommés dans les organes dirigeants de la Chambre nationale ne sont pas des chefs.
Les vrais chefs de tribu et de village Akouè ont été privés de leurs droits traditionnels et juridiques.
"Nous, peuple Akouè, reconnaissons un seul et unique chef canton en la personne de Nanan Kouassi N’Go III, de son nom à l’état-civil Dahouet-Boigny Augustin, validé à Sakassou par le royaume Baoulé du Walèbo selon nos us et coutumes et en conformité avec la loi portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’ Ivoire", a affirmé le chef du village de Seman.
Nanan Yao Kouassi a dénoncé "les agissements en violation pure et dure de la loi" et qui avilissent, selon lui, l’honorabilité de cette "haute institution traditionnelle" voulue et conçue par le Président Ouattara et le Parlement de Côte d’Ivoire.
"Nous déclarons de ce fait, ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle", a prévenu le chef Yao Kouassi, demandant au royaume de Sakassou et au peuple Baoulé à une solidarité "inconditionnelle" et à refuser "l’isolement de fait du groupe Baoulé".
(AIP)
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