La ville de Duekoué qui a été au centre des crises survenues en Côte d’Ivoire notamment celles de 2002 et 2010, tente de tourner cette page qui a terni son image de ‘’ville carrefour et de brassage’’, a déclaré, mercredi, Mariatou Koné.
Selon, toutefois, la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), les populations de Duekoué (480 km d'Abidjan) ont ‘'su faire le bon choix qui est celui de la réconciliation''.
‘'C'est une immense joie que j'éprouve d'être à Duékoué. Duékoué, ville carrefour, ville de brassage de peuples venus de divers horizons, a su cultiver pendant longtemps la cohésion et l'harmonie entre
les différentes communautés'', indique-t-elle.
‘'Mais, s'est –elle empressée d'ajouter, Duékoué, la ville hospitalière, et sa région vont connaître la pire des violences de la crise postélectorale. Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en 2002, Duékoué a été le théâtre de toutes les formes de violences, d'atteintes à la vie et de violations graves des droits de l'homme. On y a commis les pires atrocités''.
Ainsi, ‘'les habitants de Petit Duékoué, Guitrozon, quartier Carrefour, Kokoma, Toguéhi et Nahibly figurent au nombre des nombreuses victimes de l'intolérance des hommes. Le nom de Duékoué est devenu le symbole de la violence meurtrière, de la violence politique et de la violence intercommunautaire'', a regretté Pr Mariatou Koné.
La Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS) procède depuis le 4 août au lancement dans les régions de l'ouest de l'indemnisation des victimes des différentes crises survenues en Côte d'Ivoire.
Elle a félicité les populations de cette localité pour les efforts fournis en faveur de la cohésion sociale et de la réconciliation.
‘'Duékoué, malgré ces violences dont les conséquences n'ont épargné aucun individu, aucune famille, aucune communauté, a su faire le bon choix qui est celui de la réconciliation'', s'est-elle réjouie, ajoutant que ‘'de tous les comités de paix qui ont été formés sur le territoire national, celui de Duékoué est le plus fonctionnel et celui qui a le mieux réussi. Les populations et les communautés de Duékoué ont su se retrouver, se parler, s'écouter pour réapprendre à vivre ensemble''.
Les victimes selon leurs différents cas reçoivent du PNCS une enveloppe de 1000000 FCFA pour les ayants droits des personnes décédées.
Les blessés reçoivent des bons de prises en charge médicale et psychologique, en plus d'une somme 150 000 FCFA à titre de frais de transport pour se rendre dans les structures sanitaires.
Le Pr Mariatou Koné, également Secrétaire exécutif de la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire (CONARIV), a par ailleurs exhorté les populations à accomplir dans le calme leur devoir civique à l'occasion de la présidentielle du 25 octobre prochain.
La dernière crise née de la présidentielle de 2010 a fait officiellement 3000 morts et de nombreux blessés.
LS/cat/APA
Selon, toutefois, la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), les populations de Duekoué (480 km d'Abidjan) ont ‘'su faire le bon choix qui est celui de la réconciliation''.
‘'C'est une immense joie que j'éprouve d'être à Duékoué. Duékoué, ville carrefour, ville de brassage de peuples venus de divers horizons, a su cultiver pendant longtemps la cohésion et l'harmonie entre
les différentes communautés'', indique-t-elle.
‘'Mais, s'est –elle empressée d'ajouter, Duékoué, la ville hospitalière, et sa région vont connaître la pire des violences de la crise postélectorale. Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en 2002, Duékoué a été le théâtre de toutes les formes de violences, d'atteintes à la vie et de violations graves des droits de l'homme. On y a commis les pires atrocités''.
Ainsi, ‘'les habitants de Petit Duékoué, Guitrozon, quartier Carrefour, Kokoma, Toguéhi et Nahibly figurent au nombre des nombreuses victimes de l'intolérance des hommes. Le nom de Duékoué est devenu le symbole de la violence meurtrière, de la violence politique et de la violence intercommunautaire'', a regretté Pr Mariatou Koné.
La Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS) procède depuis le 4 août au lancement dans les régions de l'ouest de l'indemnisation des victimes des différentes crises survenues en Côte d'Ivoire.
Elle a félicité les populations de cette localité pour les efforts fournis en faveur de la cohésion sociale et de la réconciliation.
‘'Duékoué, malgré ces violences dont les conséquences n'ont épargné aucun individu, aucune famille, aucune communauté, a su faire le bon choix qui est celui de la réconciliation'', s'est-elle réjouie, ajoutant que ‘'de tous les comités de paix qui ont été formés sur le territoire national, celui de Duékoué est le plus fonctionnel et celui qui a le mieux réussi. Les populations et les communautés de Duékoué ont su se retrouver, se parler, s'écouter pour réapprendre à vivre ensemble''.
Les victimes selon leurs différents cas reçoivent du PNCS une enveloppe de 1000000 FCFA pour les ayants droits des personnes décédées.
Les blessés reçoivent des bons de prises en charge médicale et psychologique, en plus d'une somme 150 000 FCFA à titre de frais de transport pour se rendre dans les structures sanitaires.
Le Pr Mariatou Koné, également Secrétaire exécutif de la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire (CONARIV), a par ailleurs exhorté les populations à accomplir dans le calme leur devoir civique à l'occasion de la présidentielle du 25 octobre prochain.
La dernière crise née de la présidentielle de 2010 a fait officiellement 3000 morts et de nombreux blessés.
LS/cat/APA
