Abidjan - L’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, un des ténors de l’opposition, a annoncé sur Twitter son retrait de la course à la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, quatre jours après la "suspension de candidature" de l’ancien ministre Amara Essy.
"Je ne participerai pas à ces élections truquées. L’État de droit pour les pays riches et un règne d’autocrate pour les pauvres Ivoiriens ? Non", a-t il écrit sur son compte Twitter vendredi soir.
"Je vois que l’élection ivoirienne est délibérément sabotée par ceux qui ont le devoir l’organiser démocratiquement : CEI (Commission électorale indépendante) et gouvernement", écrit-il dans un deuxième tweet.
M. Koulibaly, en déplacement, n’était pas joignable samedi matin, mais une réunion d’urgence de la Coalition nationale pour le changement (CNC), qui rassemble les principaux opposants, avait lieu au siège de son parti, le Lider (Liberté et démocratie pour la République).
Mercredi lors d’un meeting du CNC à Yopougon (quartier populaire d’Abidjan), M. Koulibaly avait dit: "Il y a des candidats à l’élection présidentielle qui ne sont pas prêts à aller à ces élections dans les conditions actuelles (...) Si dans les 48 heures, nous n’avons pas une discussion claire, nous aviserons".
"La rencontre de ce jour a porté sur la conduite à tenir à l’issue de l’ultimatum", a expliqué à l’AFP Laurent Ankoun, membre de la CNC.
"Ce qui est clair et net, nous avons constaté que les élections à venir ne seront ni transparentes, ni consensuelles. Une deuxième réunion est prévue d’ici lundi pour arrêter une décision devant aller dans le sens des deux autres candidats démissionnaires", a-t-il poursuivi, sans plus de précision.
Mardi, l’ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy avait annoncé la "suspension" de sa candidature, affirmant ne pas vouloir "se rendre complice d’une mascarade électorale".
Le président ivoirien sortant Alassane Ouattara fait figure de grand favori pour ce scrutin jugé crucial pour la stabilisation du pays, après la crise post-électorale de 2010-2011, épilogue sanglant d’une décennie de tensions politico-militaires.
Plus de 3.000 Ivoiriens étaient morts en cinq mois de violences causées par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Il y a une semaine, M. Koulibaly, l’ancien Premier ministre (2005-2007) Charles Konan Banny et Kacou Gnangbo, ainsi que l’administrateur de société Siméon Konan Kouadio, tous candidats contre Ouattara, avaient pris la tête d’un manifestation pour dénoncer l’organisation du scrutin à venir.
Le Conseil constitutionnel avait retenu dix candidatures dont celle de M. Ouattara début septembre.
pgf-ck/dom
"Je ne participerai pas à ces élections truquées. L’État de droit pour les pays riches et un règne d’autocrate pour les pauvres Ivoiriens ? Non", a-t il écrit sur son compte Twitter vendredi soir.
"Je vois que l’élection ivoirienne est délibérément sabotée par ceux qui ont le devoir l’organiser démocratiquement : CEI (Commission électorale indépendante) et gouvernement", écrit-il dans un deuxième tweet.
M. Koulibaly, en déplacement, n’était pas joignable samedi matin, mais une réunion d’urgence de la Coalition nationale pour le changement (CNC), qui rassemble les principaux opposants, avait lieu au siège de son parti, le Lider (Liberté et démocratie pour la République).
Mercredi lors d’un meeting du CNC à Yopougon (quartier populaire d’Abidjan), M. Koulibaly avait dit: "Il y a des candidats à l’élection présidentielle qui ne sont pas prêts à aller à ces élections dans les conditions actuelles (...) Si dans les 48 heures, nous n’avons pas une discussion claire, nous aviserons".
"La rencontre de ce jour a porté sur la conduite à tenir à l’issue de l’ultimatum", a expliqué à l’AFP Laurent Ankoun, membre de la CNC.
"Ce qui est clair et net, nous avons constaté que les élections à venir ne seront ni transparentes, ni consensuelles. Une deuxième réunion est prévue d’ici lundi pour arrêter une décision devant aller dans le sens des deux autres candidats démissionnaires", a-t-il poursuivi, sans plus de précision.
Mardi, l’ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy avait annoncé la "suspension" de sa candidature, affirmant ne pas vouloir "se rendre complice d’une mascarade électorale".
Le président ivoirien sortant Alassane Ouattara fait figure de grand favori pour ce scrutin jugé crucial pour la stabilisation du pays, après la crise post-électorale de 2010-2011, épilogue sanglant d’une décennie de tensions politico-militaires.
Plus de 3.000 Ivoiriens étaient morts en cinq mois de violences causées par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Il y a une semaine, M. Koulibaly, l’ancien Premier ministre (2005-2007) Charles Konan Banny et Kacou Gnangbo, ainsi que l’administrateur de société Siméon Konan Kouadio, tous candidats contre Ouattara, avaient pris la tête d’un manifestation pour dénoncer l’organisation du scrutin à venir.
Le Conseil constitutionnel avait retenu dix candidatures dont celle de M. Ouattara début septembre.
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